RHDP : un congrès en juin pour désigner son candidat présidentiel © Crédit photo DR
Le directoire du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a fixé au 20 et 21 juin 2025 la date de son deuxième congrès ordinaire, qui se tiendra au Parc des Expositions d'Abidjan. Cette annonce a été faite lors de la vingt-septième séance de travail du directoire qui s'est tenue mercredi 30 avril 2025 au siège du parti, sous la présidence de Gilbert Koné Kafana, Haut Représentant du président de la République.
« Ce congrès revêt une importance particulière », souligne le communiqué publié à l'issue de la réunion. Il sera en effet l'occasion de « désigner le candidat du RHDP à la prochaine échéance présidentielle d'octobre 2025 » et de « renouveler le mandat du président à la tête du parti ». Cette échéance intervient alors que le président Alassane Ouattara n'a pas encore officiellement annoncé ses intentions pour le scrutin d'octobre, laissant planer l'incertitude sur une éventuelle candidature à un quatrième mandat.
« Ce congrès revêt une importance particulière », souligne le communiqué publié à l'issue de la réunion. Il sera en effet l'occasion de « désigner le candidat du RHDP à la prochaine échéance présidentielle d'octobre 2025 » et de « renouveler le mandat du président à la tête du parti ». Cette échéance intervient alors que le président Alassane Ouattara n'a pas encore officiellement annoncé ses intentions pour le scrutin d'octobre, laissant planer l'incertitude sur une éventuelle candidature à un quatrième mandat.
Une préparation minutieuse
Pour préparer ce congrès décisif, le directoire a nommé Amédé Kouakou, ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier, à la tête du comité d'organisation. Mariétou Koné, ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, a quant à elle été désignée présidente du comité scientifique. Ces nominations, entérinées par le président du parti, confirment l'importance accordée à cet événement.
Une série de pré-congrès régionaux sera également organisée du 17 mai au 15 juin, dans les 47 coordinations régionales de l'intérieur du pays, puis dans celles du Grand Abidjan. « Les pré-congrès régionaux ont pour objectif de renforcer la mobilisation et d'assurer une large participation des militants et de l'encadrement politique local au deuxième congrès ordinaire du parti », précise le communiqué du directoire, qui a validé un « mode opératoire précis » pour leur tenue.
Ces réunions préparatoires s'inscrivent dans la dynamique de restructuration engagée en février 2022, qui vise à « consolider le pouvoir des militants du parti à la base, dans une approche marquée par une décentralisation de la décision et de l'action au plan local ». Le congrès de juin permettra ainsi de « dresser un bilan de la nouvelle organisation du parti » et de « faire des recommandations pour un renforcement de la position de notre appareil sur l'échiquier politique national ».
Une série de pré-congrès régionaux sera également organisée du 17 mai au 15 juin, dans les 47 coordinations régionales de l'intérieur du pays, puis dans celles du Grand Abidjan. « Les pré-congrès régionaux ont pour objectif de renforcer la mobilisation et d'assurer une large participation des militants et de l'encadrement politique local au deuxième congrès ordinaire du parti », précise le communiqué du directoire, qui a validé un « mode opératoire précis » pour leur tenue.
Ces réunions préparatoires s'inscrivent dans la dynamique de restructuration engagée en février 2022, qui vise à « consolider le pouvoir des militants du parti à la base, dans une approche marquée par une décentralisation de la décision et de l'action au plan local ». Le congrès de juin permettra ainsi de « dresser un bilan de la nouvelle organisation du parti » et de « faire des recommandations pour un renforcement de la position de notre appareil sur l'échiquier politique national ».
Un contexte politique tendu
L'annonce de ce congrès intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, à six mois de l'élection présidentielle. Sans mentionner directement les récentes décisions judiciaires qui ont écarté plusieurs figures de l'opposition de la course présidentielle, le directoire a tenu à réaffirmer « son attachement à la séparation des pouvoirs et à l'indépendance de la justice ».
Le communiqué adresse « de vives félicitations et un soutien indéfectible au président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, qui travaille inlassablement à consolider l'état de droit en Côte d'Ivoire ». Il souligne que « l'action gouvernementale, rigoureusement menée depuis 2011, a conduit à la mise en place d'institutions fortes en redonnant primauté à la loi ».
Dans une allusion à peine voilée aux tensions politiques actuelles, le directoire « en appelle à la responsabilité de la classe politique pour continuer à garantir aux Ivoiriens le climat de paix et la poursuite de notre trajectoire sur la voie du progrès économique et social qui prévaut depuis l'avènement du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême ».
Le RHDP a également annoncé deux rendez-vous internationaux : un atelier de renforcement de capacités assuré par les experts de l'Institut politique Oliver Tambo de l'ANC (African National Congress) du 25 au 30 mai à Abidjan, et une assemblée générale de l'International Démocrate Centriste (IDC), réseau de partis européens partenaires, prévue les 2 et 3 juin 2025. Ces événements témoignent de la volonté du parti présidentiel de consolider ses relations internationales à l'approche des échéances électorales.
Le congrès de juin marquera donc une étape décisive dans la préparation de l'élection présidentielle pour le parti au pouvoir. Si Alassane Ouattara est pressenti pour être reconduit à la tête du RHDP, la question de la candidature du parti à la présidentielle reste entière. Le premier mandat de cinq ans du chef de l'État à la présidence du parti, obtenu lors du premier congrès en janvier 2019, arrive à échéance, nécessitant un renouvellement conformément aux statuts.
L'échéance du 20 juin pourrait ainsi lever le voile sur les intentions d'Alassane Ouattara pour le scrutin d'octobre, alors que plusieurs figures majeures de l'opposition, dont Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, ont été déclarées inéligibles par diverses décisions de justice.
Le communiqué adresse « de vives félicitations et un soutien indéfectible au président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, qui travaille inlassablement à consolider l'état de droit en Côte d'Ivoire ». Il souligne que « l'action gouvernementale, rigoureusement menée depuis 2011, a conduit à la mise en place d'institutions fortes en redonnant primauté à la loi ».
Dans une allusion à peine voilée aux tensions politiques actuelles, le directoire « en appelle à la responsabilité de la classe politique pour continuer à garantir aux Ivoiriens le climat de paix et la poursuite de notre trajectoire sur la voie du progrès économique et social qui prévaut depuis l'avènement du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême ».
Le RHDP a également annoncé deux rendez-vous internationaux : un atelier de renforcement de capacités assuré par les experts de l'Institut politique Oliver Tambo de l'ANC (African National Congress) du 25 au 30 mai à Abidjan, et une assemblée générale de l'International Démocrate Centriste (IDC), réseau de partis européens partenaires, prévue les 2 et 3 juin 2025. Ces événements témoignent de la volonté du parti présidentiel de consolider ses relations internationales à l'approche des échéances électorales.
Le congrès de juin marquera donc une étape décisive dans la préparation de l'élection présidentielle pour le parti au pouvoir. Si Alassane Ouattara est pressenti pour être reconduit à la tête du RHDP, la question de la candidature du parti à la présidentielle reste entière. Le premier mandat de cinq ans du chef de l'État à la présidence du parti, obtenu lors du premier congrès en janvier 2019, arrive à échéance, nécessitant un renouvellement conformément aux statuts.
L'échéance du 20 juin pourrait ainsi lever le voile sur les intentions d'Alassane Ouattara pour le scrutin d'octobre, alors que plusieurs figures majeures de l'opposition, dont Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, ont été déclarées inéligibles par diverses décisions de justice.