Casque vissé sur la tête, Amédé Koffi Kouakou  a arpenté le jeudi 30 octobre 2025 trois chantiers du Boulevard Coffi Gadeau. Le ministre de l'Équipement et de l'Entretien Routier voulait voir de ses propres yeux où en sont ces échangeurs qui doivent transformer la circulation dans la capitale économique. École de Police, Riviera 3, Riviera Palmeraie : trois noms, trois sites, trois avancées différentes. 
   
Les directeurs généraux de la DGIR, de l'AGEROUTE et du FER l'accompagnaient dans cette tournée d'inspection. L'objectif affiché ? Vérifier que les délais tiennent et que la qualité est au rendez-vous. Car ces ouvrages, lancés en juin 2023, ont déjà pris dix mois de retard sur le calendrier initial de 33 mois. Un retard que le gouvernement entend désormais limiter.
			 Les directeurs généraux de la DGIR, de l'AGEROUTE et du FER l'accompagnaient dans cette tournée d'inspection. L'objectif affiché ? Vérifier que les délais tiennent et que la qualité est au rendez-vous. Car ces ouvrages, lancés en juin 2023, ont déjà pris dix mois de retard sur le calendrier initial de 33 mois. Un retard que le gouvernement entend désormais limiter.
Un chantier qui prend de l'avance
					 Premier arrêt à l'École de Police, où les ouvriers s'activent sur un pont de 170 mètres. Ici, les nouvelles sont plutôt bonnes : 60,94 % des travaux sont terminés. Le tablier bi-caisson mixte acier-béton prend forme progressivement, et la structure en 2x3 voies commence à ressortir du sol.  
   
« Nous envisageons une livraison dans le courant de 2026 », a confirmé l'un des responsables du projet sur place. À ce rythme, cet échangeur pourrait bien être le premier des trois à entrer en service. Les entreprises japonaises SHIMIZU Corporation et TOA Corporation, associées à JFE Engineering, poussent la cadence.
			 « Nous envisageons une livraison dans le courant de 2026 », a confirmé l'un des responsables du projet sur place. À ce rythme, cet échangeur pourrait bien être le premier des trois à entrer en service. Les entreprises japonaises SHIMIZU Corporation et TOA Corporation, associées à JFE Engineering, poussent la cadence.
Riviera 3 et Palmeraie à la traîne
					 Le constat est tout autre sur les deux autres sites. À Riviera 3 comme à Riviera Palmeraie, le compteur affiche 34,52 % d'avancement. Pas de quoi pavoiser. Le chantier de Riviera 3 prévoit un pont de 221 mètres réparti sur cinq travées, tandis que celui de Palmeraie s'étendra sur 266 mètres et six travées. 
   
Les équipes tablent sur une livraison au premier trimestre 2027 pour Riviera 3. Riviera Palmeraie devrait, elle, être achevée en 2026. Mais ces échéances dépendront de l'accélération des travaux dans les prochains mois. Le ministre n'a pas caché son impatience de voir ces projets aboutir.
   
Ces trois échangeurs représentent un investissement considérable. Le gouvernement ivoirien s'est associé à la Japan International Cooperation Agency (JICA) pour boucler le financement. Le MEER assure la maîtrise d'ouvrage, tandis que l'AGEROUTE gère la délégation. La supervision technique revient au bureau d'études INGEROSEC Corporation.
   
« L'État veut doter Abidjan d'infrastructures modernes », a rappelé le ministre Kouakou lors de sa visite. L'ambition est claire : fluidifier le trafic dans une ville où les embouteillages empoisonnent le quotidien de milliers d'Abidjanais. Ces échangeurs doivent permettre de désengorger des carrefours saturés aux heures de pointe.
   
La livraison échelonnée de ces trois ouvrages entre 2026 et 2027 devrait progressivement transformer la physionomie du Boulevard Coffi Gadeau. Reste à tenir les délais, un défi que le ministre entend relever en multipliant les visites de terrain.
			 Les équipes tablent sur une livraison au premier trimestre 2027 pour Riviera 3. Riviera Palmeraie devrait, elle, être achevée en 2026. Mais ces échéances dépendront de l'accélération des travaux dans les prochains mois. Le ministre n'a pas caché son impatience de voir ces projets aboutir.
Ces trois échangeurs représentent un investissement considérable. Le gouvernement ivoirien s'est associé à la Japan International Cooperation Agency (JICA) pour boucler le financement. Le MEER assure la maîtrise d'ouvrage, tandis que l'AGEROUTE gère la délégation. La supervision technique revient au bureau d'études INGEROSEC Corporation.
« L'État veut doter Abidjan d'infrastructures modernes », a rappelé le ministre Kouakou lors de sa visite. L'ambition est claire : fluidifier le trafic dans une ville où les embouteillages empoisonnent le quotidien de milliers d'Abidjanais. Ces échangeurs doivent permettre de désengorger des carrefours saturés aux heures de pointe.
La livraison échelonnée de ces trois ouvrages entre 2026 et 2027 devrait progressivement transformer la physionomie du Boulevard Coffi Gadeau. Reste à tenir les délais, un défi que le ministre entend relever en multipliant les visites de terrain.
 
			  
 
			  

 







