Thiam siffle la fin de la tolérance pour les dissidents au PDCI © Crédit photo DR
Tidjane Thiam ne veut plus entendre parler de divisions internes. Dans une lettre datée du 31 octobre 2025 adressée aux militants du PDCI-RDA, le président du parti historique ivoirien tape du poing sur la table. "Je suis heureux de vous annoncer que cette période est terminée et bien terminée", écrit-il en majuscules. Le message est clair : après des mois d'affrontements judiciaires et de tentatives de déstabilisation, place à la discipline.
L'ancien banquier ne cache pas sa colère face aux divisions qui ont miné son parti cette année. Élu à la présidence du PDCI en décembre 2023 avec plus de 99% des voix, il a dû affronter "procédures après procédures visant notamment à me destituer", rappelle-t-il. Une année où le parti a failli exploser, avant qu'il ne soit lui-même écarté de la course présidentielle ivoirienne 2025.
L'ancien banquier ne cache pas sa colère face aux divisions qui ont miné son parti cette année. Élu à la présidence du PDCI en décembre 2023 avec plus de 99% des voix, il a dû affronter "procédures après procédures visant notamment à me destituer", rappelle-t-il. Une année où le parti a failli exploser, avant qu'il ne soit lui-même écarté de la course présidentielle ivoirienne 2025.
La chasse aux traîtres est ouverte
Désormais, le temps de la clémence est révolu. "L'indiscipline et la trahison n'auront plus leur place dans notre Parti", prévient Tidjane Thiam. Dans sa ligne de mire : ces cadres qu'il qualifie d'"égarés" et qui, selon lui, travaillent en réalité pour le camp adverse. "Nous avons quelques égarés parmi nous, ceux qui sont parmi nous mais qui, objectivement, travaillent pour nos adversaires", dénonce-t-il sans détour.
Le président du PDCI va plus loin en détaillant le profil de ces militants déloyaux. "Poussés par leurs appétits égoïstes, certains sont prêts à toutes les compromissions en échange de promesses de ministères ou de fonctions dans des cabinets ministériels", écrit-il. Un avertissement à peine voilé qui vise plusieurs figures du parti dont les noms circulent dans les couloirs d'Abidjan.
Le président du PDCI va plus loin en détaillant le profil de ces militants déloyaux. "Poussés par leurs appétits égoïstes, certains sont prêts à toutes les compromissions en échange de promesses de ministères ou de fonctions dans des cabinets ministériels", écrit-il. Un avertissement à peine voilé qui vise plusieurs figures du parti dont les noms circulent dans les couloirs d'Abidjan.
Un appel à la vigilance générale
Pour faire le ménage, Tidjane Thiam compte sur ses troupes fidèles. "J'invite chacune et chacun d'entre vous à faire preuve de la plus grande vigilance pour détecter et signaler les activités de ces militants déloyaux", lance-t-il à l'ensemble des cadres et militants. Une sorte d'appel à la délation qui ne manquera pas de créer des tensions au sein du parti.
Cette lettre intervient alors que le PDCI se prépare aux élections législatives du 27 décembre prochain. "Nous sommes le 31 octobre 2025. J'ai tout accepté depuis mon élection au nom de l'unité du Parti", justifie Tidjane Thiam. Mais cette fois, il l'affirme : "Ils devront emporter leur militantisme ailleurs." Un ultimatum sans équivoque qui risque de bousculer l'organigramme du parti dans les semaines à venir.
Pour celui qui revendique 75 000 nouvelles adhésions et 169 000 parrainages, l'heure est venue de resserrer les rangs. "Dans un environnement hostile, notre parti doit rester debout, fort de la conviction et de l'engagement de tous ses militants", conclut-il. Reste à savoir combien de cadres passeront entre les mailles du filet.
Cette lettre intervient alors que le PDCI se prépare aux élections législatives du 27 décembre prochain. "Nous sommes le 31 octobre 2025. J'ai tout accepté depuis mon élection au nom de l'unité du Parti", justifie Tidjane Thiam. Mais cette fois, il l'affirme : "Ils devront emporter leur militantisme ailleurs." Un ultimatum sans équivoque qui risque de bousculer l'organigramme du parti dans les semaines à venir.
Pour celui qui revendique 75 000 nouvelles adhésions et 169 000 parrainages, l'heure est venue de resserrer les rangs. "Dans un environnement hostile, notre parti doit rester debout, fort de la conviction et de l'engagement de tous ses militants", conclut-il. Reste à savoir combien de cadres passeront entre les mailles du filet.
