Front commun PPA-CI-PDCI, la marche 2 août "annulée" © Crédit photo DR
La marche PPA-CI-PDCI prévue ce samedi 2 août 2025 "annulée". Les autorités ivoiriennes ont interdit ce mardi 29 juillet cette manifestation pacifique organisée par le front commun entre le Parti de Laurent Gbagbo et celui de Tidjane Thiam. L'annonce a été faite lors d'une déclaration officielle à la presse, trois jours seulement avant la date prévue de cette mobilisation.
Cette interdiction intervient dans un contexte politique tendu à moins de trois mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. La manifestation devait permettre aux deux formations politiques d'exiger "des élections transparentes, apaisées et inclusives" selon les organisateurs. Cette décision gouvernementale relance les débats sur la liberté de manifestation en Côte d'Ivoire et l'espace démocratique accordé à l'opposition.
Cette interdiction intervient dans un contexte politique tendu à moins de trois mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. La manifestation devait permettre aux deux formations politiques d'exiger "des élections transparentes, apaisées et inclusives" selon les organisateurs. Cette décision gouvernementale relance les débats sur la liberté de manifestation en Côte d'Ivoire et l'espace démocratique accordé à l'opposition.
Une mobilisation pour la transparence électorale
Le front commun PPACI-PDCI avait mobilisé ses militants autour de revendications démocratiques précises. La marche du 2 août devait porter les voix de l'opposition sur les conditions d'organisation du scrutin présidentiel d'octobre prochain. Les deux partis dénoncent régulièrement les dysfonctionnements du système électoral ivoirien et l'exclusion de plusieurs candidats d'opposition.
Cette manifestation s'inscrivait dans la continuité des contestations politiques qui agitent la Côte d'Ivoire depuis des mois. L'exclusion de figures comme Tidjane Thiam ou Laurent Gbagbo alimente les tensions entre pouvoir et opposition. Le PPACI et le PDCI espéraient faire pression sur les autorités pour obtenir des garanties sur la régularité du processus électoral.
Cette manifestation s'inscrivait dans la continuité des contestations politiques qui agitent la Côte d'Ivoire depuis des mois. L'exclusion de figures comme Tidjane Thiam ou Laurent Gbagbo alimente les tensions entre pouvoir et opposition. Le PPACI et le PDCI espéraient faire pression sur les autorités pour obtenir des garanties sur la régularité du processus électoral.
L'interdiction justifiée
Les autorités ivoiriennes invoquent traditionnellement la préservation de l'ordre public pour interdire les manifestations d'opposition. Cette décision du 29 juillet s'appuie probablement sur les mêmes arguments sécuritaires habituellement avancés par le gouvernement. Le timing de l'interdiction, trois jours avant la date prévue, témoigne de la surveillance étroite exercée sur les activités politiques de l'opposition.
Cette prohibition s'ajoute à la série de restrictions imposées aux partis contestataires ces derniers mois. Plusieurs rassemblements politiques ont été empêchés ou encadrés par les forces de l'ordre, alimentant les critiques sur l'espace démocratique ivoirien. Le front commun PPACI-PDCI devra désormais trouver d'autres moyens d'expression pour porter ses revendications électorales.
Cette interdiction de la marche PPACI-PDCI illustre les difficultés rencontrées par l'opposition ivoirienne pour s'exprimer publiquement. Les deux formations politiques dénoncent régulièrement ce qu'elles considèrent comme un rétrécissement de l'espace démocratique. L'impossibilité de manifester pacifiquement renforce leur argumentaire sur la dérive autoritaire du régime.
Le front commun pourrait désormais privilégier d'autres formes d'action politique pour faire entendre ses revendications. Cette stratégie de contournement des interdictions administratives devient récurrente chez les partis d'opposition ivoiriens. L'enjeu reste de maintenir la pression sur le pouvoir tout en évitant les confrontations directes avec les forces de l'ordre dans un contexte pré-électoral déjà tendu.
Cette prohibition s'ajoute à la série de restrictions imposées aux partis contestataires ces derniers mois. Plusieurs rassemblements politiques ont été empêchés ou encadrés par les forces de l'ordre, alimentant les critiques sur l'espace démocratique ivoirien. Le front commun PPACI-PDCI devra désormais trouver d'autres moyens d'expression pour porter ses revendications électorales.
Cette interdiction de la marche PPACI-PDCI illustre les difficultés rencontrées par l'opposition ivoirienne pour s'exprimer publiquement. Les deux formations politiques dénoncent régulièrement ce qu'elles considèrent comme un rétrécissement de l'espace démocratique. L'impossibilité de manifester pacifiquement renforce leur argumentaire sur la dérive autoritaire du régime.
Le front commun pourrait désormais privilégier d'autres formes d'action politique pour faire entendre ses revendications. Cette stratégie de contournement des interdictions administratives devient récurrente chez les partis d'opposition ivoiriens. L'enjeu reste de maintenir la pression sur le pouvoir tout en évitant les confrontations directes avec les forces de l'ordre dans un contexte pré-électoral déjà tendu.