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Tidjane Thiam sur la liste électorale : l'avocat l'État ivoirien précise, "l'ONU n'a enjoint la Côte d'Ivoire de procéder à cette inscription"

Mercredi 30 Juillet 2025

Le Comité des droits de l'homme de l'ONU a confirmé que Tidjane Thiam ne pouvait être inscrit sur les listes électorales pour la présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire.


Tidjane Thiam sur la liste électorale : l'avocat l'État ivoirien précise © Crédit photo DR
Tidjane Thiam sur la liste électorale : l'avocat l'État ivoirien précise © Crédit photo DR
La décision du 29 juillet dernier marque un tournant dans la course à l'élection présidentielle de 2025. Le Comité des Nations Unies vient de rejeter la demande de réinscription formulée par l'ex-ministre, écartant ainsi ses ambitions présidentielles pour cause de non-respect des critères de nationalité ivoirienne.

Selon le communiqué officiel, la requête de mesures provisoires déposée par M. Thiam a été refusée, validant la procédure menée devant le Tribunal de Grande Instance d'Abidjan. Les juges ont estimé que le droit national, comme les engagements internationaux, avaient été respectés.

Dans ce contexte hautement concurrentiel, le cas Thiam occupe une place centrale dans le débat public. Maître Jean-Marc Fédida, avocat représentant l'État ivoirien, précise : « Le Comité n'a nullement enjoint à la République de Côte d'Ivoire de procéder à cette inscription. » Il ajoute : « Le processus judiciaire a été conforme au respect des droits garantis par le Pacte. »

Cette clarification vient contrer les déclarations des soutiens de Tidjane Thiam, certains estimant que la légitimité des institutions était remise en cause. Mais à ce stade, le jugement de la justice ivoirienne et celui du Comité international concordent pour fermer la porte à une candidature controversée.

Validation judiciaire

C'est à Abidjan que la présidente du Tribunal de Grande Instance avait acté l'absence de conditions requises pour la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam. Cette position a désormais reçu le soutien du Comité des droits de l'homme des Nations Unies. « La Côte d'Ivoire est un État de droit respectueux de ses engagements internationaux », affirme Maître Fédida dans le communiqué.

Le contrôle strict imposé par les autorités ivoiriennes répond au souci d'équité du processus électoral, alors que plus de 8 millions d'électeurs seront appelés aux urnes en octobre 2025. Cette décision rassure une partie de l'opinion, soucieuse de voir respecter la législation nationale.

Verdict qui relance les débats

L'éviction de Tidjane Thiam, figure de l'opposition, ne laisse pas indifférent. Son entourage déplore « une décision injuste qui prive les Ivoiriens d'un choix démocratique réel », selon un cadre du parti. À l'inverse, les partisans du gouvernement saluent la clarté de l'arbitrage international.

D'ici la clôture définitive des candidatures, la tension demeure. L'impact sur la participation électorale, ainsi que les suites judiciaires éventuelles, restent surveillés de près à Abidjan comme au sein de la diaspora ivoirienne. Mais pour l'heure, la ligne judiciaire et politique semble tracée.

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