Alassane Ouattara : "Je suis candidat" pour la présidentielle d'octobre 2025 © Crédit photo DR
Alassane Ouattara, "je suis candidat" : la phrase qui change tout. Le président ivoirien a prononcé ces mots décisifs ce mardi 29 juillet 2025 à 13h30, mettant fin à des mois de spéculations. "Après mûre réflexion et en toute conscience, je vous annonce aujourd'hui que j'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle du 25 octobre 2025", a-t-il déclaré lors de son allocution téléviséeI.
Cette annonce marque un tournant politique pour la Côte d'Ivoire. À 83 ans, Alassane Ouattara brise sa promesse de 2020 de transférer le pouvoir à une jeune génération. Le président sortant assume cette volte-face en invoquant son devoir constitutionnel : "Je suis candidat parce que la constitution de notre pays m'autorise à faire un autre mandat et ma santé le permet."
Cette annonce marque un tournant politique pour la Côte d'Ivoire. À 83 ans, Alassane Ouattara brise sa promesse de 2020 de transférer le pouvoir à une jeune génération. Le président sortant assume cette volte-face en invoquant son devoir constitutionnel : "Je suis candidat parce que la constitution de notre pays m'autorise à faire un autre mandat et ma santé le permet."
Les trois raisons de sa candidature
Alassane Ouattara structure son argumentaire autour de trois piliers principaux. D'abord, la légalité constitutionnelle de sa démarche qu'il revendique sans ambiguïté. Ensuite, sa condition physique qu'il présente comme compatible avec un nouveau mandat présidentiel de cinq ans.
Troisième argument et non des moindres : l'expérience face aux défis contemporains. "Je suis candidat parce que notre pays fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent, dont la gestion exige de l'expérience", martèle le chef de l'État. Cette justification place la compétence au cœur de sa stratégie électorale.
Troisième argument et non des moindres : l'expérience face aux défis contemporains. "Je suis candidat parce que notre pays fait face à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent, dont la gestion exige de l'expérience", martèle le chef de l'État. Cette justification place la compétence au cœur de sa stratégie électorale.
Un mandat de transition promis
Conscient des critiques sur la durée de son règne, Alassane Ouattara promet que "ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle avec l'équipe que je mettrai en place". Cette promesse vise à rassurer un électorat parfois lassé par la longévité politique du président au pouvoir depuis 2010.
Le président sortant conclut son message par un engagement personnel : "Je suis déterminé à consacrer toute mon énergie à notre chère Côte d'Ivoire et à tous ses habitants." Ces mots résonnent comme un serment électoral à trois mois du scrutin d'octobre 2025.
Cette candidature officielle redessine la carte électorale ivoirienne. L'opposition devra composer avec un président sortant fort de quinze années d'expérience gouvernementale et d'un bilan économique qu'il présente comme positif. Les partis adverses disposent désormais de moins de trois mois pour structurer une alternative crédible.
La machine électorale du RHDP peut s'appuyer sur des institutions largement contrôlées et un appareil partisan rodé. Alassane Ouattara transforme sa rupture de promesse en acte patriotique, plaçant ses adversaires dans une position défensive face à l'argument de l'expérience et de la stabilité.
Le président sortant conclut son message par un engagement personnel : "Je suis déterminé à consacrer toute mon énergie à notre chère Côte d'Ivoire et à tous ses habitants." Ces mots résonnent comme un serment électoral à trois mois du scrutin d'octobre 2025.
Cette candidature officielle redessine la carte électorale ivoirienne. L'opposition devra composer avec un président sortant fort de quinze années d'expérience gouvernementale et d'un bilan économique qu'il présente comme positif. Les partis adverses disposent désormais de moins de trois mois pour structurer une alternative crédible.
La machine électorale du RHDP peut s'appuyer sur des institutions largement contrôlées et un appareil partisan rodé. Alassane Ouattara transforme sa rupture de promesse en acte patriotique, plaçant ses adversaires dans une position défensive face à l'argument de l'expérience et de la stabilité.
