La disponibilité des produits sanguins s'améliore progressivement en Côte d'Ivoire. Selon le bilan gouvernemental publié fin 2024, le taux d'approvisionnement national atteint désormais 54 %, contre des niveaux bien inférieurs il y a quelques années. Cette progression, fruit des efforts déployés depuis 2011, marque une avancée dans la prise en charge des malades nécessitant des transfusions. Les autorités sanitaires multiplient les actions pour garantir un accès équitable au sang sur l'ensemble du territoire.
L'accès aux produits sanguins reste un enjeu de santé publique pour des milliers de patients. Les personnes atteintes de drépanocytose, d'anémie ou nécessitant des interventions chirurgicales dépendent directement de ces ressources vitales. Les pénuries enregistrées par le passé obligeaient souvent les familles à chercher des donneurs en urgence ou à débourser des sommes importantes dans certains établissements. La situation évolue aujourd'hui vers plus de stabilité dans l'approvisionnement.
L'accès aux produits sanguins reste un enjeu de santé publique pour des milliers de patients. Les personnes atteintes de drépanocytose, d'anémie ou nécessitant des interventions chirurgicales dépendent directement de ces ressources vitales. Les pénuries enregistrées par le passé obligeaient souvent les familles à chercher des donneurs en urgence ou à débourser des sommes importantes dans certains établissements. La situation évolue aujourd'hui vers plus de stabilité dans l'approvisionnement.
Un tarif unifié qui change la donne
Depuis février 2022, le gouvernement a fixé le prix de cession des poches de sang à 3000 FCFA dans tous les établissements sanitaires, qu'ils soient publics ou privés. Cette mesure vise à stopper les pratiques de surenchère observées auparavant. Dans certaines structures, les patients payaient jusqu'à 25 000 FCFA pour une seule poche. L'uniformisation tarifaire s'applique désormais sur tout le territoire ivoirien.
Les bénéficiaires de cette réforme témoignent d'un réel soulagement. « Je déboursais 25 000 FCFA il y a quelques années pour acheter du sang. Aujourd'hui, je ne m'inquiète plus. Le prix de la poche me convient », confie Léonie Konan, atteinte de drépanocytose. Son cas illustre celui de nombreux malades chroniques qui nécessitent des transfusions régulières et pour qui le coût représentait un fardeau financier considérable.
Les bénéficiaires de cette réforme témoignent d'un réel soulagement. « Je déboursais 25 000 FCFA il y a quelques années pour acheter du sang. Aujourd'hui, je ne m'inquiète plus. Le prix de la poche me convient », confie Léonie Konan, atteinte de drépanocytose. Son cas illustre celui de nombreux malades chroniques qui nécessitent des transfusions régulières et pour qui le coût représentait un fardeau financier considérable.
Un taux de satisfaction en nette hausse
Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) affiche des résultats encourageants. Entre 2023 et 2024, le taux de satisfaction des besoins nationaux a atteint 94 %. Cette performance s'explique par plusieurs facteurs : l'organisation de campagnes de sensibilisation, l'amélioration des infrastructures de collecte et la mobilisation des donneurs volontaires. Les autorités sanitaires misent sur le développement d'une culture du don de sang dans la population ivoirienne.
Les défis restent néanmoins présents. La disponibilité de 54 % signifie que près de la moitié des besoins ne sont pas encore couverts de manière optimale. Les périodes de forte demande, notamment lors d'épidémies ou d'accidents de grande ampleur, mettent à l'épreuve le système d'approvisionnement. Le gouvernement poursuit ses efforts pour atteindre l'autosuffisance en produits sanguins et répondre pleinement aux attentes des structures de santé du pays.
Les défis restent néanmoins présents. La disponibilité de 54 % signifie que près de la moitié des besoins ne sont pas encore couverts de manière optimale. Les périodes de forte demande, notamment lors d'épidémies ou d'accidents de grande ampleur, mettent à l'épreuve le système d'approvisionnement. Le gouvernement poursuit ses efforts pour atteindre l'autosuffisance en produits sanguins et répondre pleinement aux attentes des structures de santé du pays.






