
Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) a publie ce 30 juillet 2025 une déclaration et communiqué suite au décès d'Alino Faso © Crédit photo DR
Le MIDH interpelle le gouvernement ivoirien sur la mort d'Alino Faso. Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains publie ce mercredi 30 juillet 2025 un communiqué officiel concernant le décès controversé de Traore Alain Christophe alias Alino Faso. L'organisation présidée par Bamba Drissa réclame des autorités ivoiriennes « une enquête indépendante et transparente » sur cette mort survenue en détention.
L'activiste burkinabé de 44 ans a été retrouvé mort dans sa cellule à l'École de Gendarmerie d'Abidjan le jeudi 24 juillet 2025. Le Procureur de la République a conclu dans son communiqué du 27 juillet que « Alino Faso s'est pendu à l'aide de son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s'ouvrir les veines du poignet ». Cette version officielle du suicide divise les opinions et suscite des interrogations sur les conditions de détention.
Le gouvernement burkinabé conteste fermement cette thèse officielle. Dans un communiqué publié le 28 juillet 2025, Ouagadougou dénonce le fait « qu'aucune notification officielle n'a été faite à son pays par les autorités ivoiriennes sur la mort en détention de leur compatriote, ni à la famille de Alino Faso, ni à son avocat, ni à l'Ambassade du Burkina Faso en Côte d'Ivoire ». Cette absence de communication diplomatique officielle aggrave les tensions entre les deux pays voisins.
L'activiste burkinabé de 44 ans a été retrouvé mort dans sa cellule à l'École de Gendarmerie d'Abidjan le jeudi 24 juillet 2025. Le Procureur de la République a conclu dans son communiqué du 27 juillet que « Alino Faso s'est pendu à l'aide de son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s'ouvrir les veines du poignet ». Cette version officielle du suicide divise les opinions et suscite des interrogations sur les conditions de détention.
Le gouvernement burkinabé conteste fermement cette thèse officielle. Dans un communiqué publié le 28 juillet 2025, Ouagadougou dénonce le fait « qu'aucune notification officielle n'a été faite à son pays par les autorités ivoiriennes sur la mort en détention de leur compatriote, ni à la famille de Alino Faso, ni à son avocat, ni à l'Ambassade du Burkina Faso en Côte d'Ivoire ». Cette absence de communication diplomatique officielle aggrave les tensions entre les deux pays voisins.
Un contexte carcéral préoccupant
Le MIDH place cette mort dans un contexte plus large de dysfonctionnements du système pénitentiaire ivoirien. L'organisation rappelle le drame récent survenu « le 03 juin dernier, à la Maison pénale de Bouaké ». Cette mutinerie sanglante a fait « au moins cinq (5) tués, vingt-trois (23) blessés parmi les détenus et six (6) agents pénitentiaires blessés », selon le décompte officiel établi par les autorités.
Ces incidents successifs révèlent des failles structurelles du système carcéral ivoirien. Le MIDH « déplore les conditions de détention dans les prisons de Côte d'Ivoire et ne comprend pas que des personnes soient détenues dans des lieux autres que les maisons d'arrêt et de correction ». Cette critique vise directement la pratique consistant à détenir des prévenus dans des établissements non pénitentiaires comme l'École de Gendarmerie.
L'organisation de défense des droits humains souligne l'inadéquation de ces lieux de détention. « Face à ces incidents graves, successifs et déplorables, le Mouvement Ivoirien des Droits Humains présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », déclare Bamba Drissa dans le communiqué officiel.
Ces incidents successifs révèlent des failles structurelles du système carcéral ivoirien. Le MIDH « déplore les conditions de détention dans les prisons de Côte d'Ivoire et ne comprend pas que des personnes soient détenues dans des lieux autres que les maisons d'arrêt et de correction ». Cette critique vise directement la pratique consistant à détenir des prévenus dans des établissements non pénitentiaires comme l'École de Gendarmerie.
L'organisation de défense des droits humains souligne l'inadéquation de ces lieux de détention. « Face à ces incidents graves, successifs et déplorables, le Mouvement Ivoirien des Droits Humains présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », déclare Bamba Drissa dans le communiqué officiel.
Appel à la réforme du système
Le MIDH formule des recommandations précises aux autorités ivoiriennes. L'organisation « invite le gouvernement à améliorer les conditions de détention dans les prisons et dans les autres lieux de garde-à-vue, en les rendant conforme aux textes en vigueur, notamment les conventions internationales auxquelles la Côte d'Ivoire est partie ». Cette exigence fait référence aux standards internationaux de traitement des détenus que le pays s'est engagé à respecter.
Le respect des conventions internationales constitue un enjeu diplomatique important pour la Côte d'Ivoire. Les organisations de défense des droits humains surveillent attentivement l'application de ces normes sur le terrain. Le cas d'Alino Faso cristallise ces préoccupations et interpelle la communauté internationale sur les pratiques pénitentiaires ivoiriennes.
Le président du Conseil d'Administration du MIDH insiste sur la nécessité d'enquêtes approfondies. Bamba Drissa « encourage le gouvernement à engager des enquêtes indépendantes et transparentes pour faire la lumière sur ces évènements, particulièrement les circonstances du décès de Traoré Alain Christophe alias Alino Faso ». Cette demande d'enquête indépendante rejoint les exigences du gouvernement burkinabé.
Le respect des conventions internationales constitue un enjeu diplomatique important pour la Côte d'Ivoire. Les organisations de défense des droits humains surveillent attentivement l'application de ces normes sur le terrain. Le cas d'Alino Faso cristallise ces préoccupations et interpelle la communauté internationale sur les pratiques pénitentiaires ivoiriennes.
Le président du Conseil d'Administration du MIDH insiste sur la nécessité d'enquêtes approfondies. Bamba Drissa « encourage le gouvernement à engager des enquêtes indépendantes et transparentes pour faire la lumière sur ces évènements, particulièrement les circonstances du décès de Traoré Alain Christophe alias Alino Faso ». Cette demande d'enquête indépendante rejoint les exigences du gouvernement burkinabé.