
Budget 2025 de la Côte d'Ivoire : 100,1% de réalisation au 1er semestre avec 8243,5 milliards FCFA © Crédit photo DR
Le budget de la Côte d'Ivoire affiche une santé financière robuste au premier semestre 2025. Les chiffres présentés par Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, révèlent une mobilisation de ressources de 8243,5 milliards FCFA contre 8236 milliards initialement prévus. Cette performance traduit une gestion rigoureuse des finances publiques dans un contexte économique africain contrasté.
Ces résultats positionnent la Côte d'Ivoire parmi les bons élèves de la sous-région en matière de discipline budgétaire. Le ministre de la Communication s'est exprimé lors du Conseil des ministres du 17 septembre dernier au Palais présidentiel d'Abidjan-Plateau. L'exécutif ivoirien mise sur cette dynamique pour consolider sa crédibilité auprès des partenaires financiers internationaux.
Ces résultats positionnent la Côte d'Ivoire parmi les bons élèves de la sous-région en matière de discipline budgétaire. Le ministre de la Communication s'est exprimé lors du Conseil des ministres du 17 septembre dernier au Palais présidentiel d'Abidjan-Plateau. L'exécutif ivoirien mise sur cette dynamique pour consolider sa crédibilité auprès des partenaires financiers internationaux.
Les recettes dépassent les attentes
Le gouvernement ivoirien peut se féliciter de cette mobilisation exemplaire des ressources publiques. Les 3649 milliards FCFA de recettes budgétaires, complétés par 4594,5 milliards de ressources de trésorerie, témoignent de l'efficacité de la politique fiscale. Cette collecte dépasse même les objectifs fixés en début d'année.
L'administration fiscale ivoirienne a intensifié ses efforts de recouvrement, particulièrement auprès des grandes entreprises et du secteur informel. Les réformes entreprises depuis 2020 commencent à porter leurs fruits, offrant à l'État des marges de manœuvre budgétaires appréciables. Le secteur privé contribue désormais davantage aux finances publiques.
L'administration fiscale ivoirienne a intensifié ses efforts de recouvrement, particulièrement auprès des grandes entreprises et du secteur informel. Les réformes entreprises depuis 2020 commencent à porter leurs fruits, offrant à l'État des marges de manœuvre budgétaires appréciables. Le secteur privé contribue désormais davantage aux finances publiques.
L'investissement public maintenu
Les dépenses d'investissement représentent 1717 milliards FCFA sur les 1838,3 milliards programmés, soit 93,4% d'exécution. Ce niveau satisfaisant permet à la Côte d'Ivoire de poursuivre ses ambitions de développement infrastructurel. Les grands projets routiers, portuaires et énergétiques se déroulent selon le calendrier établi.
Le Plan national de Développement (PND) bénéficie ainsi d'un financement régulier, gage de sa réussite. Les autorités ivoiriennes entendent maintenir cette cadence au second semestre pour respecter leurs engagements internationaux. Le partenariat avec le FMI impose une discipline budgétaire que le pays semble maîtriser parfaitement.
La lutte contre la pauvreté demeure une priorité gouvernementale avec 1978 milliards FCFA alloués, dépassant l'objectif plancher de 1868,6 milliards. Les programmes sociaux spécifiques absorbent quant à eux 526,6 milliards FCFA contre 490,6 milliards prévus. Cette orientation reflète la volonté politique de réduire les inégalités sociales.
L'éducation, la santé et l'emploi des jeunes captent une part croissante du budget national. Ces investissements dans le capital humain constituent un pari sur l'avenir économique du pays. Le gouvernement d'Alassane Ouattara mise sur cette approche pour consolider la stabilité sociale et politique de la nation.
Le Plan national de Développement (PND) bénéficie ainsi d'un financement régulier, gage de sa réussite. Les autorités ivoiriennes entendent maintenir cette cadence au second semestre pour respecter leurs engagements internationaux. Le partenariat avec le FMI impose une discipline budgétaire que le pays semble maîtriser parfaitement.
La lutte contre la pauvreté demeure une priorité gouvernementale avec 1978 milliards FCFA alloués, dépassant l'objectif plancher de 1868,6 milliards. Les programmes sociaux spécifiques absorbent quant à eux 526,6 milliards FCFA contre 490,6 milliards prévus. Cette orientation reflète la volonté politique de réduire les inégalités sociales.
L'éducation, la santé et l'emploi des jeunes captent une part croissante du budget national. Ces investissements dans le capital humain constituent un pari sur l'avenir économique du pays. Le gouvernement d'Alassane Ouattara mise sur cette approche pour consolider la stabilité sociale et politique de la nation.