L'Ivoirienne Tanella Boni, Prix Tchicaya U Tam’si 2025 © Crédit photo DR
La Côte d’Ivoire s’est distinguée, le lundi 22 septembre 2025, à la 46ᵉ édition du Moussem Culturel International d’Assilah. La poétesse Tanella Boni a été désignée lauréate du Prix Tchicaya U Tam’si 2025, lors de la 13ᵉ édition de ce rendez-vous littéraire. « Ce prix vient saluer la profondeur humaine de son œuvre et sa capacité à interroger l’Afrique contemporaine », a expliqué le président du jury, le Sénégalais Amadou Lamine Sall.
Née à Abidjan en 1954, Tanella Boni est philosophe, romancière et poétesse. Ancienne présidente de l’Union des écrivains de Côte d’Ivoire, elle a publié de nombreux recueils où se croisent identité, condition des femmes et transformations sociales.
Née à Abidjan en 1954, Tanella Boni est philosophe, romancière et poétesse. Ancienne présidente de l’Union des écrivains de Côte d’Ivoire, elle a publié de nombreux recueils où se croisent identité, condition des femmes et transformations sociales.
Un jury unanime
Le jury, composé notamment du poète marocain Nabil Mansar et de l’écrivain ivoirien Mohamed Nda, a tranché après plusieurs délibérations. Tous ont salué « une œuvre singulière, sobre et dense, qui explore la mémoire et l’avenir des sociétés africaines ».
La poétesse est déjà récipiendaire de distinctions prestigieuses : le Prix Ahmadou Kourouma (2005), le Prix Théophile Gautier de l’Académie française (2018) ou encore le Prix du Festival international de poésie francophone (2023).
Dans ses textes, Tanella Boni mêle esthétique et engagement social. « La poésie, dit-elle, doit rester une parole vivante, capable de relier l’intime et le collectif ». Son œuvre a traversé les frontières, traduite et célébrée bien au-delà de la Côte d’Ivoire.
La remise officielle du prix est prévue le 9 octobre 2025 à Assilah, en présence de nombreux écrivains et critiques. Tanella Boni devient la deuxième poétesse ivoirienne honorée de cette distinction, qui depuis 1988 met en valeur des figures de la poésie africaine et de la diaspora.
La poétesse est déjà récipiendaire de distinctions prestigieuses : le Prix Ahmadou Kourouma (2005), le Prix Théophile Gautier de l’Académie française (2018) ou encore le Prix du Festival international de poésie francophone (2023).
Dans ses textes, Tanella Boni mêle esthétique et engagement social. « La poésie, dit-elle, doit rester une parole vivante, capable de relier l’intime et le collectif ». Son œuvre a traversé les frontières, traduite et célébrée bien au-delà de la Côte d’Ivoire.
La remise officielle du prix est prévue le 9 octobre 2025 à Assilah, en présence de nombreux écrivains et critiques. Tanella Boni devient la deuxième poétesse ivoirienne honorée de cette distinction, qui depuis 1988 met en valeur des figures de la poésie africaine et de la diaspora.