Présidentielle ivoirienne 2025 : campagne électorale du 10 au 23 octobre avec 5 candidats © Crédit photo DR
La campagne électorale ivoirienne 2025 se déroulera du 10 au 23 octobre prochain selon le décret publié ce dimanche 7 septembre. Cette période de 13 jours précède le scrutin présidentiel fixé au 25 octobre 2025. Seuls les cinq candidats officiellement validés lundi par le Conseil constitutionnel pourront battre campagne sur l'ensemble du territoire national.
La Commission électorale indépendante avait initialement enregistré environ 60 candidatures pour cette élection présidentielle. La sélection drastique opérée par le Conseil constitutionnel réduit considérablement le nombre de prétendants autorisés à solliciter les suffrages des Ivoiriens. Cette campagne resserrée s'annonce particulièrement intense entre les candidats retenus.
La Commission électorale indépendante avait initialement enregistré environ 60 candidatures pour cette élection présidentielle. La sélection drastique opérée par le Conseil constitutionnel réduit considérablement le nombre de prétendants autorisés à solliciter les suffrages des Ivoiriens. Cette campagne resserrée s'annonce particulièrement intense entre les candidats retenus.
Un calendrier électoral précis
Les résultats provisoires de l'élection présidentielle sont attendus pour fin octobre selon le calendrier électoral dévoilé par la CEI. Les délibérations seront progressivement communiquées par la Commission électorale indépendante sur plusieurs jours consécutifs. Cette procédure étalée vise à garantir la transparence du processus de dépouillement dans l'ensemble des circonscriptions.
En cas de second tour nécessaire, les résultats définitifs seront connus courant novembre. La prestation de serment du président élu est programmée pour le 8 décembre 2025, marquant officiellement le début du nouveau mandat quinquennal. Cette organisation rigoureuse du calendrier électoral encadre strictement les différentes étapes du processus démocratique ivoirien.
En cas de second tour nécessaire, les résultats définitifs seront connus courant novembre. La prestation de serment du président élu est programmée pour le 8 décembre 2025, marquant officiellement le début du nouveau mandat quinquennal. Cette organisation rigoureuse du calendrier électoral encadre strictement les différentes étapes du processus démocratique ivoirien.
Ouattara favori malgré les contestations
Alassane Ouattara, candidat du RHDP au pouvoir, apparaît comme le grand favori de ce scrutin présidentiel d'octobre. Le président sortant, qui brigue un quatrième mandat, bénéficie selon les observateurs "d'un bilan honorable qui plaide largement en sa faveur". L'absence de ses principaux opposants historiques pourrait faciliter sa réélection pour cinq années supplémentaires.
L'éviction de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, deux poids lourds de l'opposition, rebat les cartes de la compétition électorale. Ces exclusions pour défaut d'inscription sur les listes électorales privent l'opposition de figures emblématiques susceptibles de contester sérieusement le pouvoir en place. La configuration finale à cinq candidats dessine une campagne moins disputée qu'initialement prévu.
Les candidats d'opposition validés devront compenser l'absence des ténors écartés. Simone Gbagbo (MGC) porte les espoirs de la mouvance gbagbiste, tandis que Jean-Louis Billon (CODE) représente l'aile dissidente du PDCI. Henriette Lagou (GP-PAIX) et l'indépendant Ahoua Don-Mello Jacob complètent cette liste restreinte de prétendants.
Cette configuration inédite transforme les enjeux de la campagne électorale du 10 au 23 octobre. Les candidats d'opposition devront mobiliser au maximum leurs bases respectives pour espérer créer la surprise face au président sortant. L'absence de primaires ou d'alliances préalables complique leur stratégie de rassemblement face au candidat du pouvoir, bien implanté sur l'ensemble du territoire national.
L'éviction de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, deux poids lourds de l'opposition, rebat les cartes de la compétition électorale. Ces exclusions pour défaut d'inscription sur les listes électorales privent l'opposition de figures emblématiques susceptibles de contester sérieusement le pouvoir en place. La configuration finale à cinq candidats dessine une campagne moins disputée qu'initialement prévu.
Les candidats d'opposition validés devront compenser l'absence des ténors écartés. Simone Gbagbo (MGC) porte les espoirs de la mouvance gbagbiste, tandis que Jean-Louis Billon (CODE) représente l'aile dissidente du PDCI. Henriette Lagou (GP-PAIX) et l'indépendant Ahoua Don-Mello Jacob complètent cette liste restreinte de prétendants.
Cette configuration inédite transforme les enjeux de la campagne électorale du 10 au 23 octobre. Les candidats d'opposition devront mobiliser au maximum leurs bases respectives pour espérer créer la surprise face au président sortant. L'absence de primaires ou d'alliances préalables complique leur stratégie de rassemblement face au candidat du pouvoir, bien implanté sur l'ensemble du territoire national.