
En Côte d'Ivoire, l'OSER révèle que 3600 conducteurs ivoiriens ont un solde nul sur leur permis à points depuis mars 2023 © Crédit photo DR
En Côte d'Ivoire, le permis à points fait des ravages sur les routes ivoiriennes. Étienne Kouakou, Directeur de l'Office de Sécurité Routière (OSER), révèle un bilan préoccupant depuis la mise en application du dispositif le 1er mars 2023. En seulement 27 mois, près de 3600 conducteurs ont épuisé totalement leur capital points, rendant leur permis invalide.
"Nous dénombrons près de 3600 conducteurs qui ont un solde nul à leur permis", déclare le responsable de l'OSER. Cette situation alarmante concerne également 42000 automobilistes ayant perdu entre 2 et 7 points, et 7000 autres avec 8 à 11 points en moins. Face à cette hécatombe, l'organisme lance des stages de récupération pour permettre aux contrevenants de retrouver leurs points perdus.
"Nous dénombrons près de 3600 conducteurs qui ont un solde nul à leur permis", déclare le responsable de l'OSER. Cette situation alarmante concerne également 42000 automobilistes ayant perdu entre 2 et 7 points, et 7000 autres avec 8 à 11 points en moins. Face à cette hécatombe, l'organisme lance des stages de récupération pour permettre aux contrevenants de retrouver leurs points perdus.
Stages de sensibilisation
L'OSER propose désormais une formation spécialisée pour récupérer les points perdus. "Le stage de récupération des points est une formation axée sur la sensibilisation à l'endroit de ceux qui ont commis des infractions en matière de sécurité routière", explique Étienne Kouakou. Cette formation se déroule en trois modules distincts avec des rappels sur les règles de circulation.
"Ce stage se déroule en salle avec un formateur et des auditeurs qui passent en revue les règles de circulation qui sont axées sur les comportements responsables du conducteur", précise le directeur. La formation dure 14 heures réparties sur deux jours consécutifs, soit 7 heures quotidiennes. Pour s'adapter aux contraintes professionnelles, des sessions sont également organisées le samedi.
"Ce stage se déroule en salle avec un formateur et des auditeurs qui passent en revue les règles de circulation qui sont axées sur les comportements responsables du conducteur", précise le directeur. La formation dure 14 heures réparties sur deux jours consécutifs, soit 7 heures quotidiennes. Pour s'adapter aux contraintes professionnelles, des sessions sont également organisées le samedi.
Un dispositif pédagogique
Le bilan révélé par l'OSER interroge sur l'efficacité du système. "C'est une situation qui n'est pas très reluisante si l'on prend en compte le temps assez court et le nombre assez élevé de ceux qui ont perdu des points", reconnaît Étienne Kouakou. Cette hécatombe en si peu de temps soulève des questions sur les habitudes de conduite des Ivoiriens.
"L'esprit du permis à point n'est pas de faire perdre des points, mais d'amener les conducteurs à prendre conscience qu'ils détiennent, à travers ce dispositif, la vie de leur permis entre leurs mains", insiste le responsable. Le dispositif vise avant tout un objectif pédagogique pour responsabiliser les automobilistes sur les dangers de la route.
Étienne Kouakou lance un appel solennel aux conducteurs ivoiriens. "Mon mot de fin est d'appeler les automobilistes, les utilisateurs des engins à moteur qui ont le permis de conduire, et qui sont sur nos routes à beaucoup de prudence", déclare-t-il. L'objectif reste de préserver des vies humaines sur un réseau routier particulièrement meurtrier.
"L'objectif du permis à point n'est pas de retirer des points, mais, il a un effet pédagogique qui est d'amener les conducteurs au respect des règles de circulation", souligne le directeur de l'OSER. Il encourage les automobilistes à "faire preuve de responsabilité dans l'entretien de leur véhicule" et à adopter des "comportements sécuritaires" au quotidien pour éviter l'invalidation définitive de leur permis.
"L'esprit du permis à point n'est pas de faire perdre des points, mais d'amener les conducteurs à prendre conscience qu'ils détiennent, à travers ce dispositif, la vie de leur permis entre leurs mains", insiste le responsable. Le dispositif vise avant tout un objectif pédagogique pour responsabiliser les automobilistes sur les dangers de la route.
Étienne Kouakou lance un appel solennel aux conducteurs ivoiriens. "Mon mot de fin est d'appeler les automobilistes, les utilisateurs des engins à moteur qui ont le permis de conduire, et qui sont sur nos routes à beaucoup de prudence", déclare-t-il. L'objectif reste de préserver des vies humaines sur un réseau routier particulièrement meurtrier.
"L'objectif du permis à point n'est pas de retirer des points, mais, il a un effet pédagogique qui est d'amener les conducteurs au respect des règles de circulation", souligne le directeur de l'OSER. Il encourage les automobilistes à "faire preuve de responsabilité dans l'entretien de leur véhicule" et à adopter des "comportements sécuritaires" au quotidien pour éviter l'invalidation définitive de leur permis.