Les pluies du 20 mai 2025 à Abidjan ont fait de nouvelles victimes dans la commune de Yopougon. Un éboulement de terrain a enseveli trois habitations dans le quartier Mossikro Banco Nord Nematoulaye, provoquant un lourd bilan humain. Selon les informations communiquées par la ministre Myss Belmonde Dogo, "le bilan provisoire fait état de 06 personnes décédées et 07 autres victimes évacuées au CHU de Yopougon".
Les secours, déployés dès les premières heures du drame, poursuivent leurs opérations sur place pour rechercher d'éventuelles autres victimes sous les décombres. Le site, situé dans une zone particulièrement vulnérable aux glissements de terrain, fait l'objet d'une sécurisation pour éviter de nouveaux effondrements. Les autorités locales ont également mobilisé des équipes pour assister les familles touchées et organiser leur relogement temporaire.
Les secours, déployés dès les premières heures du drame, poursuivent leurs opérations sur place pour rechercher d'éventuelles autres victimes sous les décombres. Le site, situé dans une zone particulièrement vulnérable aux glissements de terrain, fait l'objet d'une sécurisation pour éviter de nouveaux effondrements. Les autorités locales ont également mobilisé des équipes pour assister les familles touchées et organiser leur relogement temporaire.
Un phénomène récurrent aux conséquences dramatiques
Cette catastrophe s'inscrit dans une série d'événements similaires qui frappent régulièrement la capitale économique ivoirienne pendant la saison des pluies. En 2024, la Côte d'Ivoire avait déjà enregistré un bilan particulièrement lourd, avec au moins 35 personnes décédées dans des incidents liés aux pluies, dont 32 à Abidjan.
Les quartiers précaires, souvent construits sur des terrains instables ou dans des zones inondables, paient le plus lourd tribut lors de ces catastrophes naturelles. Les constructions anarchiques, l'absence de systèmes d'évacuation adéquats et la déforestation des versants contribuent à aggraver les risques d'éboulements et d'inondations. Les communes de Yopougon, Abobo et Attécoubé, qui concentrent de nombreux quartiers populaires, figurent parmi les zones les plus exposées.
Les quartiers précaires, souvent construits sur des terrains instables ou dans des zones inondables, paient le plus lourd tribut lors de ces catastrophes naturelles. Les constructions anarchiques, l'absence de systèmes d'évacuation adéquats et la déforestation des versants contribuent à aggraver les risques d'éboulements et d'inondations. Les communes de Yopougon, Abobo et Attécoubé, qui concentrent de nombreux quartiers populaires, figurent parmi les zones les plus exposées.
Appel à la vigilance des autorités
Face à cette situation alarmante, les autorités réitèrent leurs appels à la prudence. "La saison des pluies a démarré depuis plusieurs semaines, n'attendons pas le pire, quittons les zones à risques, informons nous et suivons les alertes des autorités compétentes", a exhorté Myss Belmonde Dogo dans son communiqué.
Ce drame relance également le débat sur la politique d'urbanisation et les mesures préventives à adopter. En 2024, le gouvernement avait lancé une politique d'assainissement et procédé à des déguerpissements dans plusieurs quartiers à risque, notamment à Gesco, Banco I et Boribana. Malgré ces initiatives, les catastrophes continuent de se produire, révélant les limites des actions entreprises face à la pression démographique que connaît la métropole abidjanaise.
Suite à ce nouvel incident, les autorités ont annoncé le renforcement du dispositif de surveillance météorologique et d'alerte précoce dans les zones identifiées comme vulnérables. La SODEXAM (Société d'Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique) a déjà émis des alertes pour les prochains jours, appelant à une vigilance particulière dans le district d'Abidjan.
Un plan d'urgence pour l'évacuation préventive des populations vivant dans les zones à haut risque est également en cours d'élaboration. Parallèlement, les services techniques des différentes communes concernées intensifient leurs opérations de curage des caniveaux et de consolidation des talus instables pour limiter les risques de nouveaux glissements de terrain.
Les prévisions météorologiques annonçant des précipitations potentiellement importantes dans les prochaines semaines maintiennent les autorités en état d'alerte. La saison des pluies 2025, qui s'annonce particulièrement intense selon les experts, pourrait encore mettre à rude épreuve les infrastructures urbaines d'Abidjan et la résilience de ses habitants face à ces phénomènes climatiques extrêmes.
Ce drame relance également le débat sur la politique d'urbanisation et les mesures préventives à adopter. En 2024, le gouvernement avait lancé une politique d'assainissement et procédé à des déguerpissements dans plusieurs quartiers à risque, notamment à Gesco, Banco I et Boribana. Malgré ces initiatives, les catastrophes continuent de se produire, révélant les limites des actions entreprises face à la pression démographique que connaît la métropole abidjanaise.
Suite à ce nouvel incident, les autorités ont annoncé le renforcement du dispositif de surveillance météorologique et d'alerte précoce dans les zones identifiées comme vulnérables. La SODEXAM (Société d'Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique) a déjà émis des alertes pour les prochains jours, appelant à une vigilance particulière dans le district d'Abidjan.
Un plan d'urgence pour l'évacuation préventive des populations vivant dans les zones à haut risque est également en cours d'élaboration. Parallèlement, les services techniques des différentes communes concernées intensifient leurs opérations de curage des caniveaux et de consolidation des talus instables pour limiter les risques de nouveaux glissements de terrain.
Les prévisions météorologiques annonçant des précipitations potentiellement importantes dans les prochaines semaines maintiennent les autorités en état d'alerte. La saison des pluies 2025, qui s'annonce particulièrement intense selon les experts, pourrait encore mettre à rude épreuve les infrastructures urbaines d'Abidjan et la résilience de ses habitants face à ces phénomènes climatiques extrêmes.