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PDCI, demande de la tenue d'un bureau politique sur la candidature de Thiam avant octobre 2025

Lundi 11 Août 2025

Pascal Brou Koffi a réclamé ce 11 août des réponses urgentes sur la candidature de Tidjane Thiam à la présidentielle ivoirienne et demande la tenue d'un bureau politique avant octobre 2025.


PDCI, demande de la tenue d'un bureau politique sur la candidature de Thiam avant octobre 2025 © Crédit photo DR
PDCI, demande de la tenue d'un bureau politique sur la candidature de Thiam avant octobre 2025 © Crédit photo DR
La tenue d'un bureau politique avant octobre 2025 retentit dans les rangs du PDCI. Pascal Brou Koffi, coordinateur de la Coalition nationale pour la paix au sein du parti, lance un ultimatum à deux semaines de la clôture des candidatures présidentielles. Le cadre du parti historique exige des éclaircissements sur la stratégie électorale de Tidjane Thiam.

Les tensions internes s'accentuent au sein de la formation politique. Entre rumeurs de nouvelle convention et absence du président-candidat sur les listes électorales, l'incertitude plane sur la participation du PDCI à l'échéance d'octobre 2025. Cette situation divise les militants et interroge l'opposition ivoirienne sur sa capacité à présenter un front uni.

Des questions pressantes

« Face à la situation actuelle, plusieurs sujets d'inquiétudes méritent des réponses urgentes et responsables », déclare Pascal Brou Koffi lors de sa sortie médiatique. Le coordinateur pointe du doigt quatre problématiques concrètes qui paralysent l'action du parti.

L'absence de Tidjane Thiam sur la liste électorale constitue le premier point d'achoppement. Comment le président-candidat peut-il briguer la magistrature suprême sans figurer officiellement parmi les électeurs ? Cette anomalie administrative soulève des interrogations légitimes sur la recevabilité de sa candidature. Par ailleurs, l'emprisonnement de cadres et de jeunes militants complique la mobilisation sur le terrain.

L'urgence d'un bureau politique

Le statu quo actuel menace directement la cohésion partisane selon Pascal Brou Koffi. « Le silence des instances dirigeantes sème le doute dans l'esprit des militants et des Ivoiriens », observe-t-il avec inquiétude. Cette situation pourrait « hypothéquer l'avenir du PDCI » si aucune décision n'intervient rapidement.

La solution proposée passe par la convocation « urgente d'un bureau politique élargi, qui inclut les forces vives du parti ». Cet espace de concertation permettrait d'apaiser les tensions et d'évaluer les défis actuels. « Il s'agit d'une démarche de responsabilité, non d'une opposition à la direction actuelle », précise le coordinateur pour éviter toute interprétation fractionnelle.

La participation du PDCI au Front commun avec le PPA-CI de Laurent Gbagbo cristallise également les débats internes. Pascal Brou Koffi, favorable à cette alliance, pose néanmoins une condition préalable : « Avant d'aller faire un front commun avec le PPA-CI, on devrait faire un bureau politique ».

Cette approche méthodologique révèle les dysfonctionnements de la gouvernance interne. Comment s'engager dans des négociations externes sans avoir préalablement consulté les instances décisionnelles du parti ? Le coordinateur insiste sur cette cohérence procédurale indispensable à la reconquête du pouvoir d'État.

Dans un geste d'apaisement, Pascal Brou Koffi « demande pardon au président et au gouvernement » pour obtenir la libération des jeunes militants détenus. Il se dit également prêt à rencontrer Jean-Louis Billon, Kakou Guikahué, Valérie Yapo et Tidjane Thiam pour restaurer l'unité partisane avant l'échéance électorale d'octobre 2025.

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