La députée RHDP, Adjaratou Traoré casse les codes de la campagne électorale ivoirienne
Ce dimanche 12 octobre, la députée de Koumassi a organisé le premier meeting virtuel de l'histoire présidentielle du pays. Objectif : rallier la jeunesse connectée autour du candidat du RHDP, Alassane Ouattara. Les chiffres donnent le vertige. Plus de 2,5 millions d'interactions et près de 40 000 spectateurs en direct ont suivi l'événement baptisé « Stabilité et croissance : le bilan d'Alassane Ouattara ».
Le timing n'est pas innocent. La présidente des Partisans engagés pour ADO lance sa campagne numérique au lendemain du grand meeting du RHDP à Daloa, dans l'ouest. Pendant qu'Ouattara rassemblait ses militants sur le terrain, sa fidèle alliée investissait les plateformes digitales. « Mon objectif est de sensibiliser les jeunes connectés aux actions du président sortant et les encourager à voter massivement le 25 octobre prochain », explique la députée de la commune sud d'Abidjan.
Le timing n'est pas innocent. La présidente des Partisans engagés pour ADO lance sa campagne numérique au lendemain du grand meeting du RHDP à Daloa, dans l'ouest. Pendant qu'Ouattara rassemblait ses militants sur le terrain, sa fidèle alliée investissait les plateformes digitales. « Mon objectif est de sensibiliser les jeunes connectés aux actions du président sortant et les encourager à voter massivement le 25 octobre prochain », explique la députée de la commune sud d'Abidjan.
Une stratégie qui bouscule
L'élue de Koumassi veut prouver que la mobilisation politique ne se limite plus aux stades bondés et aux cortèges de véhicules. Les réseaux sociaux deviennent un champ de bataille électoral à part entière. Loin des discours institutionnels figés, Adjaratou Traoré adopte un ton direct. Elle « parle au cœur des internautes », insistant sur le fait que « la stabilité n'est pas un slogan : c'est un héritage collectif, le socle des ambitions de la jeunesse et de l'émancipation des femmes ».
La députée rappelle le parcours du président sortant depuis quinze ans. Elle loue « un symbole de stabilité féconde et de croissance » qui a permis à la Côte d'Ivoire de retrouver son leadership international après la grave crise postélectorale de 2010-2011. Cette période sanglante reste dans toutes les mémoires. Plus de 3 000 morts, une économie au ralenti, un pays divisé. Le contraste avec la situation actuelle sert d'argument électoral.
La députée rappelle le parcours du président sortant depuis quinze ans. Elle loue « un symbole de stabilité féconde et de croissance » qui a permis à la Côte d'Ivoire de retrouver son leadership international après la grave crise postélectorale de 2010-2011. Cette période sanglante reste dans toutes les mémoires. Plus de 3 000 morts, une économie au ralenti, un pays divisé. Le contraste avec la situation actuelle sert d'argument électoral.
Une campagne à cinq
La campagne officielle a démarré vendredi 10 octobre et s'achèvera le 23 octobre à minuit. Cinq candidats se disputent le fauteuil présidentiel. Face à Alassane Ouattara, porte-étendard du RHDP, se dressent l'ex-Première dame Simone Ehivet, Ahoua Don-Mello, Jean-Louis Billon et Henriette Lagou. Chacun déploie sa stratégie pour convaincre les électeurs.
L'initiative digitale d'Adjaratou Traoré marque peut-être un tournant. En misant sur les nouvelles technologies, la députée cible une génération hyper-connectée, souvent délaissée par les meetings traditionnels. Cette approche numérique permet aussi de contourner les contraintes logistiques des rassemblements physiques et de toucher simultanément des milliers de personnes dans tout le pays. Reste à savoir si cette mobilisation virtuelle se traduira dans les urnes le 25 octobre.
L'initiative digitale d'Adjaratou Traoré marque peut-être un tournant. En misant sur les nouvelles technologies, la députée cible une génération hyper-connectée, souvent délaissée par les meetings traditionnels. Cette approche numérique permet aussi de contourner les contraintes logistiques des rassemblements physiques et de toucher simultanément des milliers de personnes dans tout le pays. Reste à savoir si cette mobilisation virtuelle se traduira dans les urnes le 25 octobre.