Le PDCI conteste ouvertement la gestion des parrainages pour la présidentielle par la Commission Électorale Indépendante. Me Jean-Chrysostome Blessy, avocat du parti, a livré une charge sévère contre l'institution électorale ce jeudi 26 juin 2025, lors d'une conférence de presse animée avec Brédoumy Soumaïla, porte-parole du parti.
L'offensive juridique du PDCI vise directement les méthodes employées par la CEI. "C'est une procédure de parrainage qu'on veut utiliser comme une méthode d'exclusion", a déclaré Me Blessy, dénonçant une dérive majeure du processus démocratique. Cette sortie fracassante illustre les tensions croissantes autour de l'organisation du scrutin d'octobre prochain.
L'avocat du parti fondé par Houphouët-Boigny interpelle directement l'institution électorale sur ses prérogatives. Il demande à la CEI de ne pas "s'ériger en juge" car "elle n'a pas ce pouvoir", remettant en question la légitimité de certaines de ses décisions dans le processus de validation des candidatures.
L'offensive juridique du PDCI vise directement les méthodes employées par la CEI. "C'est une procédure de parrainage qu'on veut utiliser comme une méthode d'exclusion", a déclaré Me Blessy, dénonçant une dérive majeure du processus démocratique. Cette sortie fracassante illustre les tensions croissantes autour de l'organisation du scrutin d'octobre prochain.
L'avocat du parti fondé par Houphouët-Boigny interpelle directement l'institution électorale sur ses prérogatives. Il demande à la CEI de ne pas "s'ériger en juge" car "elle n'a pas ce pouvoir", remettant en question la légitimité de certaines de ses décisions dans le processus de validation des candidatures.
Une mise en garde au gouvernement
Le PDCI conteste également l'isolement dont il fait l'objet dans l'organisation électorale. Me Blessy a révélé que "son parti n'a été associé à aucune activité de la CEI", dénonçant une marginalisation systématique du principal parti d'opposition. Cette exclusion alimenterait selon lui les dérives constatées.
Face à cette situation, l'avocat du PDCI lance un avertissement direct au gouvernement. "En patriote, je veux demander au gouvernement de faire attention car la CEI est en train de les induire en erreur", a-t-il averti, suggérant une manipulation de l'exécutif par l'institution électorale.
Cette stratégie de Me Blessy vise à isoler la CEI en s'adressant directement au pouvoir. Le juriste tente de créer une fracture entre l'institution électorale et le gouvernement, espérant obtenir des corrections dans la procédure de parrainages.
Face à cette situation, l'avocat du PDCI lance un avertissement direct au gouvernement. "En patriote, je veux demander au gouvernement de faire attention car la CEI est en train de les induire en erreur", a-t-il averti, suggérant une manipulation de l'exécutif par l'institution électorale.
Cette stratégie de Me Blessy vise à isoler la CEI en s'adressant directement au pouvoir. Le juriste tente de créer une fracture entre l'institution électorale et le gouvernement, espérant obtenir des corrections dans la procédure de parrainages.
Le fichier électoral dans le viseur
Le PDCI conteste aussi la gestion du fichier électoral par la CEI. Me Blessy dénonce "l'absence de révision prévue par les textes de la CEI avant le scrutin", réclamant une mise à jour obligatoire. "Il devrait avoir une révision de la liste électorale avant les élections si la CEI respectait sa parole", a-t-il affirmé.
L'avocat tire également la sonnette d'alarme sur l'enrôlement des mineurs et leur intégration automatique sur les listes électorales une fois majeurs. Cette pratique romprait selon lui l'égalité citoyenne. "L'égalité entre les citoyens en Côte d'Ivoire a été rompue", a-t-il indiqué, dénonçant un système à deux vitesses.
Le PDCI conteste enfin le fondement juridique de la procédure de parrainages. Me Blessy met en garde contre les modifications réglementaires : "Vous ne pouvez pas prendre un décret autre que celui de 2020", réclamant le respect du cadre juridique existant.
Cette bataille juridique s'accompagne d'une mobilisation politique. "Nous sommes vigilants, nous restons vigilants", affirme l'avocat, promettant une surveillance active du processus. "On ne lâchera pas la grappe. Par les moyens légaux, nous protesterons et ils reviendront à ce qui est bon pour la Côte d'Ivoire", a-t-il martelé.
Le PDCI transforme ainsi sa contestation en consigne de vote. Me Blessy a conclu par un appel direct à ses militants : "Les militants du PDCI-RDA ne doivent accorder aucun parrainage à un autre candidat que Tidjane Thiam", verrouillant le soutien de son parti à son candidat officiel et privant potentiellement les autres prétendants de signatures dans les bastions du parti au pouvoir sous Houphouët-Boigny.
L'avocat tire également la sonnette d'alarme sur l'enrôlement des mineurs et leur intégration automatique sur les listes électorales une fois majeurs. Cette pratique romprait selon lui l'égalité citoyenne. "L'égalité entre les citoyens en Côte d'Ivoire a été rompue", a-t-il indiqué, dénonçant un système à deux vitesses.
Le PDCI conteste enfin le fondement juridique de la procédure de parrainages. Me Blessy met en garde contre les modifications réglementaires : "Vous ne pouvez pas prendre un décret autre que celui de 2020", réclamant le respect du cadre juridique existant.
Cette bataille juridique s'accompagne d'une mobilisation politique. "Nous sommes vigilants, nous restons vigilants", affirme l'avocat, promettant une surveillance active du processus. "On ne lâchera pas la grappe. Par les moyens légaux, nous protesterons et ils reviendront à ce qui est bon pour la Côte d'Ivoire", a-t-il martelé.
Le PDCI transforme ainsi sa contestation en consigne de vote. Me Blessy a conclu par un appel direct à ses militants : "Les militants du PDCI-RDA ne doivent accorder aucun parrainage à un autre candidat que Tidjane Thiam", verrouillant le soutien de son parti à son candidat officiel et privant potentiellement les autres prétendants de signatures dans les bastions du parti au pouvoir sous Houphouët-Boigny.