Damana Pickass, le Front Commun PPA-CI PDCI condamne son arrestation et exige sa libération © Crédit photo DR
Le Front Commun PPA-CI PDCI-RDA a publié ce 5 novembre 2025 un communiqué de presse exprimant son indignation après l'arrestation de Damana Adia Pickass, Co-Coordinateur opérationnel de cette coalition d'opposition.
Le Procureur de la République justifie cette arrestation par des accusations d'"insurrection" et d'"atteinte aux institutions". Le Front Commun PPA-CI PDCI rejette ces charges qu'il qualifie de "péremptoires" et contraires au principe de présomption d'innocence garanti par la Constitution.
"De telles affirmations violent gravement le principe de la présomption d'innocence, protégé par la Constitution et les conventions internationales", indique le communiqué signé par Me Habiba Touré, Porte-Parole du Front Commun PPA-CI PDCI-RDA.
L'opposition rappelle le silence du Procureur sur les violences à Nahio, survenues 48 heures après les déclarations du Président Alassane Ouattara. "Je vous demande d'être vigilants et de surveiller vos quartiers. Les chiens peuvent toujours passer, mais nous devons être prêts à protéger la Côte d'Ivoire", avait déclaré le Chef de l'État.
Ces propos ont précédé des attaques contre des manifestants pacifiques, des enfants et des civils, selon le Front Commun PPA-CI PDCI. "Pourtant, aucune enquête n'a été ouverte, aucun auteur poursuivi", déplore la coalition.
Le communiqué avance un bilan lourd : "plus de 730 personnes ont été tuées, blessées, enlevées ou incarcérées pour avoir exercé un droit garanti par l'article 20 de la Constitution".
Le Front Commun PPA-CI PDCI formule quatre exigences : l'arrêt des poursuites judiciaires contre ses cadres, la libération immédiate de Damana Adia Pickass et de tous les manifestants, la reconnaissance que manifester n'est pas un crime, et un appel à la mobilisation internationale.
"Le Front Commun demeurera aux côtés du peuple ivoirien, dans la défense ferme des libertés publiques et de la démocratie", conclut le document.
Le Procureur de la République justifie cette arrestation par des accusations d'"insurrection" et d'"atteinte aux institutions". Le Front Commun PPA-CI PDCI rejette ces charges qu'il qualifie de "péremptoires" et contraires au principe de présomption d'innocence garanti par la Constitution.
"De telles affirmations violent gravement le principe de la présomption d'innocence, protégé par la Constitution et les conventions internationales", indique le communiqué signé par Me Habiba Touré, Porte-Parole du Front Commun PPA-CI PDCI-RDA.
L'opposition rappelle le silence du Procureur sur les violences à Nahio, survenues 48 heures après les déclarations du Président Alassane Ouattara. "Je vous demande d'être vigilants et de surveiller vos quartiers. Les chiens peuvent toujours passer, mais nous devons être prêts à protéger la Côte d'Ivoire", avait déclaré le Chef de l'État.
Ces propos ont précédé des attaques contre des manifestants pacifiques, des enfants et des civils, selon le Front Commun PPA-CI PDCI. "Pourtant, aucune enquête n'a été ouverte, aucun auteur poursuivi", déplore la coalition.
Le communiqué avance un bilan lourd : "plus de 730 personnes ont été tuées, blessées, enlevées ou incarcérées pour avoir exercé un droit garanti par l'article 20 de la Constitution".
Le Front Commun PPA-CI PDCI formule quatre exigences : l'arrêt des poursuites judiciaires contre ses cadres, la libération immédiate de Damana Adia Pickass et de tous les manifestants, la reconnaissance que manifester n'est pas un crime, et un appel à la mobilisation internationale.
"Le Front Commun demeurera aux côtés du peuple ivoirien, dans la défense ferme des libertés publiques et de la démocratie", conclut le document.





