Tidjane Thiam n'a pas attendu pour réagir à l'annonce de candidature d'Alassane Ouattara pour la présidentielle 2025. Le président du PDCI-RDA a immédiatement dénoncé ce qu'il considère comme une nouvelle dérive autoritaire en Côte d'Ivoire. Dans une déclaration rendue publique ce mardi 29 juillet, l'ancien patron du Crédit Suisse monte au créneau contre le camp présidentiel.
Pour le candidat de l'opposition, cette annonce dépasse les limites acceptables. « L'annonce faite aujourd'hui par M. Ouattara constitue une violation de notre constitution et une nouvelle atteinte à la démocratie », a déclaré Tidjane Thiam. L'homme d'affaires établit un lien direct entre cette candidature et l'interdiction d'une manifestation pacifique prévue le même jour.
Le timing de cette double annonce n'échappe pas au leader du PDCI-RDA. « Ce n'est pas un hasard si cette annonce intervient le jour même où les autorités ont annulé une manifestation pacifique contre la tendance actuelle au recul démocratique », poursuit-il dans sa déclaration. Cette coïncidence alimente ses accusations d'orchestration politique.
Pour le candidat de l'opposition, cette annonce dépasse les limites acceptables. « L'annonce faite aujourd'hui par M. Ouattara constitue une violation de notre constitution et une nouvelle atteinte à la démocratie », a déclaré Tidjane Thiam. L'homme d'affaires établit un lien direct entre cette candidature et l'interdiction d'une manifestation pacifique prévue le même jour.
Le timing de cette double annonce n'échappe pas au leader du PDCI-RDA. « Ce n'est pas un hasard si cette annonce intervient le jour même où les autorités ont annulé une manifestation pacifique contre la tendance actuelle au recul démocratique », poursuit-il dans sa déclaration. Cette coïncidence alimente ses accusations d'orchestration politique.
Une opposition unie
L'indignation dépasse les frontières du PDCI-RDA et gagne l'ensemble des partis d'opposition ivoiriens. Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale, a également exprimé son désaccord avec cette candidature. L'ancien premier ministre estime que « les raisons évoquées ne justifient en aucune manière cette candidature » annoncée mardi.
Du côté du Front populaire ivoirien, la réaction suit la même ligne de contestation. Les formations politiques opposées au pouvoir semblent faire bloc contre ce qu'elles perçoivent comme un déni démocratique. Cette unité d'opposition pourrait redessiner les alliances à 3 mois du scrutin du 25 octobre.
Du côté du Front populaire ivoirien, la réaction suit la même ligne de contestation. Les formations politiques opposées au pouvoir semblent faire bloc contre ce qu'elles perçoivent comme un déni démocratique. Cette unité d'opposition pourrait redessiner les alliances à 3 mois du scrutin du 25 octobre.
Le RHDP mobilise ses soutiens
Face à cette vague de critiques, le parti au pouvoir salue la décision de son leader historique. Le RHDP doit désormais organiser rapidement la collecte des parrainages nécessaires à la validation de cette candidature. Avec plus de 8 millions d'électeurs inscrits, l'enjeu reste considérable pour toutes les formations politiques.
Tidjane Thiam conclut sa charge en promettant que « les Ivoiriens continueront de faire entendre leur voix et de faire savoir au monde ce que nous en pensons ». Cette promesse de mobilisation citoyenne annonce une campagne électorale particulièrement tendue. La réaction attendue de Laurent Gbagbo devrait compléter ce front d'opposition qui se dessine.
Tidjane Thiam conclut sa charge en promettant que « les Ivoiriens continueront de faire entendre leur voix et de faire savoir au monde ce que nous en pensons ». Cette promesse de mobilisation citoyenne annonce une campagne électorale particulièrement tendue. La réaction attendue de Laurent Gbagbo devrait compléter ce front d'opposition qui se dessine.