Uber met fin à ses activités en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Uber arrête ses services en Côte Ivoire : c'est la fin d'une aventure de six années. La célèbre plateforme de transport avec chauffeur (VTC) a officiellement cessé ses opérations en Côte d'Ivoire ce mercredi 25 septembre 2025. Dans un message personnalisé envoyé à ses utilisateurs, l'entreprise américaine annonce : "À compter d'aujourd'hui, le 25 septembre 2025, l'application Uber ne sera plus disponible en Côte d'Ivoire."
Présent depuis décembre 2019, Uber avait fait d'Abidjan la première ville d'Afrique de l'Ouest à accueillir ses services. La plateforme figurait parmi les trois applications VTC autorisées par le gouvernement ivoirien, aux côtés de Heetch et Yango. Cette décision brutale laisse désormais ces deux concurrents se partager le marché du transport urbain digital dans la capitale économique ivoirienne.
Présent depuis décembre 2019, Uber avait fait d'Abidjan la première ville d'Afrique de l'Ouest à accueillir ses services. La plateforme figurait parmi les trois applications VTC autorisées par le gouvernement ivoirien, aux côtés de Heetch et Yango. Cette décision brutale laisse désormais ces deux concurrents se partager le marché du transport urbain digital dans la capitale économique ivoirienne.
Un départ sans explications officielles
L'entreprise n'a pas précisé les raisons exactes de ce retrait du marché ivoirien. Dans son message d'adieu, Uber reconnaît que "cette annonce peut être décevante" et exprime ses "sincères regrets pour les désagréments que cela pourrait causer". La plateforme souligne néanmoins que "depuis notre lancement à Abidjan en 2019, ce fut un honneur de faire partie de vos déplacements quotidiens".
Plusieurs hypothèses pour expliquer cette décision : des enjeux réglementaires complexes, des défis stratégiques ou des difficultés opérationnelles. Le marché ivoirien des VTC, bien que régulé, reste confronté à de nombreux défis liés à la concurrence avec les transports traditionnels et aux exigences de formation des chauffeurs.
Plusieurs hypothèses pour expliquer cette décision : des enjeux réglementaires complexes, des défis stratégiques ou des difficultés opérationnelles. Le marché ivoirien des VTC, bien que régulé, reste confronté à de nombreux défis liés à la concurrence avec les transports traditionnels et aux exigences de formation des chauffeurs.
Heetch et Yango prêts à récupérer les parts de marché
Le départ d'Uber ouvre un boulevard à ses deux principaux concurrents restés sur le marché ivoirien. Yango, la plateforme russe de transport, et Heetch, l'application française, vont pouvoir se disputer les utilisateurs orphelins d'Uber. Ces deux plateformes respectent déjà les exigences locales imposées par le gouvernement, incluant "la formation des chauffeurs, l'homologation des véhicules, et l'utilisation de technologies pour la sécurité et la traçabilité des courses".
Cette redistribution des cartes pourrait profiter aux alternatives locales qui tentent également de se positionner sur ce marché en croissance. Abidjan, avec ses millions d'habitants dans l'agglomération, représente un marché attractif pour les services de mobilité urbaine, malgré les défis liés aux infrastructures routières et à la régulation du secteur.
Le retrait d'Uber illustre les difficultés rencontrées par les plateformes internationales pour s'implanter durablement en Afrique de l'Ouest. Malgré une réglementation stricte mise en place en "visant à professionnaliser le secteur et garantir la sécurité des passagers", l'environnement économique et concurrentiel reste complexe pour les acteurs étrangers.
"Ce chapitre se termine aujourd'hui, mais notre reconnaissance envers vous reste entière", conclut Uber dans son message d'adieu aux utilisateurs ivoiriens. L'entreprise remercie ses clients d'avoir "accueilli l'application Uber dans votre quotidien et d'avoir fait partie de notre histoire en Côte d'Ivoire". Un départ qui marque la fin d'une ère pour le transport digital à Abidjan.
Cette redistribution des cartes pourrait profiter aux alternatives locales qui tentent également de se positionner sur ce marché en croissance. Abidjan, avec ses millions d'habitants dans l'agglomération, représente un marché attractif pour les services de mobilité urbaine, malgré les défis liés aux infrastructures routières et à la régulation du secteur.
Le retrait d'Uber illustre les difficultés rencontrées par les plateformes internationales pour s'implanter durablement en Afrique de l'Ouest. Malgré une réglementation stricte mise en place en "visant à professionnaliser le secteur et garantir la sécurité des passagers", l'environnement économique et concurrentiel reste complexe pour les acteurs étrangers.
"Ce chapitre se termine aujourd'hui, mais notre reconnaissance envers vous reste entière", conclut Uber dans son message d'adieu aux utilisateurs ivoiriens. L'entreprise remercie ses clients d'avoir "accueilli l'application Uber dans votre quotidien et d'avoir fait partie de notre histoire en Côte d'Ivoire". Un départ qui marque la fin d'une ère pour le transport digital à Abidjan.