Les candidats de présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire sont désormais connus. Ce lundi 8 septembre, la présidente du Conseil constitutionnel Chantal Camara Nanaba a proclamé la liste définitive des prétendants au palais présidentiel d'Abidjan. Sur 60 dossiers initialement déposés, seulement cinq candidatures ont franchi le cap de la validation constitutionnelle.
La proclamation officielle met fin à des semaines de suspense politique. Parmi les candidats retenus figurent le président sortant Alassane Ouattara (RHDP), l'ex-ministre Jean-Louis Billon (CODE), Henriette Lagou (GP-PAIX), l'ancienne Première dame Simone Gbagbo (MGC) et l'indépendant Ahoua Don-Mello Jacob.
La proclamation officielle met fin à des semaines de suspense politique. Parmi les candidats retenus figurent le président sortant Alassane Ouattara (RHDP), l'ex-ministre Jean-Louis Billon (CODE), Henriette Lagou (GP-PAIX), l'ancienne Première dame Simone Gbagbo (MGC) et l'indépendant Ahoua Don-Mello Jacob.
Gbagbo et Thiam écartés
Les exclusions marquent cette validation. Laurent Gbagbo, ex-président de la République, voit sa candidature rejetée pour non-inscription sur les listes électorales. « Pour le PPA-CI, la condamnation de M. Gbagbo pour braquage de la BCEAO est irrégulière », argumente son parti, estimant qu'il devrait relever de la Haute cour de justice.
Tidjane Thiam, ex-dirigeant de Crédit Suisse et président du PDCI, subit le même sort. Son dossier a été jugé irrecevable car il ne possède pas la qualité d'électeur, condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême. Le PDCI avait pourtant demandé une révision de la liste électorale, requête balayée par le Conseil constitutionnel.
Tidjane Thiam, ex-dirigeant de Crédit Suisse et président du PDCI, subit le même sort. Son dossier a été jugé irrecevable car il ne possède pas la qualité d'électeur, condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême. Le PDCI avait pourtant demandé une révision de la liste électorale, requête balayée par le Conseil constitutionnel.
Affi N'Guessan victime de parrainages défaillants
Pascal Affi N'Guessan, président du Front Populaire Ivoirien, n'a pas survécu au couperet constitutionnel. Sa candidature a été déclarée irrecevable en raison de parrainages en double et d'un déficit de 20 504 parrainages validés. Cette élimination prive l'opposition d'une figure historique dans la course présidentielle.
D'autres candidats comme le pasteur Wilfried Amagou Zahui, Antoine Assalé Tiémoko (ADCI) et l'ex-préfet Vincent Toh Bi ont également été écartés pour parrainages insuffisants. La barre des 60 000 parrainages requis s'est révélée infranchissable pour de nombreux prétendants.
La configuration finale dessine une campagne présidentielle resserrée autour de cinq candidats aux profils variés. Alassane Ouattara, 83 ans, brigue un quatrième mandat controversé que l'opposition qualifie « d'anticonstitutionnel ». Face à lui, Jean-Louis Billon représente l'aile rénovatrice du PDCI tandis que Simone Gbagbo incarne la continuité gbagbiste.
Le scrutin présidentiel se déroulera le 25 octobre 2025. Les dossiers de candidature avaient été déposés entre le 1er juillet et le 26 août auprès de la Commission électorale indépendante, qui avait transmis 60 dossiers au Conseil constitutionnel le 29 août dernier.
D'autres candidats comme le pasteur Wilfried Amagou Zahui, Antoine Assalé Tiémoko (ADCI) et l'ex-préfet Vincent Toh Bi ont également été écartés pour parrainages insuffisants. La barre des 60 000 parrainages requis s'est révélée infranchissable pour de nombreux prétendants.
La configuration finale dessine une campagne présidentielle resserrée autour de cinq candidats aux profils variés. Alassane Ouattara, 83 ans, brigue un quatrième mandat controversé que l'opposition qualifie « d'anticonstitutionnel ». Face à lui, Jean-Louis Billon représente l'aile rénovatrice du PDCI tandis que Simone Gbagbo incarne la continuité gbagbiste.
Le scrutin présidentiel se déroulera le 25 octobre 2025. Les dossiers de candidature avaient été déposés entre le 1er juillet et le 26 août auprès de la Commission électorale indépendante, qui avait transmis 60 dossiers au Conseil constitutionnel le 29 août dernier.