
RHDP-CAP-Côte d'Ivoire : "vrai-faux dialogue voulu par un pouvoir" révèle un cadre du GPS de Soro © Crédit photo DR
Le dialogue entre le parti au pouvoir, le RHDP et la Coalition pour l'Alternance Pacifique enflamme le débat politique en Côte d'Ivoire. Michel Zrankayen Diomandé, cadre du GPS de Guillaume Soro, livre une analyse sans concession de cette initiative gouvernementale. Pour lui, cette démarche relève davantage de la stratégie de communication que de la recherche d'un consensus démocratique véritable.
"Le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix au pouvoir, fidèle à sa stratégie de la roublardise politique, tend hypocritement une main qui caresse d'un côté, et serre le poing de l'autre", attaque le responsable politique. Cette sortie révèle les tensions qui traversent l'échiquier politique ivoirien à l'approche des échéances électorales de 2025.
"Le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix au pouvoir, fidèle à sa stratégie de la roublardise politique, tend hypocritement une main qui caresse d'un côté, et serre le poing de l'autre", attaque le responsable politique. Cette sortie révèle les tensions qui traversent l'échiquier politique ivoirien à l'approche des échéances électorales de 2025.
Un simulacre démocratique dénoncé
L'analyse de Michel Zrankayen Diomandé porte sur les contradictions du régime actuel. "Qui peut honnêtement croire qu'un régime qui radie les principaux opposants de la liste électorale, verrouille la Commission Électorale Indépendante, instrumentalise la justice contre ses adversaires et criminalise toute contestation cherche véritablement à construire un dialogue politique sincère ?", interroge-t-il.
Cette critique vise directement la gestion des institutions par le RHDP. Le cadre du GPS souligne que "cette rencontre RHDP-CAPCI n'est ni un tournant, ni une avancée : c'est une opération de façade, destinée à envoyer un signal de bonne volonté à la communauté internationale". Cette position reflète le scepticisme d'une partie de l'opposition face aux initiatives gouvernementales.
Michel Zrankayen Diomandé alerte sur les risques de manipulation de l'opposition. "La cooptation est le levier favori du pouvoir : intégrer quelques visages d'opposants pour neutraliser toute dynamique collective", explique-t-il. Cette stratégie viserait selon lui à "créer l'illusion de concertation pour mieux enterrer l'exigence de rupture".
Le responsable politique énumère les attentes concrètes des Ivoiriens : "la réintégration des candidats exclus comme Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, la libération des prisonniers politiques, la réforme de la CEI et des garanties constitutionnelles pour 2025". Ces revendications constituent selon lui les véritables enjeux du dialogue politique.
Cette critique vise directement la gestion des institutions par le RHDP. Le cadre du GPS souligne que "cette rencontre RHDP-CAPCI n'est ni un tournant, ni une avancée : c'est une opération de façade, destinée à envoyer un signal de bonne volonté à la communauté internationale". Cette position reflète le scepticisme d'une partie de l'opposition face aux initiatives gouvernementales.
Michel Zrankayen Diomandé alerte sur les risques de manipulation de l'opposition. "La cooptation est le levier favori du pouvoir : intégrer quelques visages d'opposants pour neutraliser toute dynamique collective", explique-t-il. Cette stratégie viserait selon lui à "créer l'illusion de concertation pour mieux enterrer l'exigence de rupture".
Le responsable politique énumère les attentes concrètes des Ivoiriens : "la réintégration des candidats exclus comme Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, la libération des prisonniers politiques, la réforme de la CEI et des garanties constitutionnelles pour 2025". Ces revendications constituent selon lui les véritables enjeux du dialogue politique.
Responsabilité de la CAP-CI
L'analyse se concentre sur le rôle de la Coalition pour l'Alternance Pacifique dans ce processus. "La CAPCI a une responsabilité historique. Soit elle incarne l'espoir démocratique d'une alternance crédible, soit elle devient l'otage consentante d'un régime en perte de légitimité", prévient Michel Zrankayen Diomandé.
Il appelle l'opposition à la fermeté : "Elle ne doit participer à aucun processus sans contreparties nettes. Elle ne doit plus se contenter d'être consultée, mais doit imposer ses exigences avec le soutien des bases militantes et de la Société civile." Cette position traduit l'exigence d'une opposition plus combative face au pouvoir.
Michel Zrankayen Diomandé place ce dialogue dans une perspective plus large. "La Côte d'Ivoire est à un tournant. Le pouvoir a montré qu'il était prêt à tout pour conserver le contrôle : manipuler les lois, instrumentaliser la justice, museler les médias, et semer la division", dénonce-t-il.
Face à cette situation, il mise sur la mobilisation citoyenne : "Les Ivoiriens, et particulièrement la jeunesse, ont ouvert les yeux. Ils ne veulent plus de façade, de compromis creux ou de réunions feutrées." Cette lecture politique anticipe les défis électoraux à venir.
Le cadre du GPS conclut par un appel à la responsabilité démocratique : "Le dialogue n'est pas une faveur, c'est une exigence démocratique. Si le pouvoir veut dialoguer, qu'il commence par respecter ses adversaires."
Il appelle l'opposition à la fermeté : "Elle ne doit participer à aucun processus sans contreparties nettes. Elle ne doit plus se contenter d'être consultée, mais doit imposer ses exigences avec le soutien des bases militantes et de la Société civile." Cette position traduit l'exigence d'une opposition plus combative face au pouvoir.
Michel Zrankayen Diomandé place ce dialogue dans une perspective plus large. "La Côte d'Ivoire est à un tournant. Le pouvoir a montré qu'il était prêt à tout pour conserver le contrôle : manipuler les lois, instrumentaliser la justice, museler les médias, et semer la division", dénonce-t-il.
Face à cette situation, il mise sur la mobilisation citoyenne : "Les Ivoiriens, et particulièrement la jeunesse, ont ouvert les yeux. Ils ne veulent plus de façade, de compromis creux ou de réunions feutrées." Cette lecture politique anticipe les défis électoraux à venir.
Le cadre du GPS conclut par un appel à la responsabilité démocratique : "Le dialogue n'est pas une faveur, c'est une exigence démocratique. Si le pouvoir veut dialoguer, qu'il commence par respecter ses adversaires."