
Le COJEP de Blé Goudé choisit d'accompagner Simone Gbagbo pour la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Le COJEP a tranché. Réunis samedi 4 octobre 2025 à Yamoussoukro, les 165 délégués présents sur 202 inscrits ont massivement choisi leur camp pour la présidentielle du 25 octobre. Simone Gbagbo remporte 127 voix, soit 77% des suffrages exprimés. Un score sans appel qui place l'ancienne première dame en position de force auprès du parti de Charles Blé Goudé.
Cette convention extraordinaire, présidée par Nogbou Hyacinthe à la Fondation Félix Houphouet Boigny, marque un virage politique net. "Le choix porté sur le candidat Simone Gbagbo" figure désormais dans la motion officielle adoptée par les délégués. Le COJEP promet que ses "militants seront pleinement et entièrement investis dans la campagne électorale pour la victoire du candidat choisi Simone Gbagbo". Un engagement qui bouleverse les équilibres de l'opposition ivoirienne à trois semaines du scrutin.
Cette convention extraordinaire, présidée par Nogbou Hyacinthe à la Fondation Félix Houphouet Boigny, marque un virage politique net. "Le choix porté sur le candidat Simone Gbagbo" figure désormais dans la motion officielle adoptée par les délégués. Le COJEP promet que ses "militants seront pleinement et entièrement investis dans la campagne électorale pour la victoire du candidat choisi Simone Gbagbo". Un engagement qui bouleverse les équilibres de l'opposition ivoirienne à trois semaines du scrutin.
Une rupture assumée avec la CAP-CI
Conséquence directe de ce choix : le COJEP tourne le dos à la Coalition pour l'Alternance Pacifique. Les délégués ont donné mandat à leur président "pour engager la procédure de suspension de la participation du COJEP aux activités de la CAP-CI". La justification avancée ne laisse aucune ambiguïté : "La CAP-CI étant une coalition non idéologique et à but non électoraliste", elle ne correspond plus aux objectifs du parti.
Cette séparation traduit une volonté d'autonomie totale. Le COJEP refuse désormais les contraintes d'une plateforme qui ne partage pas ses ambitions électorales. En se libérant de cette alliance, le parti s'offre une liberté de manœuvre pour déployer sa stratégie de campagne. Un pari risqué dans un contexte où l'union de l'opposition reste fragile, mais assumé par des militants déterminés à peser dans le scrutin.
Cette séparation traduit une volonté d'autonomie totale. Le COJEP refuse désormais les contraintes d'une plateforme qui ne partage pas ses ambitions électorales. En se libérant de cette alliance, le parti s'offre une liberté de manœuvre pour déployer sa stratégie de campagne. Un pari risqué dans un contexte où l'union de l'opposition reste fragile, mais assumé par des militants déterminés à peser dans le scrutin.
Cap sur les législatives et l'unité future
Le COJEP ne limite pas son horizon à la présidentielle. Les délégués ont adopté une motion demandant au président de "prendre les dispositions nécessaires pour la participation du parti aux élections législatives prochaines". Une double offensive électorale qui témoigne d'une ambition parlementaire forte. Le parti veut installer ses députés à l'Assemblée nationale pour incarner une opposition visible et active.
Paradoxe apparent : malgré le soutien affiché à Simone Gbagbo, le COJEP ne ferme pas la porte aux autres candidats. Une motion appelle à "travailler au ralliement des candidats n'allant pas au deuxième tour de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025". Cette stratégie du second tour reconnaît que "le changement ne peut s'obtenir que par un chorus (unité, rassemblement) des candidats de l'opposition". Un pragmatisme électoral qui laisse ouvertes toutes les alliances post-premier tour.
Paradoxe apparent : malgré le soutien affiché à Simone Gbagbo, le COJEP ne ferme pas la porte aux autres candidats. Une motion appelle à "travailler au ralliement des candidats n'allant pas au deuxième tour de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025". Cette stratégie du second tour reconnaît que "le changement ne peut s'obtenir que par un chorus (unité, rassemblement) des candidats de l'opposition". Un pragmatisme électoral qui laisse ouvertes toutes les alliances post-premier tour.
L'engagement total malgré l'absence de Blé Goudé
L'ombre de Charles Blé Goudé plane sur ces décisions. Le président du COJEP, radié des listes électorales suite à une "décision de justice contestée, le condamnant à 20 ans de restriction de ses droits civils et politiques", ne peut lui-même briguer la magistrature suprême. Les délégués ont voté une motion de soutien saluant "la posture responsable" de leur leader et "le sens élevé du patriotisme dont il a fait montre devant cette injustice".
Privé de son candidat naturel, le COJEP transfère son énergie militante sur Simone Gbagbo. Les délégués promettent de "mobiliser les électeurs à exercer leur devoir citoyen par le vote massif" lors du scrutin d'octobre. Un appel à la mobilisation qui engage le parti dans une campagne intensive. Reste à savoir si les 77% obtenus en interne se traduiront par un transfert de voix efficace dans les urnes le 25 octobre prochain.
Privé de son candidat naturel, le COJEP transfère son énergie militante sur Simone Gbagbo. Les délégués promettent de "mobiliser les électeurs à exercer leur devoir citoyen par le vote massif" lors du scrutin d'octobre. Un appel à la mobilisation qui engage le parti dans une campagne intensive. Reste à savoir si les 77% obtenus en interne se traduiront par un transfert de voix efficace dans les urnes le 25 octobre prochain.