
Don Mello renforce sa présence dans le Sud-Comoé à Aboisso avant le vote du 25 octobre de la présidentielle © Crédit photo DR
Jeudi 16 octobre, Ahoua Don Mello a choisi Aboisso pour une journée de campagne chargée. Premier arrêt : le palais du Roi de Krindjabo, figure historique du pays. Le candidat n'a pas caché ses intentions. Venir chercher la bénédiction royale, présenter son programme et ancrer sa légitimité dans cette terre symbolique.
« Krindjabo est la mère de la Côte d'Ivoire, c'est ici qu'a été signé le premier traité lors de la conquête du territoire ivoirien. Il est donc tout à fait normal que nous venions saluer le Roi », a expliqué le candidat. Il en a profité pour détailler sa vision : transformer les villes frontalières en pôles de développement comparables à Abidjan. Une promesse de décentralisation qui vise directement les électeurs du Sud-Comoé, souvent oubliés par le pouvoir central.
« Krindjabo est la mère de la Côte d'Ivoire, c'est ici qu'a été signé le premier traité lors de la conquête du territoire ivoirien. Il est donc tout à fait normal que nous venions saluer le Roi », a expliqué le candidat. Il en a profité pour détailler sa vision : transformer les villes frontalières en pôles de développement comparables à Abidjan. Une promesse de décentralisation qui vise directement les électeurs du Sud-Comoé, souvent oubliés par le pouvoir central.
D'Ayamé à Maféré, le marathon électoral
La journée ne s'est pas arrêtée là. Direction Ayamé pour une nouvelle audience royale, suivie de bains de foule dans trois localités : Ayamé, Aboisso et Maféré. Le message du candidat était simple et direct : aller retirer vos cartes d'électeur et voter massivement le 25 octobre.
Cette offensive sur le terrain intervient alors que la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Lancée le 10 octobre, elle prendra fin le 23 octobre. Ahoua Don Mello affronte quatre autres candidats, dont le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-Première dame Simone Ehivet et Jean-Louis Billon.
Cette offensive sur le terrain intervient alors que la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Lancée le 10 octobre, elle prendra fin le 23 octobre. Ahoua Don Mello affronte quatre autres candidats, dont le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-Première dame Simone Ehivet et Jean-Louis Billon.
La CEI pousse au retrait des cartes
Pendant que les candidats sillonnent le pays, la Commission électorale indépendante s'inquiète. Lundi, son président Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a visité plusieurs centres de distribution à Abidjan. Son constat : l'organisation fonctionne, les agents sont mobilisés, mais les électeurs se font attendre.
« L'article 5 du Code électoral dit que c'est l'inscription sur la liste électorale qui vous confère la qualité d'électeur. Et cette qualité est prouvée par la carte d'électeur », a martelé le patron de la CEI. Il appelle les Ivoiriens à montrer le même engouement qu'au moment de l'inscription. « Si vous ne venez pas retirer la carte d'électeur, vous ne pourrez pas voter », a-t-il averti.
Coulibaly-Kuibiert se veut rassurant malgré tout. « C'est une pratique en Côte d'Ivoire. Généralement, les débuts des opérations sont toujours timides », tempère-t-il. La CEI prévoit même une distribution exceptionnelle le jour du scrutin pour ceux qui n'auraient pas récupéré leur carte à temps.
Quelques accrochages ont été signalés dans certains centres de retrait. Des incompréhensions, selon le président de la CEI, qui minimise ces tensions. « Il y a quelques petites échauffourées pour des questions d'incompréhension, mais il faut être logique », reconnaît-il.
Face aux rumeurs de saccage de cartes dans des bureaux de vote, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert se montre catégorique : « S'il y a des cartes qui sont détruites, la Commission électorale indépendante se charge immédiatement d'en éditer. » La sécurité des opérations reste garantie, assure-t-il, malgré ces incidents ponctuels.
Cette carte d'électeur servira pour tout le cycle électoral à venir, incluant les législatives et les sénatoriales. Un document indispensable que la CEI espère voir entre les mains de millions d'Ivoiriens d'ici le 25 octobre.
« L'article 5 du Code électoral dit que c'est l'inscription sur la liste électorale qui vous confère la qualité d'électeur. Et cette qualité est prouvée par la carte d'électeur », a martelé le patron de la CEI. Il appelle les Ivoiriens à montrer le même engouement qu'au moment de l'inscription. « Si vous ne venez pas retirer la carte d'électeur, vous ne pourrez pas voter », a-t-il averti.
Coulibaly-Kuibiert se veut rassurant malgré tout. « C'est une pratique en Côte d'Ivoire. Généralement, les débuts des opérations sont toujours timides », tempère-t-il. La CEI prévoit même une distribution exceptionnelle le jour du scrutin pour ceux qui n'auraient pas récupéré leur carte à temps.
Quelques accrochages ont été signalés dans certains centres de retrait. Des incompréhensions, selon le président de la CEI, qui minimise ces tensions. « Il y a quelques petites échauffourées pour des questions d'incompréhension, mais il faut être logique », reconnaît-il.
Face aux rumeurs de saccage de cartes dans des bureaux de vote, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert se montre catégorique : « S'il y a des cartes qui sont détruites, la Commission électorale indépendante se charge immédiatement d'en éditer. » La sécurité des opérations reste garantie, assure-t-il, malgré ces incidents ponctuels.
Cette carte d'électeur servira pour tout le cycle électoral à venir, incluant les législatives et les sénatoriales. Un document indispensable que la CEI espère voir entre les mains de millions d'Ivoiriens d'ici le 25 octobre.