
Déclaration et réaction du PDCI suite à l'annonce de la candidature de Ouattara à la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement Démocratique Africain a publié une déclaration cinglante ce 29 juillet 2025. Simon Doho, vice-président du parti, dénonce "une violation flagrante de notre Loi fondamentale".
La formation politique dirigée par Tidjane Thiam rappelle que "l'article 55 de la Constitution ivoirienne limite le nombre de mandats présidentiels à deux". Face à cette nouvelle candidature, le PDCI-RDA évoque "un nouveau passage en force" et "une seconde violation de la loi fondamentale" après le troisième mandat controversé de 2020.
La formation politique dirigée par Tidjane Thiam rappelle que "l'article 55 de la Constitution ivoirienne limite le nombre de mandats présidentiels à deux". Face à cette nouvelle candidature, le PDCI-RDA évoque "un nouveau passage en force" et "une seconde violation de la loi fondamentale" après le troisième mandat controversé de 2020.
"Un projet personnel"
Le parti historique de Félix Houphouët-Boigny ne mâche pas ses mots dans sa déclaration officielle. "Ce projet personnel qui ne porte aucune ambition pour les populations ivoiriennes, veut s'imposer au mépris du droit et de la parole donnée", écrit Simon Doho.
Le PDCI-RDA ressort les déclarations passées du président Ouattara : "Le Président Alassane Ouattara avait solennellement affirmé devant le Congrès, le 5 mars 2020, qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat." Un argument de poids pour justifier leur opposition farouche à cette quatrième candidature.
Le PDCI-RDA ressort les déclarations passées du président Ouattara : "Le Président Alassane Ouattara avait solennellement affirmé devant le Congrès, le 5 mars 2020, qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat." Un argument de poids pour justifier leur opposition farouche à cette quatrième candidature.
L'exclusion de candidats
Au-delà de l'aspect constitutionnel, le PDCI-RDA dénonce "l'exclusion injustifiée de plusieurs candidats du processus électoral". La liste est longue : Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé figurent parmi les personnalités écartées selon le parti.
"Depuis le début de l'année 2024, le Chef de l'État et son gouvernement ont refusé tout dialogue politique", accuse la formation politique. Elle évoque un "climat de peur fait d'arrestations arbitraires, d'intimidations, de détentions illégales et d'enlèvements ciblés" instauré par le RHDP.
"Depuis le début de l'année 2024, le Chef de l'État et son gouvernement ont refusé tout dialogue politique", accuse la formation politique. Elle évoque un "climat de peur fait d'arrestations arbitraires, d'intimidations, de détentions illégales et d'enlèvements ciblés" instauré par le RHDP.
Appel à la mobilisation
Face à cette situation, le PDCI-RDA appelle "toutes les Ivoiriennes et tous les Ivoiriens à se mobiliser de façon pacifique, dans le respect de la légalité". L'objectif : "exiger le respect strict de la Constitution et défendre la démocratie menacée".
Le parti interpelle également la communauté internationale : "les Nations Unies, l'Union africaine, la CEDEAO, l'Union européenne et tous les partenaires de la Côte d'Ivoire". Il leur demande d'user "de tous les leviers diplomatiques et juridiques internationaux disponibles pour éviter à la Côte d'Ivoire de basculer dans une nouvelle crise".
Malgré la fermeté du ton, le PDCI-RDA tend une perche au président Ouattara. Tidjane Thiam "appelle le Président de la République au déclenchement impératif et urgent d'un dialogue inclusif dont les résultats seuls garantiront l'organisation d'une élection présidentielle apaisée".
"Aucun sacrifice ne sera trop grand lorsqu'il s'agit de sauver ensemble notre patrie pour lui éviter un naufrage", conclut la déclaration signée par Simon Doho. Un message qui résonne comme un ultimatum déguisé en main tendue, à trois mois de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025.
Le parti interpelle également la communauté internationale : "les Nations Unies, l'Union africaine, la CEDEAO, l'Union européenne et tous les partenaires de la Côte d'Ivoire". Il leur demande d'user "de tous les leviers diplomatiques et juridiques internationaux disponibles pour éviter à la Côte d'Ivoire de basculer dans une nouvelle crise".
Malgré la fermeté du ton, le PDCI-RDA tend une perche au président Ouattara. Tidjane Thiam "appelle le Président de la République au déclenchement impératif et urgent d'un dialogue inclusif dont les résultats seuls garantiront l'organisation d'une élection présidentielle apaisée".
"Aucun sacrifice ne sera trop grand lorsqu'il s'agit de sauver ensemble notre patrie pour lui éviter un naufrage", conclut la déclaration signée par Simon Doho. Un message qui résonne comme un ultimatum déguisé en main tendue, à trois mois de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025.