
Alassane Ouattara détaille sa politique face à l'AES avant le scrutin du 25 octobre © Crédit photo DR
À trois jours du scrutin présidentiel, Alassane Ouattara a reçu la presse internationale dans sa résidence de Cocody. Le candidat du RHDP, qui brigue un quatrième mandat, a longuement évoqué la question sécuritaire, qu'il place au sommet de ses priorités. « Les problèmes les plus sérieux auxquels nous avons à faire face, c'est véritablement la sécurité, particulièrement à nos frontières », a-t-il affirmé d'emblée.
Le président sortant pointe du doigt la situation dans la sous-région. Quatre coups d'État ont secoué l'Afrique de l'Ouest ces dernières années. Si la Guinée semble amorcer une sortie de crise, trois autres pays – Mali, Burkina Faso et Niger – restent dans la tourmente. « Le Burkina et le Mali sont des cas difficiles », a reconnu le chef d'État ivoirien, sans détour.
Le président sortant pointe du doigt la situation dans la sous-région. Quatre coups d'État ont secoué l'Afrique de l'Ouest ces dernières années. Si la Guinée semble amorcer une sortie de crise, trois autres pays – Mali, Burkina Faso et Niger – restent dans la tourmente. « Le Burkina et le Mali sont des cas difficiles », a reconnu le chef d'État ivoirien, sans détour.
Une approche malgré les tensions
Face à l'Alliance des États du Sahel (AES), Abidjan adopte une posture pragmatique. « Malgré les incompréhensions, nous sommes dans l'obligation de considérer que derrière ces pays, nous avons à peu près 20 à 25% des populations de ces pays en Côte d'Ivoire », a expliqué Ouattara. Cette diaspora représente un enjeu économique et social considérable.
Le président sortant revendique le statut de puissance régionale. « La Côte d'Ivoire est un moteur de la sous-région, la deuxième économie de l'Afrique de l'Ouest et la première économie de l'Afrique francophone, en dehors de l'Afrique du Nord », a-t-il martelé. Cette position implique, selon lui, des responsabilités particulières envers les pays voisins fragilisés.
Le président sortant revendique le statut de puissance régionale. « La Côte d'Ivoire est un moteur de la sous-région, la deuxième économie de l'Afrique de l'Ouest et la première économie de l'Afrique francophone, en dehors de l'Afrique du Nord », a-t-il martelé. Cette position implique, selon lui, des responsabilités particulières envers les pays voisins fragilisés.
Un bilan affiché, une transition annoncée
Sur le plan intérieur, Alassane Ouattara a dressé un tableau optimiste de ses années au pouvoir. Depuis 2011, le pays affiche des indicateurs en hausse. « Plus de 94%, voire 95% de taux de couverture » en matière d'électricité, a-t-il annoncé, promettant l'électrification complète « dans quelques mois ». L'espérance de vie atteint désormais 63 ans et devrait grimper à 65 ans.
Mais le président sortant a aussi évoqué un renouvellement générationnel. « La Côte d'Ivoire est dans une période de transition générationnelle, et le pays a besoin de renouveler ses équipes », a-t-il glissé, faisant référence à l'âge avancé de nombreux dirigeants. « Beaucoup d'entre nous sont très avancés en âge, ce n'est pas facile de travailler au même rythme », a-t-il admis.
À la veille de la fin officielle de la campagne, le candidat du RHDP a reconnu quelques incidents. « Nous avons souhaité qu'elle soit vraiment calme, ça n'a pas toujours été le cas », a-t-il concédé, tout en estimant qu'il y a eu « plus de calme que de perturbations ». Le RHDP clôturera sa campagne par une caravane ce vendredi 24 octobre.
« Je suis confiant », a lâché Alassane Ouattara, avant d'ajouter avec un sourire : « Je souhaite que le meilleur gagne. J'espère que je suis le meilleur ! » Une formule qui résume l'état d'esprit du président sortant à quelques heures du verdict des urnes, prévu samedi 25 octobre.
Mais le président sortant a aussi évoqué un renouvellement générationnel. « La Côte d'Ivoire est dans une période de transition générationnelle, et le pays a besoin de renouveler ses équipes », a-t-il glissé, faisant référence à l'âge avancé de nombreux dirigeants. « Beaucoup d'entre nous sont très avancés en âge, ce n'est pas facile de travailler au même rythme », a-t-il admis.
À la veille de la fin officielle de la campagne, le candidat du RHDP a reconnu quelques incidents. « Nous avons souhaité qu'elle soit vraiment calme, ça n'a pas toujours été le cas », a-t-il concédé, tout en estimant qu'il y a eu « plus de calme que de perturbations ». Le RHDP clôturera sa campagne par une caravane ce vendredi 24 octobre.
« Je suis confiant », a lâché Alassane Ouattara, avant d'ajouter avec un sourire : « Je souhaite que le meilleur gagne. J'espère que je suis le meilleur ! » Une formule qui résume l'état d'esprit du président sortant à quelques heures du verdict des urnes, prévu samedi 25 octobre.