Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a réagi fermement à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale ivoirienne, un événement qui suscite des tensions à travers le pays. Lors d'une déclaration faite le 4 juin 2025, Sylvestre Emmou, secrétaire exécutif en chef du PDCI, a qualifié cette décision d’« inique », précisant que le parti ne tolérera pas cette exclusion à quelques mois des élections présidentielles.
Des manifestations annoncées
Réuni au siège du PDCI, Emmou a déclaré : « En conséquence, nous annonçons l’organisation de manifestations sur toute l’étendue du territoire national, conformément aux dispositions constitutionnelles, garantissant la liberté d’expression et de rassemblement. » Des marches démocratiques vont ainsi se tenir dans les heures à venir, marquant le début d’une contestation active du PDCI contre cette décision de la Commission électorale indépendante (CEI).
Cette radiation est intervenue après la publication, ce même jour, de la liste électorale définitive, qui a révélé que l'ex-CEO de Crédit Suisse ne figurait pas parmi les candidats. Le PDCI a exprimé son étonnement face à cette exclusion, dénonçant une décision qui selon eux, « consacre la mise en œuvre d’une décision profondément injuste ».
Cette radiation est intervenue après la publication, ce même jour, de la liste électorale définitive, qui a révélé que l'ex-CEO de Crédit Suisse ne figurait pas parmi les candidats. Le PDCI a exprimé son étonnement face à cette exclusion, dénonçant une décision qui selon eux, « consacre la mise en œuvre d’une décision profondément injuste ».
Une décision judiciaire controversée
La justice ivoirienne a ordonné la radiation de Thiam en avril 2025, en précisant qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription sur la liste électorale en 2022. Tidjane Thiam a acquis la nationalité française en 1987, mais a renoncé à son allégeance à cette nation le 19 mars 2025. D'après le magistrat hors hiérarchie Augustin Yao, cette renonciation a permis à Thiam de retrouver automatiquement la nationalité ivoirienne, car il est Ivoirien par filiation.
Cependant, le PDCI juge ce procès « controversé » et catalogue le processus comme un « braquage judiciaire ». Emmou a souligné que cette exclusion illustre une volonté d’éliminer des voix d’opposition sur la scène politique ivoirienne. Il a également noté que d'autres figures de l'opposition, telles que Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Akossi Bendjo, avaient été exclues de la liste électorale.
Cependant, le PDCI juge ce procès « controversé » et catalogue le processus comme un « braquage judiciaire ». Emmou a souligné que cette exclusion illustre une volonté d’éliminer des voix d’opposition sur la scène politique ivoirienne. Il a également noté que d'autres figures de l'opposition, telles que Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et Akossi Bendjo, avaient été exclues de la liste électorale.
Un impact sur la stabilité politique
Cette radiation fait craindre pour l’expression du pluralisme politique en Côte d’Ivoire. Sylvestre Emmou a martelé : « Cette manœuvre anti-démocratique, orchestrée à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, ne garantit pas une atmosphère sereine dans le pays. »
Le PDCI met en lumière les conséquences potentielles de cette décision sur la confiance des citoyens envers le processus électoral. Selon Emmou, cette situation « inquiète sur les risques que l’on fait courir à la paix et à la stabilité du pays ». Le PDCI dénonce par ailleurs une « instrumentalisation de la justice pour éliminer » M. Tidjane Thiam.
Le PDCI appelle ses militants et sympathisants à se mobiliser pour défendre leurs droits et revendiquer une élection juste et équitable. La réponse des Ivoiriens à ces appels à manifester pourrait bien déterminer le climat politique dans les mois à venir, alors que l’élection présidentielle approche.
Le PDCI met en lumière les conséquences potentielles de cette décision sur la confiance des citoyens envers le processus électoral. Selon Emmou, cette situation « inquiète sur les risques que l’on fait courir à la paix et à la stabilité du pays ». Le PDCI dénonce par ailleurs une « instrumentalisation de la justice pour éliminer » M. Tidjane Thiam.
Le PDCI appelle ses militants et sympathisants à se mobiliser pour défendre leurs droits et revendiquer une élection juste et équitable. La réponse des Ivoiriens à ces appels à manifester pourrait bien déterminer le climat politique dans les mois à venir, alors que l’élection présidentielle approche.