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Campagne présidentielle 2025, Simone Gbagbo dément avoir demandé un financement au gouvernement

Jeudi 25 Septembre 2025

La candidate présidentielle Simone Ehivet Gbagbo a réfuté via un communiqué ce 25 septembre 2025 les accusations d'Africa Intelligence sur une demande d'appui financier au gouvernement pour sa campagne.


Campagne présidentielle 2025, Simone Gbagbo dément avoir demandé un financement au gouvernement © Crédit photo DR
Campagne présidentielle 2025, Simone Gbagbo dément avoir demandé un financement au gouvernement © Crédit photo DR
Simone Ehivet Gbagbo, l'ex-Première dame et candidate présidentielle Simone Ehivet Gbagbo sort de son silence ce jeudi 25 septembre 2025 pour démentir catégoriquement les accusations portées contre elle par le journal Africa Intelligence. Par la voix de son avocat Maître Rodrigue Dadjé, elle "condamne fermement ces propos mensongers publiés sans une once de preuve".

L'affaire éclate suite à un article publié mercredi 24 septembre dans Africa Intelligence, titré "Côte d'Ivoire / Présidentielle : l'épineuse question du soutien financier aux candidats". Le média affirme que la présidente du MGC mènerait de "discrètes consultations pour obtenir un appui financier public" pour sa campagne électorale d'octobre 2025. Des accusations que la candidate qualifie de "totalement infondées et calomnieuses".

Attaque contre Africa Intelligence

L'avocat de Simone Ehivet Gbagbo ne mâche pas ses mots dans son communiqué officiel. Il dénonce "ces accusations totalement infondées et calomnieuses" qui "constituent une atteinte à son honneur et à sa réputation". La défense de la candidate exige des preuves concrètes pour étayer ces allégations jugées diffamatoires.

Maître Rodrigue Dadjé annonce que sa cliente "se réserve le droit d'engager toutes procédures judiciaires afin d'obtenir la production des preuves de ces assertions calomnieuses". Cette menace juridique vise directement le journal Africa Intelligence, accusé de publier des informations sans fondement factuel. L'avocat précise que "le respect de la vérité et de la légalité étant une nécessité, toute tentative de diffamation sera poursuivie avec la plus grande sévérité".

Un timing suspect à un mois des élections

Cette polémique intervient à exactement un mois de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025, dans un contexte déjà tendu pour l'opposition ivoirienne. Simone Ehivet Gbagbo fait partie des cinq candidats retenus par le Conseil constitutionnel, après l'exclusion de figures comme Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. La candidate du MGC vient également d'annoncer sa sortie de la Coalition CAP-Côte d'Ivoire pour mener seule sa campagne.

Ces accusations de recherche de financement public tombent donc au plus mauvais moment pour l'ex-Première dame, qui tente de construire sa crédibilité face au président sortant Alassane Ouattara. Le démenti ferme et la menace de poursuites judiciaires témoignent de la volonté de la candidate de protéger son image à quelques semaines du scrutin.

La question du financement des campagnes électorales reste un sujet délicat en Côte d'Ivoire. Les candidats de l'opposition dénoncent régulièrement les inégalités de moyens face au parti au pouvoir, qui bénéficie des ressources de l'État. Dans ce contexte, toute accusation de sollicitation de fonds publics par un candidat d'opposition peut s'avérer particulièrement dommageable.

Simone Ehivet Gbagbo, qui mise sur une campagne axée sur "une alternative crédible" et la "réconciliation nationale", ne peut se permettre d'être éclaboussée par de telles accusations. Son démenti cinglant et ses menaces judiciaires visent clairement à couper court à toute spéculation sur l'intégrité de sa démarche électorale face aux électeurs ivoiriens.

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