Convention PDCI 2025 : Tidjane Thiam défie ses détracteurs © Crédit photo DR
Le président du PDCI, Tidjane Thiam, répond aux critiques sur sa légitimité lors d'une interview à la NCI le 13 décembre 2024. Il lance un défi direct à ses détracteurs : "J'invite tous ceux qui sont au PDCI, qui souhaitent être candidats à la convention, à venir m'affronter."
Cette sortie médiatique intervient après les déclarations de Jean-Louis Billon remettant en cause sa capacité à remporter une élection nationale en raison de sa longue absence du pays.
Cette sortie médiatique intervient après les déclarations de Jean-Louis Billon remettant en cause sa capacité à remporter une élection nationale en raison de sa longue absence du pays.
Un leader forgé par la compétition
"La compétition, c'est l'histoire de ma vie", affirme Thiam, détaillant son parcours depuis le baccalauréat jusqu'à la direction de grands groupes internationaux. "Les postes que j'ai occupés dans ma carrière, je les ai eus au mérite, pas par filiation."
Il rappelle notamment son expérience à la tête de Prudential : "Le processus qui fait qu'on est nommé directeur général d'un groupe de telle taille, qui a plus de 1000 milliards de dollars de total de bilan, c'est un processus hautement compétitif."
Concernant la convention du parti, Thiam adopte une position stratégique : "C'est un événement politique d'importance majeure. Il faut que ceux qui font ce choix fassent un choix informé." Il souligne l'importance d'attendre la désignation du candidat du RHDP avant de fixer une date.
"Le PDCI et son président se réservent le droit de choisir le moment optimal pour que cette convention se tienne", précise-t-il, tout en assurant que "nous respecterons nos textes."
Il rappelle notamment son expérience à la tête de Prudential : "Le processus qui fait qu'on est nommé directeur général d'un groupe de telle taille, qui a plus de 1000 milliards de dollars de total de bilan, c'est un processus hautement compétitif."
Concernant la convention du parti, Thiam adopte une position stratégique : "C'est un événement politique d'importance majeure. Il faut que ceux qui font ce choix fassent un choix informé." Il souligne l'importance d'attendre la désignation du candidat du RHDP avant de fixer une date.
"Le PDCI et son président se réservent le droit de choisir le moment optimal pour que cette convention se tienne", précise-t-il, tout en assurant que "nous respecterons nos textes."
La question de l'absence
Face aux critiques sur son absence du pays, Thiam oppose les résultats : "Ce n'est pas un concours de présence. C'est un concours de résultats." Il rappelle son impact passé en Côte d'Ivoire : "J'ai passé cinq ans ici, aux affaires. On parle encore des idées que j'ai émises en octobre 96."
"Les 96,5% des électeurs du PDCI qui ont voté pour moi savaient que j'étais absent de Côte d'Ivoire", souligne-t-il, affirmant faire "confiance à l'intelligence du peuple ivoirien."
Thiam inscrit sa démarche dans une perspective régionale, citant les exemples récents du Sénégal et du Ghana : "On a montré qu'en Afrique de l'Ouest, on peut faire une alternance apaisée." Il évoque notamment le cas ghanéen où "le vice-président a concédé la défaite avant même que les résultats officiels soient connus."
Pour 2025, il rappelle sa légitimité au sein du parti : "Quand j'ai été élu fin décembre 2023, les plus de 4000 personnes qui ont voté pour moi ont exprimé le souhait que je sois le candidat du parti à la présidence de la République."
"Les 96,5% des électeurs du PDCI qui ont voté pour moi savaient que j'étais absent de Côte d'Ivoire", souligne-t-il, affirmant faire "confiance à l'intelligence du peuple ivoirien."
Thiam inscrit sa démarche dans une perspective régionale, citant les exemples récents du Sénégal et du Ghana : "On a montré qu'en Afrique de l'Ouest, on peut faire une alternance apaisée." Il évoque notamment le cas ghanéen où "le vice-président a concédé la défaite avant même que les résultats officiels soient connus."
Pour 2025, il rappelle sa légitimité au sein du parti : "Quand j'ai été élu fin décembre 2023, les plus de 4000 personnes qui ont voté pour moi ont exprimé le souhait que je sois le candidat du parti à la présidence de la République."
