
Accord d'exemption de visa diplomatique entre la France et la Côte d'Ivoire depuis le 1er juin 2025 © Crédit photo DR
L'exemption visa diplomatique entre la France et la Côte d'Ivoire est devenue effective depuis le 1er juin 2025. Signé le 20 janvier dernier à Paris par Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, et Léon Kacou Houadja Adom, son homologue ivoirien, cet accord facilite considérablement les déplacements officiels entre les deux pays. Les détenteurs de passeports diplomatiques pourront désormais séjourner jusqu'à 90 jours sans formalités préalables.
Cette mesure s'inscrit dans le renforcement des relations bilatérales entre Paris et Abidjan. "Les échanges humains et les mouvements migratoires contribuent au rapprochement entre les peuples et leur gestion en partenariat constitue un facteur de développement économique, social et culturel pour les deux États", précise le texte de l'accord publié au Journal officiel français le 18 avril.
Cette mesure s'inscrit dans le renforcement des relations bilatérales entre Paris et Abidjan. "Les échanges humains et les mouvements migratoires contribuent au rapprochement entre les peuples et leur gestion en partenariat constitue un facteur de développement économique, social et culturel pour les deux États", précise le texte de l'accord publié au Journal officiel français le 18 avril.
Séjours de 90 jours autorisés
L'accord couvre l'ensemble du territoire français, y compris l'outre-mer. Les diplomates ivoiriens peuvent désormais entrer sans visa en France métropolitaine, dans les départements et régions d'outre-mer, les collectivités d'outre-mer et la Nouvelle-Calédonie. La réciprocité s'applique pour les diplomates français se rendant en Côte d'Ivoire.
La durée autorisée s'élève à "90 jours sur toute période de 180 jours", que ce soit pour un séjour continu ou plusieurs voyages. Cette flexibilité répond aux besoins des missions diplomatiques qui nécessitent parfois des allers-retours fréquents. Seule condition : les bénéficiaires ne peuvent exercer aucune activité professionnelle, même en tant que travailleur indépendant.
La durée autorisée s'élève à "90 jours sur toute période de 180 jours", que ce soit pour un séjour continu ou plusieurs voyages. Cette flexibilité répond aux besoins des missions diplomatiques qui nécessitent parfois des allers-retours fréquents. Seule condition : les bénéficiaires ne peuvent exercer aucune activité professionnelle, même en tant que travailleur indépendant.
Des garanties strictes exigées
Le passeport diplomatique doit rester valide trois mois après le départ prévu. Cette exigence de validité prolongée constitue une sécurité supplémentaire pour les autorités des deux pays. Les voyageurs doivent également présenter une note verbale ou un ordre de mission délivré par leur administration.
L'échange de spécimens de passeports entre les deux gouvernements garantit la sécurité du dispositif. "Chacune des Parties porte à la connaissance de l'autre toute modification relative à la présentation et aux conditions d'attribution de ces passeports 60 jours au moins avant sa mise en œuvre", stipule l'article IV de l'accord.
L'accord peut être suspendu en cas de problème sécuritaire. Les autorités se réservent le droit d'interrompre temporairement ou définitivement l'exemption si l'intérêt national, la sécurité publique ou l'ordre public sont menacés. Une dégradation de la coopération en matière de réadmission des ressortissants en situation irrégulière peut également justifier une suspension.
Conclu pour deux ans, cet accord témoigne de la volonté des deux pays de "favoriser la circulation de leurs ressortissants titulaires d'un passeport diplomatique". Il peut être renouvelé par simple échange de notes verbales trois mois avant son échéance, facilitant ainsi la continuité des relations diplomatiques franco-ivoiriennes.
L'échange de spécimens de passeports entre les deux gouvernements garantit la sécurité du dispositif. "Chacune des Parties porte à la connaissance de l'autre toute modification relative à la présentation et aux conditions d'attribution de ces passeports 60 jours au moins avant sa mise en œuvre", stipule l'article IV de l'accord.
L'accord peut être suspendu en cas de problème sécuritaire. Les autorités se réservent le droit d'interrompre temporairement ou définitivement l'exemption si l'intérêt national, la sécurité publique ou l'ordre public sont menacés. Une dégradation de la coopération en matière de réadmission des ressortissants en situation irrégulière peut également justifier une suspension.
Conclu pour deux ans, cet accord témoigne de la volonté des deux pays de "favoriser la circulation de leurs ressortissants titulaires d'un passeport diplomatique". Il peut être renouvelé par simple échange de notes verbales trois mois avant son échéance, facilitant ainsi la continuité des relations diplomatiques franco-ivoiriennes.