Thiam révèle au journal Libération les points de son alliance avec Gbagbo © Crédit photo DR
Tidjane Thiam dévoile sa stratégie d'alliance avec Laurent Gbagbo ( Front commun PDCI-PPA-CI) dans une interview accordée au journal français Libération ce 29 juillet 2025. L'ancien banquier, exclu de la course présidentielle, maintient sa mobilisation politique à travers des coalitions d'opposition. Depuis son exil parisien, le président du PDCI-RDA orchestre un rassemblement des forces anti-Ouattara pour peser sur l'élection d'octobre.
Cette sortie médiatique intervient alors que l'opposition ivoirienne cherche à s'organiser face au pouvoir en place. L'ex-ministre du Plan transforme son éviction personnelle en opportunité de fédération des partis contestataires, révélant des chiffres surprenants sur sa popularité maintenue.
Cette sortie médiatique intervient alors que l'opposition ivoirienne cherche à s'organiser face au pouvoir en place. L'ex-ministre du Plan transforme son éviction personnelle en opportunité de fédération des partis contestataires, révélant des chiffres surprenants sur sa popularité maintenue.
Le Front commun PDCI-PPA-CI
"La plus récente coalition est celle qui lie le PDCI au parti de Laurent Gbagbo", confirme Tidjane Thiam dans l'interview. Cette alliance rapproche deux formations longtemps rivales autour de l'objectif commun de battre Alassane Ouattara. Le rapprochement avec l'ancien président, lui aussi écarté du scrutin, témoigne de la recomposition politique en cours.
Cette coalition dépasse les clivages idéologiques traditionnels. "Ce ne sont pas des alliances idéologiques", précise l'opposant. "On peut avoir plusieurs voix et parler d'une même voix." Cette stratégie pragmatique vise à maximiser les chances de l'opposition face à un pouvoir accusé de verrouiller les institutions démocratiques.
Cette coalition dépasse les clivages idéologiques traditionnels. "Ce ne sont pas des alliances idéologiques", précise l'opposant. "On peut avoir plusieurs voix et parler d'une même voix." Cette stratégie pragmatique vise à maximiser les chances de l'opposition face à un pouvoir accusé de verrouiller les institutions démocratiques.
Des parrainages qui dépassent les attentes
Les chiffres révélés dans l'entretien témoignent de la popularité maintenue de Thiam. "Il en faut 40 000 pour être candidat à la présidentielle, j'en ai déjà obtenu plus de 140 000", se félicite-t-il. Ce score de 140 000 parrainages, soit plus de trois fois le minimum requis, dépasse largement les attentes pour un candidat officiellement exclu.
Un sondage commandité par "l'ancien directeur de cabinet de Barack Obama en avril me plaçait en tête d'un éventuel scrutin", révèle encore Thiam dans l'interview. Cette enquête d'opinion montrait également que "deux Ivoiriens sur trois rejetaient un éventuel quatrième mandat d'Alassane Ouattara", renforçant la légitimité de son combat politique.
"Nous continuerons à nous mobiliser. Afin que l'opposition agisse de façon coordonnée", annonce l'ancien banquier. Cette détermination s'appuie sur une organisation rodée qui a permis l'inscription de 940 000 nouveaux électeurs l'an passé. La machine politique PDCI reste donc opérationnelle malgré l'éviction de son leader.
L'objectif reste de "continuer à occuper le terrain" politique selon Thiam. Cette stratégie vise à maintenir la pression sur le pouvoir et à préparer l'après-Ouattara. La coalition avec le PPA-CI de Gbagbo offre une assise plus large à cette opposition qui entend peser sur l'avenir politique ivoirien au-delà de l'élection d'octobre.
Un sondage commandité par "l'ancien directeur de cabinet de Barack Obama en avril me plaçait en tête d'un éventuel scrutin", révèle encore Thiam dans l'interview. Cette enquête d'opinion montrait également que "deux Ivoiriens sur trois rejetaient un éventuel quatrième mandat d'Alassane Ouattara", renforçant la légitimité de son combat politique.
"Nous continuerons à nous mobiliser. Afin que l'opposition agisse de façon coordonnée", annonce l'ancien banquier. Cette détermination s'appuie sur une organisation rodée qui a permis l'inscription de 940 000 nouveaux électeurs l'an passé. La machine politique PDCI reste donc opérationnelle malgré l'éviction de son leader.
L'objectif reste de "continuer à occuper le terrain" politique selon Thiam. Cette stratégie vise à maintenir la pression sur le pouvoir et à préparer l'après-Ouattara. La coalition avec le PPA-CI de Gbagbo offre une assise plus large à cette opposition qui entend peser sur l'avenir politique ivoirien au-delà de l'élection d'octobre.
