Macron 1er voit sa peine réduite par la Cour d'Appel d'Abidjan ce 30 juillet 2025. Le cyberactiviste N'Guetta Axel Ludovic, proche du PDCI-RDA, bénéficie d'une réduction de sa condamnation qui passe de 12 à 6 mois de prison ferme. Cette décision intervient après son appel contre le jugement initial pour diffamation et offense au chef de l'État.
L'avocat Ange Rodrigue Dadje saisit cette occasion pour alerter sur les dérives des réseaux sociaux. « C'est une fois de plus l'occasion d'attirer l'attention de tous sur les dérives constatées sur les réseaux sociaux, avec les insultes, les diffamations à l'égard des personnes et surtout des personnalités », déclare-t-il après l'audience.
Cette affaire remonte à mars 2025 quand Macron 1er avait été arrêté suite à une plainte de Jean-Louis Billon, cadre du PDCI-RDA. Les faits reprochés concernaient des propos diffamatoires contre le président Alassane Ouattara et des troubles à l'ordre public via les réseaux sociaux.
L'avocat Ange Rodrigue Dadje saisit cette occasion pour alerter sur les dérives des réseaux sociaux. « C'est une fois de plus l'occasion d'attirer l'attention de tous sur les dérives constatées sur les réseaux sociaux, avec les insultes, les diffamations à l'égard des personnes et surtout des personnalités », déclare-t-il après l'audience.
Cette affaire remonte à mars 2025 quand Macron 1er avait été arrêté suite à une plainte de Jean-Louis Billon, cadre du PDCI-RDA. Les faits reprochés concernaient des propos diffamatoires contre le président Alassane Ouattara et des troubles à l'ordre public via les réseaux sociaux.
Des excuses publiques présentées
Lors de son procès initial, le cyberactiviste avait présenté des excuses publiques au président de la République et à Jean-Louis Billon. Il avait regretté ses propos offensants diffusés sur internet, reconnaissant ainsi les faits qui lui étaient reprochés.
Cette démarche de repentir a pesé dans la décision de la Cour d'Appel d'Abidjan. Les magistrats ont considéré ces excuses comme un élément d'appréciation favorable pour réduire la sanction initiale de 50%.
L'arrestation de Macron 1er avait provoqué des remous au sein du PDCI-RDA en mars dernier. Plusieurs cadres du parti d'opposition avaient dénoncé cette mesure, y voyant une atteinte à la liberté d'expression politique.
Paradoxalement, c'est un responsable de ce même parti, Jean-Louis Billon, qui avait porté plainte contre le militant. Cette situation illustre les tensions internes qui traversent l'opposition ivoirienne à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Le cas Macron 1er rappelle les risques juridiques encourus par les utilisateurs des réseaux sociaux en Côte d'Ivoire. Plus de 8 millions d'Ivoiriens sont connectés à internet, faisant de cette affaire un exemple surveillé par la cybersphère nationale.
Cette démarche de repentir a pesé dans la décision de la Cour d'Appel d'Abidjan. Les magistrats ont considéré ces excuses comme un élément d'appréciation favorable pour réduire la sanction initiale de 50%.
L'arrestation de Macron 1er avait provoqué des remous au sein du PDCI-RDA en mars dernier. Plusieurs cadres du parti d'opposition avaient dénoncé cette mesure, y voyant une atteinte à la liberté d'expression politique.
Paradoxalement, c'est un responsable de ce même parti, Jean-Louis Billon, qui avait porté plainte contre le militant. Cette situation illustre les tensions internes qui traversent l'opposition ivoirienne à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Le cas Macron 1er rappelle les risques juridiques encourus par les utilisateurs des réseaux sociaux en Côte d'Ivoire. Plus de 8 millions d'Ivoiriens sont connectés à internet, faisant de cette affaire un exemple surveillé par la cybersphère nationale.