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Guillaume Soro dément les rumeurs d'empoisonnement

Jeudi 11 Septembre 2025

Guillaume Soro réfute catégoriquement les accusations d'empoisonnement et propose des examens médicaux publics avec Alassane Ouattara.


Guillaume Soro dément les rumeurs d'empoisonnement © Crédit photo DR
Guillaume Soro dément les rumeurs d'empoisonnement © Crédit photo DR
Guillaume Soro sort du silence face aux rumeurs persistantes. L'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne a publié un communiqué ferme ce mercredi pour démentir "catégoriquement" les accusations d'empoisonnement qui circulent massivement sur les réseaux sociaux. Une réaction qui intervient alors que ces allégations prennent de l'ampleur dans l'opinion publique.

Par la voix de son responsable communication Touré Moussa, le leader de Générations et Peuples Solidaires (GPS) assure être "en excellente santé, grâce à Dieu". Plus surprenant, il lance un défi direct au président Alassane Ouattara en proposant des examens médicaux publics réalisés par "un collège indépendant de médecins".

Un défi médical lancé au chef de l'État

"M. Guillaume Kigbafori Soro se déclare pleinement disposé, tout comme M. Alassane Ouattara devrait l'être, à se soumettre à des examens médicaux complets", précise le communiqué. Cette proposition audacieuse vise à "rendre publics" les résultats pour que "chacun soit édifié". Une stratégie politique qui transforme le démenti en offensive contre le pouvoir en place.

L'entourage de Soro justifie cette démarche par un principe démocratique : "gouverner un pays exige que le peuple soit informé de l'état de santé de ceux qui le dirigent ou aspirent à le diriger". Une allusion transparente aux interrogations récurrentes sur la santé du président octogénaire, âgé de 82 ans.

La transparence comme arme politique

Cette sortie médiatique s'inscrit dans la stratégie de reconquête politique de Guillaume Soro, exilé depuis 2019. En réclamant la fin du "secret, du doute et de la manipulation" concernant la santé des dirigeants, il retourne l'accusation contre ses adversaires politiques.

Le timing de ce communiqué interroge également. Publié alors que les spéculations sur sa santé atteignaient leur paroxysme sur internet, il permet à l'opposant de reprendre la main sur le narratif. Les prochains jours révéleront si le pouvoir d'Abidjan répondra à ce défi médical inédit dans le paysage politique ivoirien.

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