Simon Doho sur TV5Monde : "La radiation de Tidjane Thiam est un braquage judiciaire" © Crédit photo DR
La radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale ivoirienne continue de provoquer une onde de choc dans le paysage politique du pays. Dans un entretien accordé à TV5Monde le 2 mai 2025, Simon Doho, président du groupe PDCI à l'Assemblée nationale et conseiller de Tidjane Thiam, a vivement réagi à cette décision qu'il qualifie d'illégale.
Cette affaire intervient à quelques mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, alors que Tidjane Thiam, récemment élu à la tête du PDCI avec 96% des voix, s'était officiellement déclaré candidat. La décision de justice qui l'empêche de figurer sur les listes électorales pourrait compromettre sa candidature.
Cette affaire intervient à quelques mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, alors que Tidjane Thiam, récemment élu à la tête du PDCI avec 96% des voix, s'était officiellement déclaré candidat. La décision de justice qui l'empêche de figurer sur les listes électorales pourrait compromettre sa candidature.
Une justice au service du pouvoir selon le PDCI
« Cette poursuite sans fin de notre candidat, monsieur Cheikh Tidjane Thiam, et de notre parti, est une vraie cabale organisée, orchestrée par le pouvoir en place en Côte d'Ivoire », a déclaré Simon Doho sur le plateau de TV5Monde. Le député pointe notamment des irrégularités procédurales : « La juge qui a prononcé cette décision n'était pas habilitée à le faire. Les plaignants eux-mêmes n'étaient pas aussi habilités à porter ce type de plaintes. »
Face aux accusations d'instrumentalisation de la justice, Simon Doho affirme détenir des preuves évidentes. « Les requérants qui sont venus se plaindre n'avaient pas habilité à porter ce type de plaintes, seul le procureur de la République peut servir d'intermédiaire pour tracer ce dossier », explique-t-il, dénonçant ce qu'il qualifie de « braquage judiciaire ».
Face aux accusations d'instrumentalisation de la justice, Simon Doho affirme détenir des preuves évidentes. « Les requérants qui sont venus se plaindre n'avaient pas habilité à porter ce type de plaintes, seul le procureur de la République peut servir d'intermédiaire pour tracer ce dossier », explique-t-il, dénonçant ce qu'il qualifie de « braquage judiciaire ».
Un risque pour la stabilité du pays
Le conseiller de Tidjane Thiam met en garde contre les conséquences politiques de cette décision. « Je n'ai pas besoin de vous rappeler tout le chemin douloureux que la Côte d'Ivoire a traversé ces dernières années après les crises que nous avons connues en 2010, une crise sanglante, une guerre. Ensuite nous avons connu 2020, là aussi il y a eu des morts. Ce n'est pas responsable d'engager à nouveau la Côte d'Ivoire sur ce chemin », a-t-il averti.
Concernant une éventuelle alternative, Simon Doho a été catégorique : « Il n'y a pas de plan B pour une seule raison. M. Thiam est ivoirien de manière incontestable, il respecte toutes les conditions. Notre plan B, c'est M. Thiam. » Interrogé sur Jean-Louis Billon comme solution de repli, le député a réaffirmé : « M. Thiam est le plan de la Côte d'Ivoire. Le sein de la Côte d'Ivoire qui espère un changement pour prendre un autre chemin. »
Face à cette situation, le PDCI a engagé plusieurs actions. « Notre stratégie d'abord c'est de dénoncer et puis d'avoir tous les recours nécessaires en justice pour pouvoir faire droit à notre candidat de manière à ce qu'il soit réinscrit sur la liste électorale », a expliqué Simon Doho, précisant que les avocats du parti explorent actuellement toutes les voies légales possibles.
Le parti appelle également à une mobilisation populaire, tout en insistant sur son caractère pacifique. « Le PDCI-RDA, c'est un parti de rassemblement. Et la Côte d'Ivoire, aujourd'hui, est rassemblée autour de son candidat. M. Tidjane Thiam mobilise les Ivoiriens, mais nous voulons le faire dans la paix, dans la discipline », a conclu Simon Doho, qui a aussi appelé la communauté internationale à s'intéresser de près à la situation politique en Côte d'Ivoire.
Concernant une éventuelle alternative, Simon Doho a été catégorique : « Il n'y a pas de plan B pour une seule raison. M. Thiam est ivoirien de manière incontestable, il respecte toutes les conditions. Notre plan B, c'est M. Thiam. » Interrogé sur Jean-Louis Billon comme solution de repli, le député a réaffirmé : « M. Thiam est le plan de la Côte d'Ivoire. Le sein de la Côte d'Ivoire qui espère un changement pour prendre un autre chemin. »
Face à cette situation, le PDCI a engagé plusieurs actions. « Notre stratégie d'abord c'est de dénoncer et puis d'avoir tous les recours nécessaires en justice pour pouvoir faire droit à notre candidat de manière à ce qu'il soit réinscrit sur la liste électorale », a expliqué Simon Doho, précisant que les avocats du parti explorent actuellement toutes les voies légales possibles.
Le parti appelle également à une mobilisation populaire, tout en insistant sur son caractère pacifique. « Le PDCI-RDA, c'est un parti de rassemblement. Et la Côte d'Ivoire, aujourd'hui, est rassemblée autour de son candidat. M. Tidjane Thiam mobilise les Ivoiriens, mais nous voulons le faire dans la paix, dans la discipline », a conclu Simon Doho, qui a aussi appelé la communauté internationale à s'intéresser de près à la situation politique en Côte d'Ivoire.