Dano Djédjé du PPA-CI chez ministre de l'Intérieur, Vagondo Diomandé © Crédit photo DR
Sébastien Dano Djédjé du PPA-CI frappe à la porte du pouvoir. Le président exécutif du Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) a été reçu ce jeudi 25 septembre par le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, le Général de Corps d'Armée Vagondo Diomandé. Une audience qui intervient à exactement un mois de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025, dans un climat politique particulièrement électrique.
Cette rencontre au sommet se déroule alors que la candidature de Laurent Gbagbo, leader du PPA-CI, a été rejetée par le Conseil constitutionnel le 8 septembre dernier. Sur 60 dossiers de candidature déposés, seuls cinq candidats ont été retenus, dont Alassane Ouattara et Simone Ehivet. Les poids lourds de l'opposition comme Gbagbo et Tidjane Thiam ont vu leurs candidatures déclarées irrecevables.
Cette rencontre au sommet se déroule alors que la candidature de Laurent Gbagbo, leader du PPA-CI, a été rejetée par le Conseil constitutionnel le 8 septembre dernier. Sur 60 dossiers de candidature déposés, seuls cinq candidats ont été retenus, dont Alassane Ouattara et Simone Ehivet. Les poids lourds de l'opposition comme Gbagbo et Tidjane Thiam ont vu leurs candidatures déclarées irrecevables.
Une mission onusienne très active
Parallèlement, la Côte d'Ivoire accueille une mission diplomatique de haut niveau. Leonardo Santos Simão, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, multiplie les rencontres avec les acteurs politiques ivoiriens depuis son arrivée à Abidjan. Le diplomate a notamment échangé lundi 22 septembre avec le bureau de la CEI dirigé par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.
"La Commission électorale indépendante a un rôle clé à jouer" dans l'élection présidentielle, a déclaré Santos Simão à la presse. L'émissaire onusien encourage la CEI à "continuer à faire le travail dans le sens d'avoir des élections apaisées dans le pays". Il insiste sur la nécessité de "donner les explications et la formation, pour que les citoyens comprennent qu'une chose c'est avoir une logique des choses et l'autre c'est ce que la loi prescrit".
L'opposition réclame l'intervention internationale
Pascal Affi N'Guessan, président du FPI et ex-Premier ministre, hausse le ton face à la situation actuelle. Lors de sa rencontre avec Santos Simão, il a appelé l'ONU à "s'engager plus en avant" et demandé que "la situation de la Côte d'Ivoire soit portée devant le Conseil de sécurité de l'ONU". Affi N'Guessan juge la "situation actuelle devenue plus dangereuse".
Le leader du FPI souhaite "qu'une résolution soit prise pour stopper le processus électoral actuel qui va nécessairement, si rien n'est fait, nous conduire à des affrontements". Il prône l'ouverture d'un "processus de dialogue avec l'ensemble des acteurs politiques et les acteurs sociaux pour qu'on puisse garantir des élections inclusives, transparentes et apaisées".
Laurent Gbagbo ne désarme pas malgré le rejet de sa candidature. L'ex-président ivoirien, reçu samedi 20 septembre par l'émissaire onusien à son domicile de Cocody, maintient son opposition frontale au quatrième mandat d'Alassane Ouattara qu'il qualifie d'anticonstitutionnel. "Il ne peut et ne doit pas y avoir de quatrième mandat", a réitéré Gbagbo par la voix de sa porte-parole Me Habiba Touré.
Pour le leader du PPA-CI, "en validant un quatrième mandat anticonstitutionnel et en écartant 55 candidats dont ceux des principaux partis d'opposition, c'est le principe d'égalité devant la loi qui a été foulé aux pieds". L'Internationale socialiste a d'ailleurs exprimé "sa profonde préoccupation face à l'élimination de candidats à la présidentielle, notamment Affi N'Guessan ainsi que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam".
Le leader du FPI souhaite "qu'une résolution soit prise pour stopper le processus électoral actuel qui va nécessairement, si rien n'est fait, nous conduire à des affrontements". Il prône l'ouverture d'un "processus de dialogue avec l'ensemble des acteurs politiques et les acteurs sociaux pour qu'on puisse garantir des élections inclusives, transparentes et apaisées".
Laurent Gbagbo ne désarme pas malgré le rejet de sa candidature. L'ex-président ivoirien, reçu samedi 20 septembre par l'émissaire onusien à son domicile de Cocody, maintient son opposition frontale au quatrième mandat d'Alassane Ouattara qu'il qualifie d'anticonstitutionnel. "Il ne peut et ne doit pas y avoir de quatrième mandat", a réitéré Gbagbo par la voix de sa porte-parole Me Habiba Touré.
Pour le leader du PPA-CI, "en validant un quatrième mandat anticonstitutionnel et en écartant 55 candidats dont ceux des principaux partis d'opposition, c'est le principe d'égalité devant la loi qui a été foulé aux pieds". L'Internationale socialiste a d'ailleurs exprimé "sa profonde préoccupation face à l'élimination de candidats à la présidentielle, notamment Affi N'Guessan ainsi que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam".
