Le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a dressé ce samedi 11 octobre le bilan de la marche de l'opposition, interdite la veille par le préfet d'Abidjan. "Malheureusement, nous avons interpellé 237 personnes, au total, parmi lesquelles il y a des femmes, des jeunes gens. Mais, vraiment des jeunes totalement irresponsables, je le dis sans aucune hésitation", a déclaré le général Vagondo Diomandé après une séance de travail avec des officiers de l'armée.
Le ministre a tenu à féliciter les forces de l'ordre. "Je voudrais d'abord et avant tout féliciter les forces de l'ordre qui ont fait leur travail de façon régalienne et dans le strict respect des règles", a-t-il affirmé. Selon lui, ces manifestants "ont été envoyés dans la rue pour poser quelques barricades". Les échauffourées ont été localisées "à Blockhaus, un peu à Angré coté Château ", des quartiers de Cocody, dans l'Est d'Abidjan.
Le ministre a tenu à féliciter les forces de l'ordre. "Je voudrais d'abord et avant tout féliciter les forces de l'ordre qui ont fait leur travail de façon régalienne et dans le strict respect des règles", a-t-il affirmé. Selon lui, ces manifestants "ont été envoyés dans la rue pour poser quelques barricades". Les échauffourées ont été localisées "à Blockhaus, un peu à Angré coté Château ", des quartiers de Cocody, dans l'Est d'Abidjan.
Des poursuites judiciaires annoncées
"Sur l'ensemble du territoire national, tout est calme", a assuré le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, tout en adressant un avertissement aux manifestants interpellés. "Si vous avez été pris dans le cadre d'une manifestation non autorisée, vous répondez devant les juridictions compétentes", a-t-il prévenu. Cette déclaration laisse présager des poursuites judiciaires contre les 237 personnes arrêtées samedi matin dans différents quartiers d'Abidjan.
Le Front commun PPA-CI/PDCI, regroupant les deux principaux partis de l'opposition ivoirienne, avait initialement annoncé une marche le 4 octobre pour dénoncer les conditions d'organisation de l'élection présidentielle du 25 octobre. Mais le rassemblement avait été interdit par la préfecture d'Abidjan. Reportée au samedi 11 octobre, la manifestation s'est heurtée à un nouvel arrêté préfectoral.
Le Front commun PPA-CI/PDCI, regroupant les deux principaux partis de l'opposition ivoirienne, avait initialement annoncé une marche le 4 octobre pour dénoncer les conditions d'organisation de l'élection présidentielle du 25 octobre. Mais le rassemblement avait été interdit par la préfecture d'Abidjan. Reportée au samedi 11 octobre, la manifestation s'est heurtée à un nouvel arrêté préfectoral.
Une opposition qui refuse de reculer
Le préfet du département d'Abidjan avait "interdit toute marche le 11 octobre 2025", expliquant "qu'aucune marche n'a été déclarée pour se tenir à la date du 11 octobre 2025 à Abidjan". Il justifiait cette mesure par des "informations relayées sur les réseaux sociaux faisant état de marche le 11 octobre 2025, à Abidjan et la nécessité de maintenir l'ordre public en cette période de campagne pour l'élection présidentielle".
Malgré cette double interdiction, l'avocate Habiba Touré, porte-parole du Front commun, avait assuré vendredi 10 octobre que cette "marche pour la démocratie, la justice et la paix aura bien lieu". Elle avait précisé que "le lieu de rassemblement était le Rond-point de l'église Saint-Jean Cocody dès 8h00" avec un itinéraire passant par "le Boulevard Latrille jusqu'au Carrefour Sococé Deux Plateaux".
Les forces de l'ordre ont effectivement empêché les différents rassemblements ce samedi matin. Cette journée tendue intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre. Débutée vendredi 10 octobre, elle prendra fin le jeudi 23 octobre à minuit, soit une période de quatorze jours. Les 237 arrestations témoignent de la détermination du pouvoir à maintenir l'ordre, mais aussi de la volonté d'une partie de l'opposition de contester les conditions du scrutin. Le sort judiciaire de ces manifestants sera scruté de près dans les prochains jours.
Malgré cette double interdiction, l'avocate Habiba Touré, porte-parole du Front commun, avait assuré vendredi 10 octobre que cette "marche pour la démocratie, la justice et la paix aura bien lieu". Elle avait précisé que "le lieu de rassemblement était le Rond-point de l'église Saint-Jean Cocody dès 8h00" avec un itinéraire passant par "le Boulevard Latrille jusqu'au Carrefour Sococé Deux Plateaux".
Les forces de l'ordre ont effectivement empêché les différents rassemblements ce samedi matin. Cette journée tendue intervient en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre. Débutée vendredi 10 octobre, elle prendra fin le jeudi 23 octobre à minuit, soit une période de quatorze jours. Les 237 arrestations témoignent de la détermination du pouvoir à maintenir l'ordre, mais aussi de la volonté d'une partie de l'opposition de contester les conditions du scrutin. Le sort judiciaire de ces manifestants sera scruté de près dans les prochains jours.