Coup de théâtre dans l'affaire de l'éligibilité Tidjane Thiam, président du PDCI. L'ONU vient de trancher en faveur de l'ancien banquier. Dans une décision rendue publique ce mercredi par son avocat Me Mathias Chichportich, l'instance onusienne « invite l'État à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que M. Cheick Tidjane Thiam puisse exercer ses droits politiques ».
Cette intervention de l'ONU bouleverse les données de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025. Radié de la liste électorale par la justice ivoirienne pour double nationalité, le leader de l'opposition pourrait retrouver ses droits civiques. « Cette décision de l'organe indépendant de la plus haute instance internationale en charge du respect des droits de l'Homme est sans appel », assure Me Chichportich.
Cette intervention de l'ONU bouleverse les données de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025. Radié de la liste électorale par la justice ivoirienne pour double nationalité, le leader de l'opposition pourrait retrouver ses droits civiques. « Cette décision de l'organe indépendant de la plus haute instance internationale en charge du respect des droits de l'Homme est sans appel », assure Me Chichportich.
L'ONU invoque l'article 25 du Pacte international
La décision s'appuie sur des bases juridiques solides. Le Comité des droits de l'Homme fait référence à « l'article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ». Selon l'avocat de Tidjane Thiam, ce texte « garantit notamment le droit de voter, d'être élu et d'accéder, dans des conditions générales d'égalité, aux fonctions publiques de son pays ».
L'instance onusienne va plus loin dans ses recommandations. « Dans sa décision, le Comité exhorte la Côte d'Ivoire à permettre à M. Thiam de concourir à l'élection présidentielle de 2025 », précise Me Chichportich. Une injonction qui place les autorités ivoiriennes face à un dilemme diplomatique et juridique délicat.
Le fond de l'affaire reste épineux. Tidjane Thiam a acquis la nationalité française en 1987, avant de s'en libérer le 19 mars 2025. Problème : « Au moment où M. Tidjane Thiam s'inscrivait sur le listing électoral, en Côte d'Ivoire, il n'avait pas encore renoncé à son allégeance à l'État français », argue la justice ivoirienne.
L'article 48 du Code de la nationalité est formel : « Perd la nationalité l'Ivoirien qui prend une autre nationalité. » Sur cette base légale, les tribunaux ont ordonné la radiation du président du PDCI de la liste électorale. Un verdict qui privait l'opposition d'un candidat potentiel face à Alassane Ouattara.
L'instance onusienne va plus loin dans ses recommandations. « Dans sa décision, le Comité exhorte la Côte d'Ivoire à permettre à M. Thiam de concourir à l'élection présidentielle de 2025 », précise Me Chichportich. Une injonction qui place les autorités ivoiriennes face à un dilemme diplomatique et juridique délicat.
Le fond de l'affaire reste épineux. Tidjane Thiam a acquis la nationalité française en 1987, avant de s'en libérer le 19 mars 2025. Problème : « Au moment où M. Tidjane Thiam s'inscrivait sur le listing électoral, en Côte d'Ivoire, il n'avait pas encore renoncé à son allégeance à l'État français », argue la justice ivoirienne.
L'article 48 du Code de la nationalité est formel : « Perd la nationalité l'Ivoirien qui prend une autre nationalité. » Sur cette base légale, les tribunaux ont ordonné la radiation du président du PDCI de la liste électorale. Un verdict qui privait l'opposition d'un candidat potentiel face à Alassane Ouattara.
La Côte d'Ivoire sous pression internationale
La position de l'ONU change la donne. « Les dirigeants de la Côte d'Ivoire sont désormais face à leurs responsabilités », lance Me Chichportich. L'avocat n'hésite pas à évoquer l'enjeu diplomatique : « Il y va de leur crédibilité dans le concert des Nations. »
Le Comité précise les modalités de sa décision : il « invite l'État partie à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que l'auteur puisse exercer ses droits politiques en vertu de l'article 25 du Pacte, tant que sa requête est en cours d'examen ». Une formulation qui laisse entrevoir un processus encore en cours, mais qui ouvre la voie à une réintégration de Tidjane Thiam sur la liste électorale.
Cette intervention onusienne intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, contestée par l'opposition comme « illégale ». Avec le possible retour de Tidjane Thiam dans la course, l'échiquier électoral de 2025 pourrait connaître de nouveaux bouleversements.
Le Comité précise les modalités de sa décision : il « invite l'État partie à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que l'auteur puisse exercer ses droits politiques en vertu de l'article 25 du Pacte, tant que sa requête est en cours d'examen ». Une formulation qui laisse entrevoir un processus encore en cours, mais qui ouvre la voie à une réintégration de Tidjane Thiam sur la liste électorale.
Cette intervention onusienne intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, contestée par l'opposition comme « illégale ». Avec le possible retour de Tidjane Thiam dans la course, l'échiquier électoral de 2025 pourrait connaître de nouveaux bouleversements.