La déclaration de Gbagbo qui appelle à la résistance démocratique contre le RHDP et Ouattara © Crédit photo DR
L'élection présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire deviennent le théâtre d'un affrontement direct avec le pouvoir en place. Ce mercredi 18 septembre, l'ancien président Laurent Gbagbo a organisé sa première conférence de presse depuis sa candidature déclarée. Par la voix de sa porte-parole Me Habiba Touré, il conteste frontalement la décision du Conseil constitutionnel qui a écarté 55 candidats, dont les principales figures de l'opposition.
Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie politique de l'ancien chef d'État. Gbagbo abandonne toute velléité de compromis avec le régime RHDP et appelle ouvertement à "des actions démocratiques et pacifiques" pour "exiger des élections inclusives". Une position qui relance les tensions politiques à quatorze mois du scrutin présidentiel.
Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie politique de l'ancien chef d'État. Gbagbo abandonne toute velléité de compromis avec le régime RHDP et appelle ouvertement à "des actions démocratiques et pacifiques" pour "exiger des élections inclusives". Une position qui relance les tensions politiques à quatorze mois du scrutin présidentiel.
L'opposition écartée des urnes
L'ancien président dénonce une "confiscation" démocratique sans précédent. "En validant un quatrième mandat anticonstitutionnel et en écartant 55 candidats, dont ceux des principaux partis d'opposition, c'est le principe d'égalité devant la loi qui a été foulé aux pieds", fustige-t-il dans sa déclaration. Ces chiffres témoignent de l'ampleur de l'exclusion politique orchestrée selon l'opposition.
Gbagbo révèle avoir mené des "consultations avec de nombreux acteurs politiques" suite à la décision du 8 septembre dernier. Deux stratégies ont émergé : soutenir collectivement l'un des candidats retenus ou résister par "des actions démocratiques". La première option a échoué faute de consensus, les candidats validés n'étant "pas ceux investis par les grands partis politiques du pays".
Gbagbo révèle avoir mené des "consultations avec de nombreux acteurs politiques" suite à la décision du 8 septembre dernier. Deux stratégies ont émergé : soutenir collectivement l'un des candidats retenus ou résister par "des actions démocratiques". La première option a échoué faute de consensus, les candidats validés n'étant "pas ceux investis par les grands partis politiques du pays".
Un face-à-face historique annoncé
L'ancien chef d'État transforme ce scrutin en duel personnel avec Alassane Ouattara. "Le Président Henri Konan Bédié n'est plus. Parmi ceux qui ont eu la charge suprême de conduire la nation, il ne reste désormais que deux hommes : Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara", rappelle-t-il avec gravité. Une formulation qui personnalise l'enjeu électoral et charge ce scrutin d'une dimension historique.
Gbagbo évoque directement leur "dernière confrontation électorale" de 2010, "douloureuse pour la Côte d'Ivoire, précisément parce que la Constitution n'avait pas été respectée". Cette référence aux violences post-électorales qui avaient fait plus de 3000 morts sonne comme un avertissement. L'ancien président appelle son successeur à "transmettre à ce pays une Côte d'Ivoire en paix, réconciliée et respectueuse de ses propres règles".
Gbagbo évoque directement leur "dernière confrontation électorale" de 2010, "douloureuse pour la Côte d'Ivoire, précisément parce que la Constitution n'avait pas été respectée". Cette référence aux violences post-électorales qui avaient fait plus de 3000 morts sonne comme un avertissement. L'ancien président appelle son successeur à "transmettre à ce pays une Côte d'Ivoire en paix, réconciliée et respectueuse de ses propres règles".
L'appel à la mobilisation populaire
L'ancien président hausse le ton contre le régime en place. "Notre véritable adversaire, ce n'est pas tel ou tel candidat : c'est le régime RHDP, avec à sa tête Monsieur Alassane Ouattara, qui semble vouloir transformer la Côte d'Ivoire en un royaume personnel", dénonce-t-il fermement. Cette attaque frontale marque une rupture définitive avec toute logique de dialogue.
Gbagbo mise sur la mobilisation populaire pour contester ce qu'il présente comme une dérive autoritaire. "On n'est jamais plus fort que le peuple. Les régimes qui l'ont oublié, partout dans le monde, ont fini par s'effondrer", lance-t-il en guise d'avertissement au pouvoir. L'ancien président promet que cette conférence de presse "ne sera pas la dernière", annonçant une montée en puissance de sa contestation.
Gbagbo mise sur la mobilisation populaire pour contester ce qu'il présente comme une dérive autoritaire. "On n'est jamais plus fort que le peuple. Les régimes qui l'ont oublié, partout dans le monde, ont fini par s'effondrer", lance-t-il en guise d'avertissement au pouvoir. L'ancien président promet que cette conférence de presse "ne sera pas la dernière", annonçant une montée en puissance de sa contestation.
