Pascal Affi N'Guessan a réagi aux violents affrontements survenus le lundi 19 mai 2025 au siège de la Mutuelle d'Assurance des Taxis-Compteurs d'Abidjan (MATCA), situé au Plateau, quartier des affaires d'Abidjan. L'ancien Premier ministre et leader du Front populaire ivoirien (FPI) a qualifié ces événements de « scène de guerre en plein Plateau » dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux.
« Affrontements, ce lundi 19 mai 2025, entre des éléments des forces de défense et de sécurité et des 'assaillants' au siège de la Matca. De nombreux blessés graves par balles », a rapporté l'homme politique, qui a immédiatement établi un lien avec le contexte électoral actuel. Ces incidents se sont produits lors d'une assemblée générale convoquée pour désigner un directeur général par intérim, en remplacement du directeur général suspendu pour malversations.
« Affrontements, ce lundi 19 mai 2025, entre des éléments des forces de défense et de sécurité et des 'assaillants' au siège de la Matca. De nombreux blessés graves par balles », a rapporté l'homme politique, qui a immédiatement établi un lien avec le contexte électoral actuel. Ces incidents se sont produits lors d'une assemblée générale convoquée pour désigner un directeur général par intérim, en remplacement du directeur général suspendu pour malversations.
Des inquiétudes pour le processus électoral en cours
Dans sa déclaration, Affi N'Guessan a exprimé ses préoccupations quant aux implications politiques de ces violences. Pour lui, ces événements « marquent un tournant dangereux et constituent un message inquiétant pour le processus électoral en cours ». Cette analyse s'inscrit dans un contexte où la Côte d'Ivoire se prépare à des échéances électorales importantes, avec en ligne de mire les élections présidentielles.
L'incident, qui a fait six à sept blessés selon les premiers bilans, s'est déroulé lorsque des hommes armés non identifiés ont fait irruption sur les lieux et ont ouvert le feu sur des sociétaires et manifestants. Ces derniers réclamaient le départ des assaillants afin de tenir leur réunion dans le calme. Des scènes chaotiques ont été filmées et largement partagées sur les réseaux sociaux, montrant des tirs en pleine rue et une panique générale.
L'incident, qui a fait six à sept blessés selon les premiers bilans, s'est déroulé lorsque des hommes armés non identifiés ont fait irruption sur les lieux et ont ouvert le feu sur des sociétaires et manifestants. Ces derniers réclamaient le départ des assaillants afin de tenir leur réunion dans le calme. Des scènes chaotiques ont été filmées et largement partagées sur les réseaux sociaux, montrant des tirs en pleine rue et une panique générale.
Un appel à l'enquête et aux sanctions
Face à cette situation, Pascal Affi N'Guessan a demandé des mesures concrètes. « Une enquête doit être menée et les responsables doivent être identifiés et sanctionnés », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de faire la lumière sur cet événement violent. Cette requête intervient alors que les forces de l'ordre ont rapidement déployé un important dispositif de sécurité autour du siège de la MATCA.
La crise que traverse actuellement la MATCA s'inscrit dans un contexte plus large de tensions. L'arrestation récente de son directeur général pour fraude et détournement de fonds a exacerbé les rivalités entre différents groupes de transporteurs. L'attaque armée est perçue comme une possible tentative de déstabilisation de cette mutuelle qui joue un rôle stratégique dans le secteur du transport urbain à Abidjan.
La réaction d'Affi N'Guessan, en établissant un lien direct entre ces violences sectorielles et le climat électoral, soulève des questions sur l'état de la sécurité en période pré-électorale. Les autorités n'ont pas encore réagi officiellement à ces déclarations, tandis qu'une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs des tirs et comprendre les circonstances exactes de l'incident.
La crise que traverse actuellement la MATCA s'inscrit dans un contexte plus large de tensions. L'arrestation récente de son directeur général pour fraude et détournement de fonds a exacerbé les rivalités entre différents groupes de transporteurs. L'attaque armée est perçue comme une possible tentative de déstabilisation de cette mutuelle qui joue un rôle stratégique dans le secteur du transport urbain à Abidjan.
La réaction d'Affi N'Guessan, en établissant un lien direct entre ces violences sectorielles et le climat électoral, soulève des questions sur l'état de la sécurité en période pré-électorale. Les autorités n'ont pas encore réagi officiellement à ces déclarations, tandis qu'une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs des tirs et comprendre les circonstances exactes de l'incident.