Exclusions de Thiam, Gbagbo, Blé Goudé à la présidentielle 2025 : Guillaume Soro passe à l’action, sa déclaration ce mercredi © Crédit photo DR
Guillaume Kigbafori Soro s'apprête à faire une "importante déclaration" ce mercredi 30 avril 2025 à 20h GMT concernant "les éliminations arbitraires de candidats à l'élection présidentielle de 2025". L'ancien président de l'Assemblée nationale, lui-même concerné par ces exclusions, intervient dans un contexte politique tendu, alors que plusieurs figures majeures de l'opposition ont été déclarées inéligibles ces dernières semaines.
Cette prise de parole, annoncée par son service de communication, sera diffusée simultanément sur plusieurs plateformes numériques (Facebook, YouTube GKSTV et X). Elle intervient quelques jours après la radiation des listes électorales de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, une décision qui a provoqué de vives réactions dans le paysage politique ivoirien et ravivé les accusations de verrouillage du processus électoral à six mois du scrutin prévu le 25 octobre 2025.
Cette prise de parole, annoncée par son service de communication, sera diffusée simultanément sur plusieurs plateformes numériques (Facebook, YouTube GKSTV et X). Elle intervient quelques jours après la radiation des listes électorales de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, une décision qui a provoqué de vives réactions dans le paysage politique ivoirien et ravivé les accusations de verrouillage du processus électoral à six mois du scrutin prévu le 25 octobre 2025.
Une opposition décimée par les décisions judiciaires
L'intervention de Guillaume Soro s'inscrit dans un contexte où l'opposition ivoirienne se retrouve considérablement affaiblie par une série d'invalidations juridiques.
Laurent Gbagbo, ancien président (2000-2011), reste quant à lui inéligible en raison d'une condamnation à vingt ans de prison liée à la crise post-électorale de 2010-2011. Bien que gracié en 2022, il demeure privé de ses droits civiques et politiques, ce qui l'exclut de la liste des candidats validés par la Commission électorale indépendante (CEI). Charles Blé Goudé, figure importante de l'opposition et ancien allié de Gbagbo, se trouve dans une situation similaire, écarté du scrutin pour des raisons judiciaires.
Soro lui-même, ancien Premier ministre et ex-chef de la rébellion, fait partie des personnalités politiques déclarées inéligibles, notamment pour son implication présumée dans l'affaire du braquage de la BCEAO et d'autres condamnations. Cette accumulation de décisions judiciaires visant les principales figures de l'opposition constitue le cœur de la contestation qu'il entend porter dans sa déclaration de ce mercredi.
Laurent Gbagbo, ancien président (2000-2011), reste quant à lui inéligible en raison d'une condamnation à vingt ans de prison liée à la crise post-électorale de 2010-2011. Bien que gracié en 2022, il demeure privé de ses droits civiques et politiques, ce qui l'exclut de la liste des candidats validés par la Commission électorale indépendante (CEI). Charles Blé Goudé, figure importante de l'opposition et ancien allié de Gbagbo, se trouve dans une situation similaire, écarté du scrutin pour des raisons judiciaires.
Soro lui-même, ancien Premier ministre et ex-chef de la rébellion, fait partie des personnalités politiques déclarées inéligibles, notamment pour son implication présumée dans l'affaire du braquage de la BCEAO et d'autres condamnations. Cette accumulation de décisions judiciaires visant les principales figures de l'opposition constitue le cœur de la contestation qu'il entend porter dans sa déclaration de ce mercredi.
Les enjeux d'une élection sous tension
Pour de nombreux observateurs, cette série d'éliminations représente un verrouillage du scrutin présidentiel au profit du président sortant Alassane Ouattara. Ce dernier pourrait briguer un quatrième mandat malgré la limite constitutionnelle de deux mandats, dans un paysage politique désormais largement dégagé de ses principaux opposants. Cette situation suscite des interrogations sur la crédibilité et la transparence du processus électoral ivoirien.
La déclaration de Guillaume Soro intervient à un moment stratégique, six mois avant l'échéance électorale du 25 octobre 2025. Elle pourrait préciser la position et les intentions de l'ancien président de l'Assemblée nationale face à ce qu'il qualifie d'"éliminations arbitraires". Les observateurs seront particulièrement attentifs aux solutions ou à la stratégie que Soro pourrait proposer pour contrer ce qu'il perçoit comme des manœuvres politiques destinées à écarter l'opposition.
Le timing de cette intervention est également significatif, quelques jours après l'annonce par le PDCI-RDA de manifestations prévues à partir du 2 mai 2025 pour protester contre la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales. La question d'une éventuelle coordination des forces d'opposition face à cette situation pourrait être abordée durant l'allocution de Soro.
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes à l'approche du scrutin présidentiel, avec une opposition qui dénonce des obstacles juridiques qu'elle estime politiquement motivés. L'intervention de Guillaume Soro ce mercredi soir sera donc scrutée tant pour son analyse de la situation que pour les perspectives d'action qu'il pourrait esquisser face à ce qu'il considère comme un verrouillage du jeu démocratique.
La déclaration de Guillaume Soro intervient à un moment stratégique, six mois avant l'échéance électorale du 25 octobre 2025. Elle pourrait préciser la position et les intentions de l'ancien président de l'Assemblée nationale face à ce qu'il qualifie d'"éliminations arbitraires". Les observateurs seront particulièrement attentifs aux solutions ou à la stratégie que Soro pourrait proposer pour contrer ce qu'il perçoit comme des manœuvres politiques destinées à écarter l'opposition.
Le timing de cette intervention est également significatif, quelques jours après l'annonce par le PDCI-RDA de manifestations prévues à partir du 2 mai 2025 pour protester contre la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales. La question d'une éventuelle coordination des forces d'opposition face à cette situation pourrait être abordée durant l'allocution de Soro.
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes à l'approche du scrutin présidentiel, avec une opposition qui dénonce des obstacles juridiques qu'elle estime politiquement motivés. L'intervention de Guillaume Soro ce mercredi soir sera donc scrutée tant pour son analyse de la situation que pour les perspectives d'action qu'il pourrait esquisser face à ce qu'il considère comme un verrouillage du jeu démocratique.
