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Le Centre National de Radiothérapie de Grand-Bassam achevé à 90%

Jeudi 5 Juin 2025

Le Centre National de Radiothérapie, de Radiologie et d'Oncologie Médicale (CNROM) de Grand-Bassam, un projet ambitieux du gouvernement ivoirien, est désormais achevé à 90%.


Centre National de Radiothérapie de Bassam © Crédit photo DR
Centre National de Radiothérapie de Bassam © Crédit photo DR
Le Centre National de Radiothérapie, de Radiologie et d'Oncologie Médicale (CNROM) de Grand-Bassam, un projet ambitieux du gouvernement ivoirien, est désormais achevé à 90%. Situé à moins de 40 km d'Abidjan, ce centre a pour objectif de révolutionner la prise en charge des patients atteints de cancer en Côte d'Ivoire. Pierre Dimba, ministre de la Santé, a récemment visité le chantier et a salué cette avancée significative.

Dans le cadre de la lutte contre le cancer, cette infrastructure vise à devenir le plus grand centre de soins en oncologie du pays, avec une capacité de 200 lits. Cela constitue une étape importante pour un système de santé qui cherche à améliorer l'accès aux soins spécialisés et à offrir un service de qualité.

Une vision pour la santé en Côte d'Ivoire

Le CNROM a été conçu pour répondre aux besoins croissants en matière de soins oncologiques en Côte d'Ivoire. Avec ses 200 lits et six salles d'opération ultramodernes, il se positionne comme un pilier essentiel dans le parcours de soin des patients atteints de cancer. Pierre Dimba a souligné que ce centre sera capable de réaliser des greffes, des biopsies complexes et d'autres interventions avancées, toutes sur un même site.

En intégrant des outils de pointe, tels qu'un PET Scan, cet établissement vise à détecter les cancers à un stade précoce, ce qui est essentiel pour améliorer les taux de survie. Ce dispositif permettra un diagnostic précis, offrant aux médecins un diagnostic précoce avant l'apparition des symptômes cliniques.

Plateforme d'imagerie médicale

Le plateau d'imagerie médicale du CNROM inclura également un équipement complet comportant une IRM, un scanner, une angiographie et une mammographie. La complémentarité entre ces équipements et la médecine nucléaire augmentera la précision des traitements. La prise en charge intégrée proposée ici couvre la radiothérapie, la chimiothérapie, et les soins de support, garantissant un parcours de soin optimal pour chaque patient.

Le ministre de la Santé a mis l'accent sur l'importance de cette infrastructure dans la stratégie nationale de santé. "Avoir un centre d'une telle envergure permet non seulement de soigner les patients, mais aussi de former des professionnels de la santé spécifiquement dans le domaine de l'oncologie", a-t-il déclaré lors de sa visite.

Le CNROM espère changer la façon dont le cancer est pris en charge en Côte d'Ivoire. Les patients bénéficient d’un accès à des soins spécialisés sans avoir à se déplacer à l’étranger. Cela devrait réduire les délais d'attente pour les traitements et améliorer la qualité de vie des malades. Ce projet s'inscrit dans un contexte où le cancer représente une menace croissante pour la santé publique.

Les habitants de Grand-Bassam et des régions environnantes attendent avec impatience l'ouverture du CNROM. Des témoignages de résidents locaux évoquent l'espoir que ce centre pourrait générer des emplois et dynamiser l'économie locale.

Formation et développement

En plus de traiter les patients, le CNROM ambitionne de devenir un lieu de formation pour les futurs médecins et infirmiers spécialisés en oncologie. En intégrant une composante éducative à son fonctionnement, le centre contribuera à développer les compétences nécessaires pour combattre le cancer en Côte d'Ivoire.

La présence d’une équipe multidisciplinaire, composée de médecins, d'infirmiers et de techniciens spécialisés, favorisera également l'amélioration des soins. Cette équipe sera essentielle pour accompagner les patients tout au long de leur parcours.

Alors que le CNROM de Grand-Bassam atteint 90% de réalisation, l'engagement du gouvernement ivoirien en faveur de la santé publique est manifeste. Le centre représente une avancée importante dans la lutte contre les maladies cancéreuses. Les attentes sont élevées, tant pour la qualité des soins que pour les retombées socio-économiques qu’il pourra générer. Ce projet ambitieux témoigne d’une détermination à construire un système de santé solide et accessible, capable de faire face aux défis modernes.

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