Présidentielle 2025 : Jean Bonin parles aux leaders de l'opposition © Crédit photo DR
Jean Bonin, président du mouvement FIER, interpelle directement les leaders de l'opposition ivoirienne dans une déclaration ferme. Suite à l'invalidation des candidatures de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan et Tidjane Thiam à la présidentielle d'octobre 2025, le dirigeant politique appelle à abandonner les espoirs de recours internationaux. Son message, empreint de réalisme politique, vise à recentrer les stratégies d'opposition sur le terrain national.
La déclaration de Jean Bonin survient dans un contexte de vives tensions politiques. L'exclusion de ces figures politiques a provoqué "une onde de choc parmi vos militants et au sein de la société ivoirienne", reconnaît-il. Toutefois, le président de FIER prône une approche pragmatique face aux déceptions légitimes de l'opposition. Il estime que les solutions viendront de la mobilisation interne plutôt que des pressions diplomatiques externes.
La déclaration de Jean Bonin survient dans un contexte de vives tensions politiques. L'exclusion de ces figures politiques a provoqué "une onde de choc parmi vos militants et au sein de la société ivoirienne", reconnaît-il. Toutefois, le président de FIER prône une approche pragmatique face aux déceptions légitimes de l'opposition. Il estime que les solutions viendront de la mobilisation interne plutôt que des pressions diplomatiques externes.
Les limites des recours internationaux
Jean Bonin démonte méthodiquement les illusions diplomatiques de l'opposition. "Ni une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, ni une intervention du Congrès américain sollicitée via des lobbyistes, ne pourront réintégrer vos candidatures", affirme-t-il sans détour. Cette analyse s'appuie sur des exemples concrets d'échecs similaires à travers le monde. Il cite notamment les cas d'Israël, de la Russie et du Venezuela, où "des résolutions contraignantes n'ont pas fait plier" ces pays.
Le dirigeant de FIER poursuit sa démonstration en évoquant les limites des pressions américaines. "Ni au Zimbabwe face à Robert Mugabe, ni au Venezuela face à Nicolás Maduro, ni en Guinée, les oppositions n'ont obtenu gain de cause grâce à Washington", souligne-t-il. Cette réalité géopolitique, selon lui, s'explique par le fait que "les grandes puissances privilégient leurs intérêts stratégiques, pas les batailles électorales locales". L'ONU, ajoute-t-il, "n'a pas vocation à dicter le calendrier électoral d'un pays souverain" qui n'est pas en situation de crise ouverte.
Le dirigeant de FIER poursuit sa démonstration en évoquant les limites des pressions américaines. "Ni au Zimbabwe face à Robert Mugabe, ni au Venezuela face à Nicolás Maduro, ni en Guinée, les oppositions n'ont obtenu gain de cause grâce à Washington", souligne-t-il. Cette réalité géopolitique, selon lui, s'explique par le fait que "les grandes puissances privilégient leurs intérêts stratégiques, pas les batailles électorales locales". L'ONU, ajoute-t-il, "n'a pas vocation à dicter le calendrier électoral d'un pays souverain" qui n'est pas en situation de crise ouverte.
Un appel au sursaut politique
Jean Bonin puise dans l'histoire récente du continent africain pour illustrer sa stratégie. Il rappelle qu'en 2000, "c'est la mobilisation interne qui a ouvert la voie à l'alternance" en Côte d'Ivoire. L'exemple burkinabé de 2014 renforce son argumentaire : "c'est la rue qui a fait céder Blaise Compaoré". Au Sénégal en 2012, précise-t-il, "c'est la coalition du M23 qui a empêché Abdoulaye Wade de forcer un troisième mandat".
Ces références historiques alimentent sa conviction que "le rapport de forces se construit sur le terrain, par la mobilisation populaire, l'union stratégique, et l'intelligence politique". Le président de FIER propose trois axes concrets d'action : mobiliser pacifiquement les bases, élaborer un plan B en soutenant un candidat encore en lice, et préparer l'avenir politique. Il insiste sur le fait que "la démocratie n'est pas un rendez-vous unique mais un combat permanent".
La conclusion de Jean Bonin se veut un électrochoc pour l'opposition ivoirienne. "Le peuple ivoirien attend de vous non pas des illusions diplomatiques, mais du courage et une stratégie réaliste", martèle-t-il. Cette exhortation vise à transformer "une défaite juridique en victoire politique" par une approche renouvelée de la contestation démocratique.
Le dirigeant de FIER conclut par un message d'espoir teinté d'exigence : "C'est en Côte d'Ivoire, avec le peuple ivoirien, que se construira votre avenir politique. Pas ailleurs." Cette déclaration pourrait marquer un tournant dans la stratégie de l'opposition, actuellement divisée entre recours judiciaires, pressions internationales et mobilisation populaire. L'impact de cet appel au réalisme reste à mesurer dans les semaines précédant le scrutin présidentiel.
Ces références historiques alimentent sa conviction que "le rapport de forces se construit sur le terrain, par la mobilisation populaire, l'union stratégique, et l'intelligence politique". Le président de FIER propose trois axes concrets d'action : mobiliser pacifiquement les bases, élaborer un plan B en soutenant un candidat encore en lice, et préparer l'avenir politique. Il insiste sur le fait que "la démocratie n'est pas un rendez-vous unique mais un combat permanent".
La conclusion de Jean Bonin se veut un électrochoc pour l'opposition ivoirienne. "Le peuple ivoirien attend de vous non pas des illusions diplomatiques, mais du courage et une stratégie réaliste", martèle-t-il. Cette exhortation vise à transformer "une défaite juridique en victoire politique" par une approche renouvelée de la contestation démocratique.
Le dirigeant de FIER conclut par un message d'espoir teinté d'exigence : "C'est en Côte d'Ivoire, avec le peuple ivoirien, que se construira votre avenir politique. Pas ailleurs." Cette déclaration pourrait marquer un tournant dans la stratégie de l'opposition, actuellement divisée entre recours judiciaires, pressions internationales et mobilisation populaire. L'impact de cet appel au réalisme reste à mesurer dans les semaines précédant le scrutin présidentiel.