Adjoumani, le porte-parole du RHDP, a dénoncé ce 20 août 2025, Tidjane Thiam pour divulgation d'échanges entre le garde des Sceaux et le PDCI
Tidjane Thiam se retrouve au centre d'une nouvelle polémique après la révélation d'échanges privés entre le garde des Sceaux et la direction du PDCI. Lors de la conférence de presse des "Rendez-vous du RHDP" ce mercredi 20 août à Abidjan, le porte-parole du parti au pouvoir, Adjoumani, a sévèrement critiqué l'ancien dirigeant de Crédit Suisse.
"Ce que Thiam a fait, c'est ce qu'on appelle la divulgation de correspondance. C'est une grave infraction pénale qui est prévue et punie par la loi", a déclaré le ministre d'État porte-parole devant la presse. Cette sortie fait suite à la diffusion récente par un proche de Tidjane Thiam du contenu d'un échange téléphonique entre le ministre de la Justice et le président du PDCI-RDA.
"Ce que Thiam a fait, c'est ce qu'on appelle la divulgation de correspondance. C'est une grave infraction pénale qui est prévue et punie par la loi", a déclaré le ministre d'État porte-parole devant la presse. Cette sortie fait suite à la diffusion récente par un proche de Tidjane Thiam du contenu d'un échange téléphonique entre le ministre de la Justice et le président du PDCI-RDA.
Un comportement "indigne"
Le pouvoir ivoirien dresse un portrait sévère du président du PDCI. "Mon frère Thiam n'a vraiment pas le comportement d'un homme d'État", poursuit Adjoumani, rappelant des précédents similaires. "Souvenez-vous, il avait déjà étalé sur la place publique des prétendues confidences que lui aurait faites le président de la République."
Cette nouvelle information survient dans un contexte politique particulièrement tendu en Côte d'Ivoire autour du certificat de nationalité de Tidjane Thiam. Le porte-parole du RHDP révèle même avoir été personnellement victime de ces pratiques : "Alors que j'étais en communication avec lui au téléphone, il m'a enregistré et il a publié cela."
Cette nouvelle information survient dans un contexte politique particulièrement tendu en Côte d'Ivoire autour du certificat de nationalité de Tidjane Thiam. Le porte-parole du RHDP révèle même avoir été personnellement victime de ces pratiques : "Alors que j'étais en communication avec lui au téléphone, il m'a enregistré et il a publié cela."
Des antécédents à Crédit Suisse évoqués
L'attaque du pouvoir s'étend aux pratiques professionnelles passées de Tidjane Thiam. "Quand il était à Crédit Suisse, il mettait sur écoute ses propres collaborateurs", affirme le ministre d'État, établissant un parallèle entre la gestion de l'institution financière et les méthodes politiques actuelles du candidat de l'opposition.
Ces révélations alimentent les tensions pré-électorales, alors que la campagne pour la présidentielle d'octobre 2025 s'intensifie. Le RHDP, qui doit déposer la candidature d'Alassane Ouattara le 26 août prochain, multiplie les attaques contre ses principaux adversaires politiques.
Ces révélations alimentent les tensions pré-électorales, alors que la campagne pour la présidentielle d'octobre 2025 s'intensifie. Le RHDP, qui doit déposer la candidature d'Alassane Ouattara le 26 août prochain, multiplie les attaques contre ses principaux adversaires politiques.
L'opposition dans le viseur du pouvoir
La conférence de presse du RHDP s'inscrit dans une stratégie plus large de disqualification de l'opposition. Outre Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo fait également l'objet de critiques appuyées pour ses déclarations sur le "quatrième mandat" d'Ouattara.
"Si ce monsieur parvient à avoir une petite parcelle de pouvoir, il va exposer toute la Côte d'Ivoire", avertit le porte-parole gouvernemental. Cette escalade verbale intervient à deux mois du scrutin présidentiel, dans un climat politique déjà marqué par des tensions et des manifestations de l'opposition.
Le dossier de la divulgation d'échanges privés pourrait prendre une dimension judiciaire, le pouvoir brandissant la menace de poursuites pénales contre ceux qui "cassent" ou "tuent" : "Aujourd'hui, si vous cassez, vous payez cash", prévient le RHDP, rappelant que "la justice ivoirienne est en état d'éveil permanent".
"Si ce monsieur parvient à avoir une petite parcelle de pouvoir, il va exposer toute la Côte d'Ivoire", avertit le porte-parole gouvernemental. Cette escalade verbale intervient à deux mois du scrutin présidentiel, dans un climat politique déjà marqué par des tensions et des manifestations de l'opposition.
Le dossier de la divulgation d'échanges privés pourrait prendre une dimension judiciaire, le pouvoir brandissant la menace de poursuites pénales contre ceux qui "cassent" ou "tuent" : "Aujourd'hui, si vous cassez, vous payez cash", prévient le RHDP, rappelant que "la justice ivoirienne est en état d'éveil permanent".