Mpox ou variole du singe : 2000 morts en Afrique depuis 2024 © Crédit photo DR
Le mpox ou variole du singe continue de frapper l'Afrique avec une violence particulière. Selon Yap Boum II, directeur adjoint des opérations de riposte au CDC Afrique, l'épidémie a provoqué 1987 décès depuis le début de l'année 2024 sur le continent. Ces chiffres, communiqués lors d'un point de presse virtuel jeudi soir, témoignent de l'ampleur de cette crise sanitaire qui touche désormais 29 pays africains.
Paradoxalement, cette annonce intervient au moment où l'Organisation mondiale de la Santé a décidé de lever le statut d'urgence sanitaire internationale le 5 septembre 2025. Une décision qui interroge sur la cohérence des politiques de santé publique mondiale face aux réalités africaines.
Paradoxalement, cette annonce intervient au moment où l'Organisation mondiale de la Santé a décidé de lever le statut d'urgence sanitaire internationale le 5 septembre 2025. Une décision qui interroge sur la cohérence des politiques de santé publique mondiale face aux réalités africaines.
Des chiffres qui parlent d'eux-mêmes
Les données du CDC Afrique révèlent l'ampleur de la propagation : 185 994 cas recensés depuis l'an dernier, dont 51 969 confirmés en laboratoire. L'année 2025 s'annonce particulièrement difficile avec déjà 105 697 cas identifiés, dépassant largement les 80 297 cas signalés sur l'ensemble de l'année 2024.
Le mpox, anciennement appelé variole du singe, se transmet par les fluides corporels, les gouttelettes respiratoires ou des matériaux contaminés, provoquant fièvre, éruptions cutanées et ganglions enflés.
Malgré ce bilan alarmant, le CDC Afrique observe une "baisse continue" des cas confirmés et suspects ces dernières semaines. Le nombre moyen hebdomadaire de cas confirmés a reculé de 52%, passant de 1441 à la mi-mai à 695 au cours des cinq dernières semaines. Cette amélioration suit un pic atteint en mai dernier.
Cette tendance positive a sans doute pesé dans la décision de l'OMS de lever l'urgence sanitaire internationale, une qualification accordée en août 2024 peu après que le CDC Afrique eut déclaré l'épidémie comme "urgence de sécurité sanitaire continentale".
Le mpox, anciennement appelé variole du singe, se transmet par les fluides corporels, les gouttelettes respiratoires ou des matériaux contaminés, provoquant fièvre, éruptions cutanées et ganglions enflés.
Malgré ce bilan alarmant, le CDC Afrique observe une "baisse continue" des cas confirmés et suspects ces dernières semaines. Le nombre moyen hebdomadaire de cas confirmés a reculé de 52%, passant de 1441 à la mi-mai à 695 au cours des cinq dernières semaines. Cette amélioration suit un pic atteint en mai dernier.
Cette tendance positive a sans doute pesé dans la décision de l'OMS de lever l'urgence sanitaire internationale, une qualification accordée en août 2024 peu après que le CDC Afrique eut déclaré l'épidémie comme "urgence de sécurité sanitaire continentale".
