Albert Toikeusse Mabri soutien la candidature de Ouattara : la mobilisation commence au sein du parti présidentiel. Quelques heures après l'annonce officielle d'Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat, les cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) sortent du bois. Premier à réagir publiquement, le ministre Abdallah Albert Toikeusse Mabri affiche un soutien sans faille au chef de l'État.
« Je voudrais renouveler ma profonde admiration au Président Alassane Ouattara pour son choix de se porter candidat à la Présidence de la République », déclare l'ancien président de l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire (UDPCI). Une prise de position attendue mais qui lance officiellement la machine électorale du parti au pouvoir depuis 2010.
« Je voudrais renouveler ma profonde admiration au Président Alassane Ouattara pour son choix de se porter candidat à la Présidence de la République », déclare l'ancien président de l'Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d'Ivoire (UDPCI). Une prise de position attendue mais qui lance officiellement la machine électorale du parti au pouvoir depuis 2010.
Le RHDP mobilise ses troupes
Albert Mabri ne cache pas sa satisfaction. Il salue la réponse positive du président aux « millions de compatriotes » qui réclamaient sa candidature. « Je salue sa disponibilité à faire, une fois de plus, le don de sa personne pour la paix et la stabilité de la Côte d'Ivoire », poursuit le ministre, reprenant les arguments développés par Ouattara dans son discours de mardi.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le RHDP doit faire face aux critiques acerbes de l'opposition. Alors qu'Affi N'Guessan dénonce une candidature « illégale » et que Guillaume Soro accuse Ouattara d'être un « dictateur », le parti présidentiel resserre les rangs. L'objectif est clair : présenter un front uni face aux 25 octobre 2025.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le RHDP doit faire face aux critiques acerbes de l'opposition. Alors qu'Affi N'Guessan dénonce une candidature « illégale » et que Guillaume Soro accuse Ouattara d'être un « dictateur », le parti présidentiel resserre les rangs. L'objectif est clair : présenter un front uni face aux 25 octobre 2025.
Un appel à l'unité du camp présidentiel
Le ton de Mabri se fait plus mobilisateur. « J'invite les militants de notre parti et toutes les communautés nationales à faire bloc derrière ce grand leader », lance-t-il. Un message qui s'adresse autant aux cadres du RHDP qu'aux électeurs acquis à la cause d'Ouattara depuis quinze ans de pouvoir.
Cette stratégie d'union sacrée autour du président sortant fait écho aux défis énumérés par ce dernier : menace terroriste dans la sous-région, incertitudes économiques internationales, défis sécuritaires. « Pour que nous continuions d'être fiers de notre pays », conclut Albert Mabri, reprenant la rhétorique du bilan positif développée par le camp présidentiel.
Pour Albert Mabri, cette candidature représente un gage de continuité. « Ainsi que pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants », justifie-t-il, s'inscrivant dans la logique de transmission générationnelle évoquée par Ouattara. Le président avait d'ailleurs précisé que « ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle avec l'équipe que je mettrai en place ».
Cette déclaration de soutien intervient alors que les sondages créditent le RHDP d'une base électorale solide, malgré les contestations de l'opposition sur la légitimité constitutionnelle du quatrième mandat. Avec 8,7 millions d'inscrits sur les listes électorales pour 29,4 millions d'habitants, l'enjeu de la mobilisation sera déterminant pour octobre 2025. « Que Dieu nous aide », termine Albert Mabri, dans une formule qui fait écho aux préoccupations religieuses évoquées récemment par les évêques catholiques.
Cette stratégie d'union sacrée autour du président sortant fait écho aux défis énumérés par ce dernier : menace terroriste dans la sous-région, incertitudes économiques internationales, défis sécuritaires. « Pour que nous continuions d'être fiers de notre pays », conclut Albert Mabri, reprenant la rhétorique du bilan positif développée par le camp présidentiel.
Pour Albert Mabri, cette candidature représente un gage de continuité. « Ainsi que pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants », justifie-t-il, s'inscrivant dans la logique de transmission générationnelle évoquée par Ouattara. Le président avait d'ailleurs précisé que « ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle avec l'équipe que je mettrai en place ».
Cette déclaration de soutien intervient alors que les sondages créditent le RHDP d'une base électorale solide, malgré les contestations de l'opposition sur la légitimité constitutionnelle du quatrième mandat. Avec 8,7 millions d'inscrits sur les listes électorales pour 29,4 millions d'habitants, l'enjeu de la mobilisation sera déterminant pour octobre 2025. « Que Dieu nous aide », termine Albert Mabri, dans une formule qui fait écho aux préoccupations religieuses évoquées récemment par les évêques catholiques.