Le budget de la FIF 2025 atteint des sommets inédits avec un patrimoine global de 17,715 milliards de francs CFA. Cette performance financière exceptionnelle, présentée lors de l'assemblée générale du 30 juin, propulse la fédération vers de nouveaux horizons d'investissement. Yacine Idriss Diallo a dévoilé cette santé financière robuste devant les instances dirigeantes du football ivoirien.
La structure du patrimoine révèle un équilibre stratégique : 7,6 milliards d'immobilisations, 4,3 milliards de créances et surtout 5,4 milliards de trésorerie disponible. Cette liquidité importante ouvre des perspectives d'investissement ambitieuses pour moderniser l'écosystème footballistique national.
La structure du patrimoine révèle un équilibre stratégique : 7,6 milliards d'immobilisations, 4,3 milliards de créances et surtout 5,4 milliards de trésorerie disponible. Cette liquidité importante ouvre des perspectives d'investissement ambitieuses pour moderniser l'écosystème footballistique national.
Explosion liés aux Éléphants
Les revenus générés par l'équipe nationale ont pulvérisé tous les records, bondissant de 5,1 à 8,8 milliards de francs CFA, soit une progression phénoménale de 72%. Cette envolée spectaculaire s'explique par l'organisation réussie de la CAN 2023 sur le territoire ivoirien.
« Les produits liés à l'équipe nationale ont connu une hausse exceptionnelle, passant de 5 145 003 727 F à 8 838 219 684 F », précise le rapport financier officiel. Cette manne représente désormais plus de la moitié des ressources totales de la fédération.
« Les produits liés à l'équipe nationale ont connu une hausse exceptionnelle, passant de 5 145 003 727 F à 8 838 219 684 F », précise le rapport financier officiel. Cette manne représente désormais plus de la moitié des ressources totales de la fédération.
Dons et partenariats dopent les recettes
Les revenus de générosité ont littéralement explosé avec une augmentation vertigineuse de 1051%, atteignant 800 millions de francs CFA contre 69 millions l'année précédente. Le COCAN figure parmi les principaux contributeurs de cette manne financière exceptionnelle.
Les droits d'engagement ont également connu une progression remarquable de 159%, passant de 26,6 à 69 millions de francs CFA. Cette hausse traduit l'attractivité croissante des compétitions organisées sous l'égide de la FIF auprès des clubs participants.
Fort de cette assise financière solide, la FIF lance trois projets d'envergure. Le centre national de formation de Bingerville bénéficiera d'une modernisation complète pour améliorer les conditions d'entraînement des jeunes talents. Cet investissement stratégique vise à renforcer la formation des futurs internationaux.
La construction du nouveau siège fédéral constitue le deuxième volet de cette transformation. La première pierre, posée symboliquement lors de l'assemblée générale, marque le début d'un chantier ambitieux qui renforcera l'image institutionnelle de la fédération.
Les droits d'engagement ont également connu une progression remarquable de 159%, passant de 26,6 à 69 millions de francs CFA. Cette hausse traduit l'attractivité croissante des compétitions organisées sous l'égide de la FIF auprès des clubs participants.
Fort de cette assise financière solide, la FIF lance trois projets d'envergure. Le centre national de formation de Bingerville bénéficiera d'une modernisation complète pour améliorer les conditions d'entraînement des jeunes talents. Cet investissement stratégique vise à renforcer la formation des futurs internationaux.
La construction du nouveau siège fédéral constitue le deuxième volet de cette transformation. La première pierre, posée symboliquement lors de l'assemblée générale, marque le début d'un chantier ambitieux qui renforcera l'image institutionnelle de la fédération.
Professionnalisation du corps arbitral
Le troisième axe d'investissement concerne la professionnalisation du corps arbitral, financée par les excédents budgétaires. Un service dédié aux compétitions internationales a été créé pour améliorer la gestion des rencontres officielles.
« Des efforts financiers nous ont permis d'entamer le processus de professionnalisation du corps arbitral », indique le document officiel. Cette réforme vise à hisser les arbitres ivoiriens aux standards internationaux, particulièrement en vue des échéances continentales à venir.
Malgré cette santé financière globale, certains postes restent problématiques. L'organisation de la Ligue 1 affiche un déficit abyssal de 173 millions de francs CFA sur un budget de 174 millions, soit un taux de perte de 99,11%. La faible affluence dans les stades explique cette situation critique.
Les frais de transport ont explosé de 44%, bondissant de 439 à 634 millions de francs CFA. Cette dérive s'explique par l'intensification des déplacements liés aux compétitions nationales et internationales, notamment pour accompagner les sélections qualifiées.
« L'année 2025 s'ouvre avec la continuité des activités démarrées sur 2024 », annonce le rapport prospectif. La livraison promise de cars aux clubs concrétisera les engagements pris envers les structures locales, tandis que les équipes U17 qualifiées pour leurs mondiaux bénéficieront d'un accompagnement renforcé.
Cette transformation s'inscrit dans une vision à long terme portée par Yacine Idriss Diallo : « Ensemble, poursuivons les efforts pour bâtir un football ivoirien moderne, inclusif et performant. » Avec 17,7 milliards de patrimoine, la FIF dispose désormais des moyens de ses ambitions.
« Des efforts financiers nous ont permis d'entamer le processus de professionnalisation du corps arbitral », indique le document officiel. Cette réforme vise à hisser les arbitres ivoiriens aux standards internationaux, particulièrement en vue des échéances continentales à venir.
Malgré cette santé financière globale, certains postes restent problématiques. L'organisation de la Ligue 1 affiche un déficit abyssal de 173 millions de francs CFA sur un budget de 174 millions, soit un taux de perte de 99,11%. La faible affluence dans les stades explique cette situation critique.
Les frais de transport ont explosé de 44%, bondissant de 439 à 634 millions de francs CFA. Cette dérive s'explique par l'intensification des déplacements liés aux compétitions nationales et internationales, notamment pour accompagner les sélections qualifiées.
« L'année 2025 s'ouvre avec la continuité des activités démarrées sur 2024 », annonce le rapport prospectif. La livraison promise de cars aux clubs concrétisera les engagements pris envers les structures locales, tandis que les équipes U17 qualifiées pour leurs mondiaux bénéficieront d'un accompagnement renforcé.
Cette transformation s'inscrit dans une vision à long terme portée par Yacine Idriss Diallo : « Ensemble, poursuivons les efforts pour bâtir un football ivoirien moderne, inclusif et performant. » Avec 17,7 milliards de patrimoine, la FIF dispose désormais des moyens de ses ambitions.