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Le GPS de Guillaume Soro réclame des actes concrets de l'ONU avant la présidentielle 2025

Mardi 7 Octobre 2025

Le parti GPS de Guillaume Soro critique la mission ONU de Leonardo Santos Simão et exige une action internationale ferme pour garantir un scrutin inclusif le 25 octobre.


Le GPS de Guillaume Soro réclame des actes concrets de l'ONU avant la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Le GPS de Guillaume Soro réclame des actes concrets de l'ONU avant la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
À vingt jours du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025, la tension politique monte d'un cran en Côte d'Ivoire. Le parti Générations et Peuples Solidaires affiche sa méfiance envers la énième visite d'un représentant onusien. Leonardo Santos Simão, émissaire spécial du Secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, a multiplié les rencontres avec candidats, institutions électorales et organisations civiles depuis son arrivée dans le pays.

Mais pour GPS, ces consultations diplomatiques ne suffisent plus. Dans une déclaration publiée ce mardi 7 octobre, le parti dénonce « une visite de plus, sans impact réel ». L'organisation politique pointe du doigt l'invalidation de candidatures qu'elle qualifie de « majeures » et l'absence de révision transparente de la liste électorale. Le régime en place organiserait selon GPS « une compétition déséquilibrée » en s'appuyant sur des « artifices juridiques ».

Une communauté internationale inquiète

La présence de M. Simão témoigne de l'inquiétude grandissante des Nations Unies. Le diplomate a échangé aussi bien avec les candidats officiellement retenus qu'avec les figures écartées de la course électorale. Ces consultations révèlent le malaise autour d'un scrutin déjà contesté avant même le jour du vote.

GPS refuse catégoriquement que l'ONU adopte « un rôle d'observateur passif ». Le parti anticipe déjà les condamnations tardives : « prompt à déplorer et condamner après coup, quand les violences auront déjà endeuillé nos populations ». Cette charge frontale vise directement la posture internationale jugée trop timorée face aux dérives démocratiques supposées du pouvoir actuel.

L'appel à une action préventive immédiate

« Prévenir vaut mieux que guérir », martèle GPS dans son communiqué. L'organisation exige du Secrétaire général des Nations Unies qu'il « dépasse les postures diplomatiques » pour « poser des actes concrets en faveur de la démocratie ». Selon le parti, l'histoire récente du pays commande une intervention courageuse et impartiale, loin des déclarations de principe habituelles.

Le spectre d'une crise post-électorale plane sur la Côte d'Ivoire. GPS redoute que le pays ne retombe « dans le cycle infernal des crises électorales » si rien n'est entrepris dès maintenant. Le parti réclame des élections « inclusives, crédibles et apaisées » - trois conditions qu'il juge aujourd'hui non remplies. Les appels à la retenue et à la paix, « aussi nécessaires soient-ils », ne peuvent selon GPS remplacer l'instauration de véritables conditions démocratiques.

La déclaration de GPS, issue de la réunion du cadre restreint du parti dimanche 4 octobre, illustre le climat de défiance qui règne à quelques semaines du scrutin. Reste à savoir si l'ONU saura transformer ses missions d'observation en actions concrètes, ou si la Côte d'Ivoire s'achemine vers une nouvelle séquence de tensions politiques.

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