Échangeurs Riviera 3 et Riviera Palmeraie © Crédit photo DR
Les échangeurs de Riviera 3 et Riviera Palmeraie affichent 34,52 % d'avancement chacun, bien loin des 60,94 % enregistrés à l'École de Police. Le ministre Amédé Koffi Kouakou s'est rendu le jeudi 30 octobre 2025 sur ces deux chantiers du Boulevard Coffi Gadeau pour mesurer l'écart qui se creuse entre les trois sites. Un constat qui interroge sur le respect des délais annoncés.
Les ponts de 221 mètres pour Riviera 3 et 266 mètres pour Riviera Palmeraie progressent au ralenti depuis le lancement des travaux en juin 2023. Les équipes japonaises de SHIMIZU Corporation, TOA Corporation et JFE Engineering peinent à tenir la cadence. Le ministre, accompagné des directeurs généraux de la DGIR, de l'AGEROUTE et du FER, a multiplié les questions sur place.
Les ponts de 221 mètres pour Riviera 3 et 266 mètres pour Riviera Palmeraie progressent au ralenti depuis le lancement des travaux en juin 2023. Les équipes japonaises de SHIMIZU Corporation, TOA Corporation et JFE Engineering peinent à tenir la cadence. Le ministre, accompagné des directeurs généraux de la DGIR, de l'AGEROUTE et du FER, a multiplié les questions sur place.
Des livraisons décalées dans le temps
Ce pont à tablier bi-caisson mixte acier-béton, réparti sur cinq travées en 2x3 voies, accumule déjà plusieurs mois de décalage. Riviera Palmeraie devrait, elle, être livrée en 2026 avec ses six travées, mais le taux d'avancement actuel laisse planer le doute.
Le projet initial de 33 mois a déjà été prolongé de 10 mois pour l'ensemble des trois échangeurs. Ce retard pèse sur le budget et complique la planification urbaine. Le gouvernement ivoirien et la Japan International Cooperation Agency (JICA), qui cofinancent l'opération, attendent des résultats concrets. Le MEER assure la maîtrise d'ouvrage tandis que l'AGEROUTE gère la délégation, sous le contrôle technique d'INGEROSEC Corporation.
Ces deux échangeurs doivent pourtant désengorger des carrefours saturés aux heures de pointe. Les Abidjanais qui traversent quotidiennement Riviera 3 et Riviera Palmeraie connaissent les bouchons interminables. Le ministre Kouakou a rappelé jeudi que l'État veut « doter Abidjan d'infrastructures modernes pour améliorer la fluidité du trafic ». Mais entre les promesses et la réalité du terrain, l'écart reste important. Les riverains devront encore patienter avant de voir ces ouvrages changer leur quotidien.
Le projet initial de 33 mois a déjà été prolongé de 10 mois pour l'ensemble des trois échangeurs. Ce retard pèse sur le budget et complique la planification urbaine. Le gouvernement ivoirien et la Japan International Cooperation Agency (JICA), qui cofinancent l'opération, attendent des résultats concrets. Le MEER assure la maîtrise d'ouvrage tandis que l'AGEROUTE gère la délégation, sous le contrôle technique d'INGEROSEC Corporation.
Ces deux échangeurs doivent pourtant désengorger des carrefours saturés aux heures de pointe. Les Abidjanais qui traversent quotidiennement Riviera 3 et Riviera Palmeraie connaissent les bouchons interminables. Le ministre Kouakou a rappelé jeudi que l'État veut « doter Abidjan d'infrastructures modernes pour améliorer la fluidité du trafic ». Mais entre les promesses et la réalité du terrain, l'écart reste important. Les riverains devront encore patienter avant de voir ces ouvrages changer leur quotidien.
