La CEI a dénoncé le 23 décembre 2025 des fraudes électorales avant les législatives du 27 décembre en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
L'heure est grave pour plusieurs candidats des législatives du 27 décembre 2025 en Côte d'Ivoire. À quatre jours du scrutin prévu samedi 27 décembre, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI), a dénoncé mardi sur la RTI 1 des « irrégularités » qui pourraient coûter cher. Entre falsification de spécimens de bulletins de vote et usage détourné de l'image du chef de l'État, certains aspirants députés jouent avec le feu. L'institution électorale promet de trancher avant vendredi soir.
La campagne pour les législatives Côte d'Ivoire 2025, qui bat son plein depuis le 19 décembre, tourne au vinaigre dans plusieurs circonscriptions. Le ton est monté d'un cran lorsque le patron de la CEI a révélé des manquements au Code électoral qui pourraient entraîner des radiations pures et simples de candidats de la liste définitive. « Le respect de la loi n'est pas négociable », a-t-il martelé, fixant un ultimatum au 26 décembre au matin.
La campagne pour les législatives Côte d'Ivoire 2025, qui bat son plein depuis le 19 décembre, tourne au vinaigre dans plusieurs circonscriptions. Le ton est monté d'un cran lorsque le patron de la CEI a révélé des manquements au Code électoral qui pourraient entraîner des radiations pures et simples de candidats de la liste définitive. « Le respect de la loi n'est pas négociable », a-t-il martelé, fixant un ultimatum au 26 décembre au matin.
Un cas d'école à Liliyo – Okrouyo
Dans la circonscription de Liliyo – Okrouyo, un candidat a trouvé une parade pour contourner son absence d'investiture du PDCI-RDA. N'ayant pas obtenu le feu vert du parti d'opposition, il se présente officiellement comme indépendant. Mais dans les faits, il a reproduit le spécimen de bulletin du candidat investi en modifiant le contenu pour semer le doute dans l'esprit des électeurs.
« Ce candidat utilise le spécimen de bulletin de vote du candidat officiel du PDCI, mais le modifie pour faire croire qu'il est lui-même sous cette bannière ou que l'autre est indépendant », a expliqué Coulibaly-Kuibiert sur le plateau de la télévision nationale. Pour la CEI, il s'agit ni plus ni moins d'une « fraude » administrative caractérisée. Le président de l'institution a rappelé que toucher à un document officiel constitue un « délit de faux et usage de faux, prévu par l'article 311 du Code pénal ».
« Ce candidat utilise le spécimen de bulletin de vote du candidat officiel du PDCI, mais le modifie pour faire croire qu'il est lui-même sous cette bannière ou que l'autre est indépendant », a expliqué Coulibaly-Kuibiert sur le plateau de la télévision nationale. Pour la CEI, il s'agit ni plus ni moins d'une « fraude » administrative caractérisée. Le président de l'institution a rappelé que toucher à un document officiel constitue un « délit de faux et usage de faux, prévu par l'article 311 du Code pénal ».
L'ultimatum de la CEI
Le message est passé : tous les candidats concernés ont jusqu'à vendredi 26 décembre au matin pour retirer leur matériel frauduleux. « Nous avons demandé que cela soit arrêté immédiatement. Nous invitons ce candidat à retirer ce spécimen frauduleux sinon les sanctions vont suivre », a prévenu le patron de la CEI. Il a insisté sur un principe fondamental : « Il ne faut pas créer de confusion dans la tête de l'électeur. Les sigles, les symboles et les intitulés ne doivent pas être similaires au niveau des candidats. »
Au-delà de la falsification de documents, d'autres violations ont été recensées sur le terrain. L'usage de l'image du président de la République sur des affiches de campagne, pourtant formellement interdit, a été constaté dans plusieurs localités. Des véhicules administratifs détournés pour la propagande électorale et la diffusion de fausses nouvelles visant à déstabiliser des adversaires complètent le tableau des infractions.
Le calendrier est désormais fixé. La Commission centrale de la CEI se réunira vendredi pour « statuer sur chaque cas de violation » remonté du terrain. « Le vendredi soir, nous publierons une dernière liste électorale. Elle pourrait voir le retrait des noms de ceux qui auront contrevenu aux dispositions encadrant la campagne », a averti Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Les sanctions ne s'arrêteront pas là : les contrevenants s'exposent également à des poursuites judiciaires et à des peines d'emprisonnement.
À moins de 72 heures du vote pour les législatives Côte d'Ivoire 2025, la tension monte. Les candidats visés savent qu'ils jouent leur avenir politique dans les prochaines heures. Entre respect des règles et tentations de contournement, la CEI a choisi son camp : celui de la transparence du scrutin. Reste à savoir combien de noms disparaîtront de la liste définitive vendredi soir, à quelques heures du jour J.
Au-delà de la falsification de documents, d'autres violations ont été recensées sur le terrain. L'usage de l'image du président de la République sur des affiches de campagne, pourtant formellement interdit, a été constaté dans plusieurs localités. Des véhicules administratifs détournés pour la propagande électorale et la diffusion de fausses nouvelles visant à déstabiliser des adversaires complètent le tableau des infractions.
Le calendrier est désormais fixé. La Commission centrale de la CEI se réunira vendredi pour « statuer sur chaque cas de violation » remonté du terrain. « Le vendredi soir, nous publierons une dernière liste électorale. Elle pourrait voir le retrait des noms de ceux qui auront contrevenu aux dispositions encadrant la campagne », a averti Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Les sanctions ne s'arrêteront pas là : les contrevenants s'exposent également à des poursuites judiciaires et à des peines d'emprisonnement.
À moins de 72 heures du vote pour les législatives Côte d'Ivoire 2025, la tension monte. Les candidats visés savent qu'ils jouent leur avenir politique dans les prochaines heures. Entre respect des règles et tentations de contournement, la CEI a choisi son camp : celui de la transparence du scrutin. Reste à savoir combien de noms disparaîtront de la liste définitive vendredi soir, à quelques heures du jour J.





