Manifestations interdites en Côte d'Ivoire, le GPS de Soro parle d'un "schéma de passage en force" © Crédit photo DR
Le Conseil national de sécurité a tranché le 2 octobre 2025. Toutes les manifestations destinées à contester les décisions du Conseil constitutionnel sont désormais interdites en Côte d'Ivoire. Cette annonce du CNS, présidé par le chef de l'État, vise directement la marche nationale que devaient organiser le PPA-CI et le PDCI le 4 octobre. Pour GPS, cette décision illustre « le verrouillage de l'espace démocratique par la force et la peur ».
Le régime justifie cette interdiction par la prévention de troubles à l'ordre public. Il a lancé l'opération « Espérance », qui mobilise plus de 44 000 membres des Forces de Défense et de Sécurité sur l'ensemble du territoire ivoirien. Ce dispositif massif, présenté comme garant d'une élection apaisée, n'est selon GPS « qu'un instrument de coercition destiné à intimider l'opposition et à dissuader toute contestation citoyenne ».
Le régime justifie cette interdiction par la prévention de troubles à l'ordre public. Il a lancé l'opération « Espérance », qui mobilise plus de 44 000 membres des Forces de Défense et de Sécurité sur l'ensemble du territoire ivoirien. Ce dispositif massif, présenté comme garant d'une élection apaisée, n'est selon GPS « qu'un instrument de coercition destiné à intimider l'opposition et à dissuader toute contestation citoyenne ».
"Lourdes sanctions"
Le président Ouattara multiplie les menaces publiques. Il rappelle régulièrement le caractère définitif et incontestable des décisions du Conseil constitutionnel, promettant « de lourdes sanctions aux opposants ». Pendant ce temps, les militants du RHDP continuent de bénéficier d'autorisations de rassemblement, révélant selon GPS « une application sélective et partisane de la loi ».
À Korhogo, les militants et cadres du RHDP ont été autorisés à organiser une mobilisation de masse sur la voie publique. Cette « marche pour la paix » a reçu le soutien des autorités locales et du pouvoir central. GPS y voit « la preuve d'une discrimination politique en faveur du camp présidentiel », qui accentue les tensions à trois semaines du scrutin.
À Korhogo, les militants et cadres du RHDP ont été autorisés à organiser une mobilisation de masse sur la voie publique. Cette « marche pour la paix » a reçu le soutien des autorités locales et du pouvoir central. GPS y voit « la preuve d'une discrimination politique en faveur du camp présidentiel », qui accentue les tensions à trois semaines du scrutin.
"Un schéma de passage en force"
Pour le parti de Guillaume Soro, l'enjeu dépasse la simple atteinte aux droits de réunion et de manifestation. GPS dénonce « la mise en place d'un schéma de passage en force pour imposer la conservation du pouvoir, au mépris de la Constitution et des principes de l'État de droit ».
Le parti interpelle solennellement le régime : « La répression et la militarisation du climat politique ne conduiront qu'à la confrontation et au chaos. » GPS estime qu'il est « encore temps de choisir le dialogue et de préserver des vies humaines en respectant les libertés fondamentales ».
L'organisation appelle l'ensemble de l'opposition à rester « unie et vigilante » au-delà des divergences idéologiques. « C'est dans l'unité que nous pourrons faire échec aux dérives autoritaires et défendre notre bien commun : une Côte d'Ivoire libre, démocratique et souveraine », conclut GPS dans sa déclaration du 7 octobre.
Avec 44 000 forces de sécurité déployées et des manifestations bloquées, la Côte d'Ivoire s'enfonce dans un climat de tension à moins d'un mois de la présidentielle. L'opposition se retrouve muselée tandis que le parti au pouvoir peut manifester librement.
Le parti interpelle solennellement le régime : « La répression et la militarisation du climat politique ne conduiront qu'à la confrontation et au chaos. » GPS estime qu'il est « encore temps de choisir le dialogue et de préserver des vies humaines en respectant les libertés fondamentales ».
L'organisation appelle l'ensemble de l'opposition à rester « unie et vigilante » au-delà des divergences idéologiques. « C'est dans l'unité que nous pourrons faire échec aux dérives autoritaires et défendre notre bien commun : une Côte d'Ivoire libre, démocratique et souveraine », conclut GPS dans sa déclaration du 7 octobre.
Avec 44 000 forces de sécurité déployées et des manifestations bloquées, la Côte d'Ivoire s'enfonce dans un climat de tension à moins d'un mois de la présidentielle. L'opposition se retrouve muselée tandis que le parti au pouvoir peut manifester librement.