Le député Assalé Tiémoko Antoine rejette fermement les affirmations du parquet de Bingerville concernant sa plainte contre Komé Bakary. Dans un communiqué publié en réaction à celui de la procureure Estienne Josiane Adrah, le parlementaire conteste avoir été contacté par les autorités judiciaires avant son voyage en Chine. "Je suis profondément surpris que, seulement 48 heures après mon départ, un communiqué affirme que les nombreuses tentatives du parquet en vue de la notification de l'avis de classement sont restées infructueuses", écrit le député.
La polémique fait suite à la publication, le 29 avril 2025, d'un communiqué du parquet de Bingerville annonçant le classement sans suite de la plainte d'Assalé Tiémoko contre Komé Bakary pour "inopportunité des poursuites". Ce document officiel mentionnait l'impossibilité de notifier cette décision au plaignant, ce dernier ayant "à maintes reprises, fait part de son indisponibilité". Une version des faits que le député réfute catégoriquement.
La polémique fait suite à la publication, le 29 avril 2025, d'un communiqué du parquet de Bingerville annonçant le classement sans suite de la plainte d'Assalé Tiémoko contre Komé Bakary pour "inopportunité des poursuites". Ce document officiel mentionnait l'impossibilité de notifier cette décision au plaignant, ce dernier ayant "à maintes reprises, fait part de son indisponibilité". Une version des faits que le député réfute catégoriquement.
Confusion sur le lieu de dépôt de la plainte
Le premier point de désaccord concerne le lieu où la plainte a été déposée. Alors que le parquet de Bingerville évoque une plainte déposée directement auprès de ses services le 25 mars 2025, le député affirme avoir saisi le parquet du Plateau, à Abidjan. "Je n'ai jamais déposé de plainte contre Komé Bakary au parquet de Bingerville, mais bien auprès du parquet du Plateau", précise-t-il dans son communiqué.
Assalé Tiémoko explique avoir appris ultérieurement, lors d'une "visite d'information au parquet d'Abidjan", que sa plainte avait été transférée au parquet de Bingerville "le 20 mars sous le numéro 602". Cette chronologie soulève des questions, puisque le communiqué du parquet de Bingerville date le dépôt de la plainte au 25 mars, soit cinq jours après ce transfert supposé.
Le député conteste également la nature des faits dénoncés dans sa plainte. Selon le parquet de Bingerville, Assalé Tiémoko aurait porté plainte contre Komé Bakary "pour les mêmes faits" que ceux dénoncés par les frères Mambo, à savoir des faits de "faux et usage de faux". Le parlementaire précise que sa plainte comportait deux volets distincts.
"Ma plainte portait sur deux accusations distinctes : Faux et usage de faux, et présomption de fraude sur la nationalité ivoirienne, en raison de naissances déclarées en deux lieux différents et de la possession de deux documents d'identité de nations différentes", détaille-t-il. Cette précision pourrait remettre en question la décision de classement sans suite pour "inopportunité des poursuites", si la plainte d'Assalé Tiémoko comportait effectivement des accusations supplémentaires non couvertes par l'instruction en cours.
Assalé Tiémoko explique avoir appris ultérieurement, lors d'une "visite d'information au parquet d'Abidjan", que sa plainte avait été transférée au parquet de Bingerville "le 20 mars sous le numéro 602". Cette chronologie soulève des questions, puisque le communiqué du parquet de Bingerville date le dépôt de la plainte au 25 mars, soit cinq jours après ce transfert supposé.
Le député conteste également la nature des faits dénoncés dans sa plainte. Selon le parquet de Bingerville, Assalé Tiémoko aurait porté plainte contre Komé Bakary "pour les mêmes faits" que ceux dénoncés par les frères Mambo, à savoir des faits de "faux et usage de faux". Le parlementaire précise que sa plainte comportait deux volets distincts.
"Ma plainte portait sur deux accusations distinctes : Faux et usage de faux, et présomption de fraude sur la nationalité ivoirienne, en raison de naissances déclarées en deux lieux différents et de la possession de deux documents d'identité de nations différentes", détaille-t-il. Cette précision pourrait remettre en question la décision de classement sans suite pour "inopportunité des poursuites", si la plainte d'Assalé Tiémoko comportait effectivement des accusations supplémentaires non couvertes par l'instruction en cours.
Absence de contact avant le départ en Chine
Le point le plus contesté par le député concerne les prétendues tentatives de contact du parquet. "Jamais je n'ai été approché, que ce soit par email, téléphone, ou tout autre moyen, malgré le fait que j'ai pris le soin de communiquer mon adresse email et les coordonnées de mon collaborateur direct pour toute nécessité", affirme-t-il.
Assalé Tiémoko indique avoir quitté la Côte d'Ivoire pour la Chine le 27 avril 2025, soit deux jours avant la publication du communiqué du parquet. Il souligne que "entre le 19 mars, jour du dépôt de ma plainte et le 27 avril, date de mon départ, je n'ai eu aucun contact de quelque manière que ce soit, ni de la part du parquet, ni de la part du commissaire du 40e arrondissement". Ce n'est que dans la nuit du 28 au 29 avril, alors qu'il se trouvait déjà en Chine, que son collaborateur aurait été contacté par le commissaire du 40e arrondissement.
Le député évoque également la confusion concernant l'instance chargée de traiter sa plainte. Selon lui, il avait été informé que "sa plainte avait été confiée au commissariat du 40e arrondissement de Cocody, où le commissaire devait 'auditionner". Il affirme même avoir annoncé publiquement, sur sa page Facebook le 12 avril 2025, qu'il attendait cette convocation.
"Il semble que le commissaire du 40e ait choisi, au lieu de me recevoir, de renvoyer la plainte au parquet de Bingerville pour que l'enquête soit menée par une autre instance", suppose le parlementaire, qui déclare être "resté sans nouvelle de cette affaire" jusqu'à la publication du communiqué du parquet. Cette séquence des événements, si elle était confirmée, pourrait expliquer certaines incohérences dans le traitement administratif de la plainte.
Dans la conclusion de son communiqué, Assalé Tiémoko indique que son collaborateur a finalement été contacté par le commissaire du 40e arrondissement le 28 avril à 18h14, soit après son départ pour la Chine. Il précise avoir demandé à ce collaborateur de récupérer la notification ou d'informer le commissaire de son "retour au pays prévu dans la seconde moitié de mai".
Cette affaire, qui oppose désormais un parlementaire au parquet de Bingerville, ajoute une dimension politique à l'instruction judiciaire visant Komé Bakary pour des faits présumés de faux et usage de faux.
Assalé Tiémoko indique avoir quitté la Côte d'Ivoire pour la Chine le 27 avril 2025, soit deux jours avant la publication du communiqué du parquet. Il souligne que "entre le 19 mars, jour du dépôt de ma plainte et le 27 avril, date de mon départ, je n'ai eu aucun contact de quelque manière que ce soit, ni de la part du parquet, ni de la part du commissaire du 40e arrondissement". Ce n'est que dans la nuit du 28 au 29 avril, alors qu'il se trouvait déjà en Chine, que son collaborateur aurait été contacté par le commissaire du 40e arrondissement.
Le député évoque également la confusion concernant l'instance chargée de traiter sa plainte. Selon lui, il avait été informé que "sa plainte avait été confiée au commissariat du 40e arrondissement de Cocody, où le commissaire devait 'auditionner". Il affirme même avoir annoncé publiquement, sur sa page Facebook le 12 avril 2025, qu'il attendait cette convocation.
"Il semble que le commissaire du 40e ait choisi, au lieu de me recevoir, de renvoyer la plainte au parquet de Bingerville pour que l'enquête soit menée par une autre instance", suppose le parlementaire, qui déclare être "resté sans nouvelle de cette affaire" jusqu'à la publication du communiqué du parquet. Cette séquence des événements, si elle était confirmée, pourrait expliquer certaines incohérences dans le traitement administratif de la plainte.
Dans la conclusion de son communiqué, Assalé Tiémoko indique que son collaborateur a finalement été contacté par le commissaire du 40e arrondissement le 28 avril à 18h14, soit après son départ pour la Chine. Il précise avoir demandé à ce collaborateur de récupérer la notification ou d'informer le commissaire de son "retour au pays prévu dans la seconde moitié de mai".
Cette affaire, qui oppose désormais un parlementaire au parquet de Bingerville, ajoute une dimension politique à l'instruction judiciaire visant Komé Bakary pour des faits présumés de faux et usage de faux.